Archive pour novembre 2008

30
Nov
08

Nadia Comaneci, la poupée roumaine

Dans une petite ville de Roumanie, Onesti, Nadia Comaneci voit le jour en 1961. Aujourd’hui, elle possède toujours la nationalité roumaine, mais également la nationalité américaine.  C’est donc en plein dans le régime communiste très dur de Ceauşescu que Nadia grandit.

(Onesti, une ville au visage typiquement communiste).

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Nadia Comaneci est l’exemple même de la sportive préparée, destinée à être sportive professionnelle, destinée à représenter son pays, à lui faire honneur. Dans le modèle communiste de ces années-là, le sportif est la vitrine de la puissance, et le sport est souvent le lieux d’affrontements entre différents pays hostiles à cette époque de Guerre Froide. Ce fut notamment le cas au cours des jeux olympiques entre l’URSS et les Etats-Unis.

C’est ainsi que la petite Nadia débute la gymnastique dès la maternelle, dans une équipe locale. L’esprit de compétition y est déjà fort. A six ans, le talent de Nadia tape dans l’oeil d’un entraineur de gymnastique roumain célèbre dans le pays, Bela Karolyi, et ce dernier décide de la recruter dans son école expérimentale de gymastique.

Durant trois années, Nadia altèrne l’école, qui lui prend beaucoup de temps, et sa maison, en compagnie de sa famille. A dix ans seulement, elle participe à sa première grande compétition, contre les gymnastes Yougoslaves. A elle seule, elle remporte tous les titres et réussit à faire triompher son équipe. Elle étais déjà devenue en 1970 la plus jeune championne de Roumanie de l’histoire. Pour le pays, Nadia est déjà une future star.

Après être passée professionnelle à treize ans, nadia poursuit son chemin en remportant les coucours les plus prestigieux, chez elle, comme à l’étranger. En 1975, elle est sacrée championne d’Europe au concours général. épreuve mêlant de nombreux exercices, et consacrant la gymnaste la plus complète.

En mars 1976, en préparation pour les jeux, le talent de Nadia explose lorsqu’elle remporte la première édition de l’American Cup. Elle y remporte le concours général et obtient la note de 10, récompensant la perfection, après un enchainement splendide.

(Nadia Comaneci à la poutre).

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En 1976, elle est la star des jeux olympiques de Montréal, après une compétition de folie. En effet, elle remporte trois titres olympiques: aux barres asymétriques, à la poutre, et au concours général. Elle gagne également une médaille d’argent, plus une en bronze. Au delà de ces récompenses, Nadia éblouit le monde par sa légèreté et sa maitrise dans sa discipline. Elle devient la première gymnaste à obtenir un 10 aux JO, et elle totalise même sept durant l’Olympiade. Par ailleurs, elle est la plus jeune gymnaste de l’histoire à recevoir la récompense suprême.

Elle attire également les médias, au point de faire la couverture du magazine célèbrissime Time. En outre, elle reçoit de son pays le titre de Héros du travail socialiste des mains de Ceausescu.

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Si ces olympiades auront fait la Légende de cette sportive, la suite fut plus compliquée. En effet, fatiguée par ses entrainements et touchée par le divorce de ses parents, elle apparait amaigire aux Championnats du monde de Strasbourg, en 1978. Elle y remporte tout de même un titre à la poutre. Aux jeux de Moscou en 1980, elle remporte encore deux nouveaux titres olympiques, qui font d’elle la gymnaste la plus talentueuse de tous les temps.

En 1981, épuisée, et à seulement 20 ans, elle met un terme à sa carrière.

Un petite vidéo qui illustre le talent de Nadia.

Et une petite dernière.

Oceanlook.

28
Nov
08

Xidius présente…Far Cry 2

Alors que l’équipe d’Absolute Zone compte se défoncer pour que la prochaine édition de Critika contienne pas mal d’améliorations, je continue de faire une émission au son naze et au générique inexistant. Ca viendra un jour…En attendant, voici la dernière émission, dans laquelle votre présentateur préféré montre qu’il est un boulet en…se plantant de chemin. Sans compter un costume de ouf ! Promis, la prochaine fois, je la jouerais sobre, sans costume. Promis.

Xidius, qui veut un générique…

27
Nov
08

« And I lie, in the sound. »

SpleenAcid, elle est bien gentille avec ses commentaires. – et encore – . Mais bon, elle fait un peu de la figuration. La chose à donc émergée des profondeurs obscures – comprendre sa tasse de thé, son lit et son bordel. – Pour sauver le niveau musical de ce blog. ( En fait Xidius et Oceanlook, l’ont aimablement prié de faire un article. ). Bref, Xidius, je l’aime bien, c’est un bon garçon. Il me fait découvrir pleins de musiques biens en privé. Mais sur Absolute Zone, c’est pas toujours ça.  c’est juste le côté Techno-Tunning de Goose. Aha. Non, sérieusement. On vous fait découvrir un tas de trucs qui bouge, qui rendent heureux, qui sont trop cool, et bla et bla. Sauf que voilà, Il y à certains jours, où on à pas la pêche, et ce que l’on veut écouter c’est pas des trucs tonifiant, on veut du calme, du joli, du doux, pour se reposer l’esprit. C’est donc ainsi que la petite grasse de SpleenAcid vous propose de découvrir:

Trespasser William


Leur histoire commence au sud de la Californie en 1997, quand Matt Brown et Anna-lynne Williams étaient encore des adolescents. Ils se sont rencontré grâce à des amis communs et ont commencé à travailler ensemble pour créer ce qui deviendra par la suite les Trespassers William, un nom tiré des aventures de Winnie l’ourson d’Alan Alexander Mil

En 1999, le groupe est composé d’Anna-Lynne, Matt Brown, Josh Gordon et Jeff McCullough. Ils enregistrent un premier disque autoproduit « Anchor » sur le label SonikWire. Ce disque est malheureusement épuisé dans son format d’origine mais reste à la vente sur les plates-formes de vente en ligne numérique comme iTunes.

Dès la fin de cet enregistrement, ils commencent à travailler sur les compositions de leur second disque « Different Star » avec une formation légèrement différente. Jeff quitte le groupe, mais Jamie Williams se joint à eux. Ils sortent alors la première version de l’album sur ce même label SonikWire. Sur cette version du disque, on trouvera la reprise de U2, « Love is blindness« .

Petit à petit, ils deviennent une référence de la scène nord américaine. Les comparaisons musicales sont basées sur des groupes comme Mazzy Star, Cocteau Twin, Mercury Rev, Red House Painters, Coldplay, The Sundays… La critique générale de cet album est excellente et le disque sortira en Europe sur Bella Union en 2003, le label de Robin Guthrie et Simon Raymonde (Cocteau Twins).

L’année suivante, Nettwerk Music décide de ressortir le disque dans une nouvelle édition destinée au marché mondial. La liste des morceaux est remaniée et Ross Simonini se joint au groupe. Ils enregistrent alors leur célèbre reprise de Ride, Vapour Trail.

Ils entament une grande tournée internationale, multipliant les dates et jouant en première partie de grands noms comme Stereolab, Morissey, Damien Rice…. C’est à cette occasion que nous avons pu les voir pour la première fois en France en 2004, notamment lors du festival « les femmes s’en mêlent » avec Feist et Tamara Williamson.

Durant cette longue tournée, chacun des membres participent à différents projets et commencent à composer les titres de leur prochain album.

En 2004, les Chemical Brothers, les rois de l’électronique, ( en rouge & gras pour Xidius qui kiffe à mort. )  demandent à Anna-Lynne de poser sa voix sur leur album « Push The Button » pour la chanson “Hold Tight London« , un point important car elle succède ainsi au « Asleep from day » de Hope Sandoval ou au « Where do I begin » de Beth Orthon.

Les années suivant la promotion de cet album, le groupe a été mis en avant et beaucoup de leurs morceaux ont été utilisés dans les séries télévisées américaines telles que Buffy, One Tree Hill (Les Frères Scott), Brothers & Sisters... mais aussi dans certains films. ~ Maintenant une petite pause Lyrics.

Broken

«
I’m broken
And you didn’t notice
How is that i’m all pieces
Can you sum up in one sentence
All that you feel for me
Juggle my tears
With my fierce questions
I’m broken
Can you fix this broke
I’m broken
I’m worn out
Given what i had
You just sip from your own glass
I can’t be without you a moment
Without fearing you won’t come back
Juggle my tears
With my sharp pieces
I’m broken
Can you fix this broke
I’m broken
Is your girl of glass
Something that never mends
Or is she a puzzle that fell
That we could mend again..

»

Début 2006, ils se sont installé à Seattle pour préparer l’enregistrement de leur nouvel album « Having« . Cet album sera réalisé au Tarbox Studio à New York et ils ont fait appel au producteur Dave Fridmann (The Flaming Lips, Mercury Rev, Sparklehorse, Mogwai, Low, etc.) afin de donner à leurs chansons une atmophère plus complexe. On y trouve aussi la participation de Greg Calbi (Bob Dylan, Brian Eno).

Au printemps, leur batteur Jamie Williams quitte le groupe et est remplacé par Nathan Skolrud. Ils commencent en mars 2007 une nouvelle tournée de promotion pour Having.

Après plusieurs projets, le nouvel album du groupe, provisoirement intitulé « The natural order of things » devrait sortir en 2008.

Myspace Officiel

Quelques couvertures d'albums.

Quelques couvertures.

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SpleenAcid, qui retourne écouter l’album  » Different stars »  Pour la 134e fois et qui est super fière de son article, qu’elle trouve beau. ( By the way, parlant d’article, je découvre que mon article Cashback, est regardé sur le net par les super gens qui tapent  » photo fille nue »  je dois avouer que ça m’a surprise. ).  T’chou.

26
Nov
08

Mickey souffle ses 80 bougies!

Salut à tous! Eh oui, Mickey commence à se faire vieux! 80 balais, mais encore toutes ses dents! A quand le lumbago?

Une des premières images de la célèbre souris.

8miki

Certes, c’est un Mickey très différent de celui que nous connaissons aujourd’hui, mais il faut savoir que l’histoire de la petite souris est unique. En fait, le premier personnage inventé par Walt Disney était « Oswald le lapin chanceux« , mais son producteur très arriviste lui piqua les droits de cette figure et Walt, pas content du tout, pensa entouré d’une équipe d’associés fidèles à un nouveau personnage qui pourrait remplacer Oswald. Ainsi fut créé Mickey!

(Et voilà Oswald, dont le physique n’est pas sans rappeller Mickey)

 oswald

 

Selon les rumeurs les plus folles, Disney aurait décidé que sa création serait une souris à cause de petits rongeurs qui envahissaient les studios dans lesquels il travaillait.

Dès 1928, Mickey débarque au cinéma, accompagné de deux autres personnages prépondérants, c’est-à-dire Minnie et Pat Hibulaire. Voilà l’affiche célèbre de ce premier film.

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Jusqu’en 1935, Mickey va multiplier les apparitions aux grands écrans. En effet, pas moins de six films lui seront consacrés où apparaissent les autres personnages clés de l’univers Disney, comme Pluto, Dingo, ou Donald Duck. En 1933, le Journal de Mickey (Mickey Mouse Magazine) est créé. Le personnage devient extrêmement populaire mais est de plus en plus lisse. Il ne possède plus de pouvoirs magiques et est plus « correct » quand il tente de séduire Minnie. En effet le personnage se doit de rassembler le plus de monde possible, et véhiculer certaines valeurs morales, surtout auprès de son jeune public.

Une page du tout premier numéro du Journal de Mickey

19326

 

En 1953, le personnage de Micky fait son grand retour, après une absence liée à l’explosion du personnage de Donald Duck. Mickey réapparait dans un film et plusieurs éléments sont mis en place, comme le Mickey Mouse Club, en 1955. Les parcs Disneyland apparaissent, dont celui de Californie en 1955, dont il est la principale vedette.

La construction du parc Disneyland en Calirfornie

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Mickey est alors en pleine renaissance mais doit se battre contre d’autres personnages animés, comme le très fameux Bugs Bunny (Quoi d’neuf, docteur?) des studios Warner, pour la place du plus populaire d’entre eux. Dans le film Qui veut la peau de Roger Rabbit, les deux personnages auront d’ailleurs une scène commune, fait tout à fait incroyable.

(Le physique de Mickey aura bien évolué depuis sa création)

mickey-mouse-c

Il faut néanmoins ajouter une chose. S’il revient à Walt Disney une grande partie de la création de Mickey, il ne faut pas oublier le rôle très important de Ub Iwerks, co-créateur du personnage. En outre, il était aussi son dessinateur à ses débuts…

Happy Birthday, Mickey!

Oceanlook.

25
Nov
08

La découverte musicale du moment…TV on the Radio !

Dans un mois pile, ce sera la fête dans les chaumières avec des sapins dont les pieds seront cachés par des piles de cadeaux que vous serez tous prêts à ouvrir vitesse grand V. Seulement d’ici là, ces cadeaux, il va falloir les acheter. Et en ce moment, vous recevez plein de catalogues de grandes surfaces et de magasins spécialisés dans le divertissement et la culture (Virgin, Fnac, Cultura…) dans lesquels vous feuilletez les pages musique en vous disant que décidément vous êtes à la ramasse. Et parmis les groupes qui figurent dans tous ses inconnus qui donnent envie, il y a TV on the Radio. Et c’est la découverte musicale du moment !!

TV on the Radio est un groupe de rock américain dirigé par le chanteur Tunde Abebimpe (au milieu sur la photo). Mais un rock très spécial, puisque mélangeant avec une aisance incroyable rock, soul & jazz, le tout donnant un résultat un rien psychédélique mais des plus accrocheurs. L’aventure commença en 2004 avec la parution de l’album Desperate Youth, Blood Thirsty Babes qui connu un succès critique sans précédent, David Bowie allant carrément jusqu’à les citer parmis ces groupes préférés du moment à l’époque ! Tandis que ce dernier les contacta pour enregistrer un morceau avec eux, ils continuairent lors bonhomme de chemin jusqu’en 2005 où leur côte de popularité explosa puisqu’ils étaient en première partie d’un certain groupe appelé… Nine Inch Nails. Profitant de leur côte du moment, ils sortirent l’année suivante le second album appelé Return to Cookie Mountain sur lequel figure notamment le duo avec David Bowie. Mais ce qui m’a permis de découvrir le groupe et donc de vous faire partager cette trouvaille, c’est le dernier album, sorti à la rentrée…

Dear Science, le dernier album donc, est un concentré de rock, d’éléctro et de funk donnant au final des chansons ambiantes avec de l’émotion en veux tu en voilà mais sans jamais être, et c’est un miracle, chiant. 11 petits bijoux qui vous emporteront loin parmis lesquels vous aurez envie de bouger parfois (Dancing Choose), ou d’admirer un mélange rock/éléctro des plus étonnants (Shout Me Out) sans oublier les chansons calmes qui justement vous calme (Stork & Owl, Family Tree) mais avec bonne manière ! Un groupe chez lequel vous pourrez explorer des périodes sombres et obsessionnels (Halfway Home ou encore DLZ, qui semble tout droit sortie de la BO de Fight Club ou de Se7en). Bref, un album exceptionnel, petit miracle musical qui touche à plusieurs domaines et qui nous emporte loin… Si vous savez pas quoi offrir à Noël et que le destinataire à bon goût, vous ferez carton plein avec cette science infuse de la musique. (et pour vous en convaincre, on clique sur la pochette !)

Xidius, parti écouter l’album pour la 153ème fois…

24
Nov
08

Batman comme vous ne l’avez jamais lu!

Vous vous en êtes sûrement rendu compte, chez Absolute Zone il y a un super héros qu’on aime particulièrement…C’est Batman ! L’homme chauve-souris, véritable fer de lance de l’éditeur DC Comics (devant Superman!) est un héros passionnant, qui a valu de nombreuses adaptations dans le monde du comic-book. Et si comme nous, vous aimez ce héros qui ne ressemble à aucun autre et que vous ne savez pas quoi demander pour Noël, voici une petite séléction des oeuvres cultes ré-éditées récemment sur Bruce Wayne et son alter-égo ! (une news comics, YES !)

Et le premier ouvrage qui nous intéresse est l’une des rééditions les plus attendues et réussies de l’année : Absolute Dark Knight ! Non pas que le titre soit en accord avec celui de votre blog adoré (est ce une source d’inspiration?!), ce superbe coffret édité chez Panini Comics contient deux tomes écrits par Frank Miller : The Dark Knight Returns & The Dark Knight Strikes Back. Le premier ouvrage raconte comment 10 ans après la disparition de Batman à Gotham City, Bruce Wayne, alors âgé de 60 ans (!), décide de remettre le couvert pour contrer à nouveau le crime organisé de sa ville. Un ouvrage tout bonnement dément, dans lequel Miller ne lésine pas sur l’outrance pour offrir un récit terriblement retourné envers la société américaine et notamment les médias qui en prennent pour leur grade. Limite excentrique, son oeuvre passionne tant dans l’intelligence de son récit que dans la fraîcheur de ses propos qui sont toujours aussi pertinents plus de 10 ans après sa publication. Un tome considéré par beaucoup comme l’oeuvre ultime sur le chevalier noir, qui est cependant difficile d’accès mais qui mérite d’être lue et relue tant elle est complexe. La suite, The Dark Knight Strikes Back, sortie en 2001, à quand à elle beaucoup diviser. Miller y est décidément plus anarchiste que jamais et si certains affirment cette conclusion comme un coup de maître, d’autres trouvent que l’auteur se perd totalement dans un récit un rien bordélique il faut l’avouer. Dans tous les cas, on ne peut encore une fois pas rester indifférent. Toujours est il que le coffret coûte certes le prix de 70 euros mais contient une oeuvre majeure de la bande dessinée américaine, ici mise en page dans un coffret dont la qualité justifie bien le prix. Amoureux d’oeuvres profondes et complexes, vous êtes servis. (cliquez sur la couverture pour aller vous procurez le coffret…)

Autant le dire d’emblée, Batman Année 100 n’est pas un chef d’oeuvre scénaristique comme peut l’être le Returns de Miller. Sur fond de complot gouvernementale un rien grotesque avec corruption dans les forces de l’ordre et tout le tralala, l’histoire de ce Année 100 semble vue et revue et se lit tout de même avec plaisir. Mais pourquoi allez vous me dire? C’est très simple : pour son univers. Aussi apocalyptique que futuriste et néo-gothique, l’univers de Paul Pope est d’une richesse visuelle hallucinante et ici l’auteur nous livre un Batman aussi monstrueux que huluberlu, aussi dévergondé qu’extravagant. Un Batman juste atypique et extraordinaire, tout simplement. (la couverture, on clique dessus !)

Le Batman Ego de Darwyn Cooke impose contrairement aux deux précédentes oeuvres l’univers classique du chevalier noir, comme beaucoup le connaissent notamment grâce au dessin animé d’origine, juste culte (servi par le générique de Danny Elfman, un classique !). On y retrouve un Bruce Wayne torturé par ses démons comme rarement, dans une oeuvre qui finalement se révèlera plus axé sur la psychologie du personnage qu’autre chose. Tandis que les fans d’action iront voir ailleurs, le seul reproche qui sera globalement fait est que…C’est trop court. Cependant vous retrouverez dans la réédition le récit Catwoman Salina’s Big Score qui se concentre sur ce personnage si charismatique et mystérieux qu’est Catwoman, dans un petit polar très sympathique à lire. Encore une fois, c’est fortement conseillé. (vous savez comment on fait au bout de trois fois pour aller voir les détails non?! La COUVERTURE !)

Voilà globalement les oeuvres complètes et importantes actuellement disponibles en VF et trouvable facilement. Ceçi dit, il y a encore bien d’autres oeuvres majeures(Batman Year One ou The Killing Joke pour ne citer qu’elles) sur le Dark Knight mais le succès du second opus de Christopher Nolan a semblerait il donner des envies de rééditions chez Panini et on attend donc avec impatience de voir ce qui sortira l’année prochaine. En attendant, vous pouvez aussi trouver tout ça en VO (et en plus, c’est moins cher) et comme nous tous, attendre impatiemment le dvd de The Dark Knight, dont la sortie est prévue le 13 février 2009…

Xidius, qui aime le justicier de Gotham…




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