Archive for the 'Geek' Category

31
Déc
11

Bilan 2011 de l’équipe d’Absolute Zone

Les 365 jours de 2011 sont écoulés. Et oui. Il est donc l’heure de jeter un dernier regard à cette année d’une richesse incroyable, autant au niveau culturel que politique. L’occasion pour chaque rédacteur de faire un petit bilan en parlant des choses qui l’ont marqué, aussi bien dans l’actu, au cinéma, à la TV, en BD, en musique, en littérature, en concert ou même un évènement en particulier;

Antoine (Bigorneau)

Actu: Il s’en est passé des choses cette année, et pas des moindres ! Mais pour moi, l’actualité, ou plutôt l’affaire médiatique et tout ce qui en a découlé, la plus importante de l’année est l’affaire DSK. Tout d’abord, l’affaire en elle même a été d’une violence inouïe pour le publique français, très peu habitué au système judiciaire américain, ainsi que pour la vie politique française, qui attendait le socialiste comme le Messie. La nature en elle même de l’affaire, l’accusation d’agression sexuelle sur Nafissatou Diallo, en plus d’être très grave, a soulevé quelques réalités sur le monde politique. Mais surtout, c’est ce traitement et cet engouement populaire pour cette affaire qui m’a le plus choqué. Des journalistes près à ne passer à l’antenne que des heures et des heures d’images vide de sens, à l’affut du moindre scoop, infos ou pet de travers d’un des intervenants, ou faisant des unes à la chaine sans jamais vraiment être de bon gout et, en plus, faisant des scores jamais vus. Ce traitement inédit, presque malsain, de la vie d’un homme publique, a été motivé par la rapidité de circulation de l’information sur le net, poussant les chaines et rédactions à être prêtes à tout pour doubler la toile. Tout ce ramdam a surtout permis une prise de conscience quasi immédiate pour les 3/4 des français, encore dans les choux, de l’honnêteté de la classe dirigeante. Nous n’avons pas encore assez de recule sur cet affaire pour voir ses effets à long terme de cette évènement historique, mais elle reste, pour moi; l’assassinat d’un homme sur le scène politique, la discréditation partielle du monde politique, un traitement inédit d’une affaire rythmé comme une série TV pour captiver l’attention et finalement un reflet assez déconcertant de la société occidentale.

Cinéma: L’année cinéma a été d’une richesse incroyable, créant des bouchons en salle cet été et en cette fin d’année, avec de grands succès à la fois attendus et surprenants (Intouchables, Tintin…). Le film le plus marquant, à mon humble avis, est le dernier film de George Miller, Happy Feet 2. Non, ne zappez pas déjà sur le bilan de Loun, laissez moi finir. A la fois comédie musicale incroyablement dynamique, film d’animation pour enfant d’une drôlerie absolue, quête d’identité avec comme base le rapport père/fils ainsi qu’une recherche constante de notre place dans le monde et véritable œuvre humaniste, Happy Feet 2 est une claque émotionnelle totalement inattendu (les différentes bande annonces laissant penser à une régression par rapport au déjà incroyable premier opus) d’une richesse thématique, scénaristique et de mise en scène incroyable. Le film de l’année.
BD: Beaucoup beaucoup de lecture en 2011, mais très peu qui sortent du lot à vrai dire. Celle qui m’a le plus marqué cette année, elle est récente et je ne l’ai même pas encore finie; c’est Wenesday Comics. Ce projet assez fou, de sortir en format journal 15 pages de BD chaque semaine pendant 12 semaines, une page par histoire, et de ensuite les réunir dans un hardcover übergrand format, a traversé l’Atlantique. Panini a adapté l’ouvrage en France dans une sublime édition en cette fin d’année. Chaque histoire creuse un aspect du personnage en peu de case afin de livrer des aventures intemporelles, la plus part jouant avec le format. Cela permet ainsi une créativité nouvelle pour tes artistes comme Allred (Metamorpho) ou Sook (Kamandi) qui se livre à des expériences graphiques toutes plus sublimes les unes que les autres.

Série TV: A la rentrée 2011 des séries, on faisait la tronche. Les grands networks US se sont cassé la gueule avec des projets pourtant ambitieux (Person of Interest, Terra Nova) et certaines séries ont montré des signes insistants de fatigue (HIMYM, House…). Et pourtant, avec du recule, on remarque tout de même que 2011 aura été marqué par un regain de santé pour les chaines de cables avec de nouvelles séries incroyablement ambitieuses et réussies. On notera, pêle mêle, l’incroyable Game of Thrones (HBO), la passionante The Killing US (AMC), la grande surprise de la réntrée Homeland (Shotime) et le plaisir coupable Suits (USA). Ses séries sont des cultes instantanées et sont immanquables. Chaque série fait entre 10 et 13 épisodes d’1h, alors jetez vous dessus si vous n’avez pas déjà jeté un oeil ! Un petit mot sur deux productions française notable de 2011. Platane d’abord, la cure de desRamzyfication d’Eric Judor a porté ses fruits puisque se série est incroyablement drôle et maline sur le système de production français. Et puis comment ne pas parler du phénomène Bref, le succès surprise de Canal, qui, si elle a définitivement pourri l’utilisation du mot « bref », aura permis de révéler au grand public Kyan et Navo.

Cette année 2011 fut importante pour moi, pleine d’évènements et de changements en tout genre. Et 2012 semble tout aussi passionnante, avec un festival d’Angoulême qui s’annonce grandiose, une mutation historique du marché français des comics avec l’arrivée d’Urban Comics et de nouveaux éditeurs et des films d’or et déjà attendus.

Laetitia (Loun)

Actu: L’évènement 2011 qui restera gravé dans ma mémoire, c’est le tsunami au Japon. Tant de morts, de blessés et surtout la remise en question mondiale de l’utilisation du nucléaire.
Cinéma: Le film de l’année ? Le Discours d’un Roi, de Tom Hooper. Une véritable performance de la part de Colin Firth, et la découverte d’une part de l’histoire trop peu connue et vraiment émouvante.
Livre: Le livre qui m’a le plus marquée cette année est sans aucun doute Hunger Games. Il m’a permis de découvrir l’univers des dystopies, un genre littéraire qui me passionne (comme vous avez pu le constater).
Concert: Le concert de l’année pour moi, c’est celui de Milow. En acoustique, moins de 50 personnes dans la salle… Un vrai moment privilégié !

Série TV: Cette année encore, je vote pour Misfits comme série de l’année ! Malgré le départ de Nathan, la série a su se renouveler et rester drôle du début à la fin ! Fucking Cheerleaders !
Évènement: Mon tout premier FIBD (Festival International de la BD d’Angoulême), qui m’a permis de rencontrer pour la première fois une partie de mes collègues Absolute Zoneurs. Un grand moment d’émotion (petite larme qui coule) et l’occasion de découvrir le monde de la BD, un domaine que je connais encore trop peu à mon goût.

2012 aura finalement été une année de découverte, de changements et de bouleversements, aussi bien dans l’actu que dans ma propre petite vie. Nouvelles études, nouveau boulot, nouvelle rubrique sur Absolute Zone… Un renouveau qui aura fait de 2011 une belle année pour moi, et je l’espère pour vous aussi. Alors je vous souhaite une bonne année faite de films, de mangas, de bouquins, de musique et de BDs. Tant que vous continuez à venir lire mes articles, moi, ça me va !

Clément (Marvel Boy)

Actu: Encore une année bien garnie niveau culturel et actualités ! C’est le moins que l’on puisse dire car il faudra bientôt développer des super-pouvoirs pour arriver à prendre du recul face à la déferlante de nouveautés, qui rime cette année avec qualité. Un point tout d’abord sur ce qui m’a marqué dans les médias cette année : les dix ans des attentats du 11 Septembre. Quand on est aussi jeune que moi, on se souvient de cet évènement marquant qui annonçait tout de suite la couleur en ce début de siècle. Une décennie plus tard, cela reste un tournant majeur dans notre histoire occidentale, de plus que cette année a vu la mort d’Oussama Ben Laden, une vengeance/justice douce-amère à laquelle tout le monde a assisté.
Cinéma: le film qui m’a scotché à mon siège c’est bel et bien Drive, avec la révélation de l’année Ryan Gosling, tout aussi talentueux que son équivalent irlandais Michael Fassbender qui a brillé dans le dernier X-Men, un autre de mes coups de cœur de l’année ciné.
Pour ce qui est de la musique, j’ai particulièrement apprécié la B.O. de Drive avec un titre juste parfait, Nightcall de Kavinsky et celle de 127 Heures, avec la musique toujours très juste de A.R. Rahman et le titre Festival de Sigur Ros.


BD: Étant un grand fan du tisseur en VF, je ne peux que me réjouir du retour aux commandes d’Humberto Ramos en tant que dessinateur de la série régulière The Amazing Spider-Man, c’est l’un des dessinateurs, avec John Romita Jr, qui m’a vite entrainé dans le monde dessiné du monte-en-l’air, dans la série The Spectacular Spider-Man (qui ressort en Deluxe très prochainement chez Panini Comics). Côté scénar, on est aussi à l’aube d’un renouveau, la période One More Day ayant duré trop longtemps et n’étant pas une période très intéressante chez Spidey, tout l’intérêt reposait sur un nouveau départ pour attirer foule de nouveaux lecteurs après l’event Civil War. Désormais, la série retrouve son charme sous la bannière de Big Time, qui s’enchainera avec Spider-Island, qui s’annonce très prometteur.
Série TV: la nouvelle série TV que j’ai eu plaisir à suivre est Borgia, car même si elle subit un scénario un peu faible, les intrigues de Rome sous forme de fresque historique mêlant corruption, sexe et violence ont tout pour me plaire. Et la découvert série qui m’a beaucoup plu cette année fut 30 Rock, la meilleur série humoristique que j’ai jamais regardé, je recommande vivement !

Jon (Pottio)

Votre humble rédacteur vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2012 avec à la clé une réussite professionnelle, familiale et tout ce qui s’ensuit. Ne vous inquiétez pas, au pire il y aura 2013 pour se rattraper. Je vous souhaite de passer un bon réveillon aussi même si je dois avouer que, pour ma part, je n’apprécie guère cet événement (et vous ?).


Quant au fameux bilan sur l’année écoulé, c’est un exercice délicat à faire d’autant que 2011 aura été chargé aussi bien au cinéma (Tintin, Mission Impossible 4, l’exceptionnel Intouchables, l’émouvant The Artist, X-Men : First Class, les déceptions Captain America ou Harry Potter…) qu’en comics (le relaunch de DC et j’en passe) et jeux vidéos (Battlefield 3 vs Call of Duty, Arkham City, L.A. Noire…). S’il fallait en mettre un en avant (je ne voudrais pas être viré par mon boss) je retiendrais donc Intouchables et L.A. Noire. On en a peut être trop fait sur le premier mais il faut saluer les goûts cinématographiques des français, jusque là prêt à suivre les pitreries de Dany Boon. Et le second parce qu’il est bon d’avoir des jeux qui sortent des sentiers battus.

Bon réveillon, bonne année et à l’année prochaine !

Karine (Trumper)

Actu: On m’a demandé de revenir sur une actualité qui m’a marqué cette année. Le seul soucis, c’est que l’actu, c’est pas mon truc. Je ne suis pas vraiment tout ça, et ça ne m’intéresse qu’en surface. Histoire de faire dans l’original, disons que la mort de Steve Jobs est mon actu. Les réactions m’ont surtout beaucoup surprise. Un tel deuil pour cet homme m’a semblé quelque peu disproportionné. Effectivement, il a marqué sa génération par un paquet de trucs cools, mais au final, il n’a tout de même rien inventé lui même. Une icône s’est éteinte, et je ne comprend toujours pas pourquoi c’était une icône. Lourde problématique.
Cinéma: J’aurai très bien pu parler de Drive, mais je me suis dit que j’allais plutôt revenir sur Submarine, qui est un des meilleurs films que j’ai pu voir cette année. Réalisé par Richard Ayoade, le film respire une douce mélancolie teintée d’humour et d’akwardness. Je ne vous cache pas que j’ai toujours eu un goût pour les films indé, et là, entre les très poétiques images et l’excellente musique les accompagnant, je n’ai pu que tomber amoureuse.
BD: Comment ai-je pu rester pendant plus d’une demi heure sans penser à ça. J’ai honte. Une BD marquante. Quelque chose qu’il faut avoir lu cette année. Ou qu’il faudra lire très vite en ce début d’année. Comment ai-je oser ne pas penser tout de suite a Incognito T.2. Brubaker/Phillips. Le duo à la base de toutes mes bds favorites. Un série du tonerre. Des dessins a tomber. Cours, roule, vole, achète, lis.
Série TV: 2 Broke Girls n’est pas la série la plus belle qui soit. Elle n’est pas la mieux réalisée. Pour ça, cette année, il y a eu Pan Am. Le fait est qu’elle est la série que j’ai regardé avec le plus de gourmandise. Fun, rythmée, a base de punch line a toutes les sauces, Kat Dennings et Whitney Cummings ont réussi à me redonner foi en la série comique simple et efficace.


Évènement: Le retour aux sources du cinéma a été assez flagrant je crois. Entre un The Artist excellent et un Hugo Cabret rendant un des plus bel hommage au cinéma de Meliès, le cinéma n’a pas eu honte de remercier le passé en le saluant avec virtuosité. Hazavanicius a particulièrement su mettre sa claque à la grande fan de comédies musicales des années 50 que je suis, et pour ça, je l’en remercie fortement.

Pour conclure l’année, je dirais que c’est une année qui a je le crois été très riche en actualités, en divers événements, mais qui ne m’a que très peu marquée. Une année riche, certes, mais une année très vite oubliée donc. D’excellentes choses que ce soit musicalement, ou cinematographiquement parlant, parmi un ras de marée de médiocrité. Après avoir passé des heures à trouver au moins 10 films qui m’ont sincèrement plu cette année, je me suis rendue compte que les choses de qualité avait été rares mais généralement si bien foutues qu’on en oublie le mauvais.
En attendant 2012 réserve un paquet de bonnes choses m’a t-on dit. J’ai hâte de vérifier ça, et ce, en commençant par découvrir cette histoire de Fille au Tatouage Dragon.

C’est avec une pointe de nostalgie sur cette formidable année que nous démarrons 2012 qui amènera son lot de surprise, on l’espère. On tenait également à vous remercier, tous les lecteurs d’Absolute Zone. Merci de nous lire, d’être présents sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter). C’est pour vous qu’on se démène à chaque article pour vous livrer votre dose d’Absolute Culture. 2011 a vu le site se développer de manière considérable, avec des collaborations toujours plus importantes autours du cinéma et de la bande dessinée ainsi que plein de nouvelles choses, rubriques et interviews. 2012 sera, on le sait d’or et déjà, aussi voir plus riche que cette année 2011 avec des mutations importantes qui, ont l’espère, vous plairont et ramèneront le plus de lecteurs. On vous aime et on veut vous faire plein de poutoux, voilà ! Que le force soit avec vous pour cette année 2012.

Toute l’équipe d’Absolute Zone.

20
Déc
11

Smosh

Que c’est beau l’internet. On y trouve de tout. On peut notamment y trouver des gens drôles. En effet, et on a déjà parlé de quelques cas français, les internets (lol) fournissent un outils de diffusion gigantesque pour tout les comiques qui sommeilles en nous. Certains sont talentueux, et d’autre non (évidemment). Aujourd’hui, nous allons parler de deux gens qui font parti de la première catégorie et qui forme un duo comique sur le net, réalisant et produisant eux même leurs vidéos: Smosh !

Smosh, c’est l’association de deux amis d’enfance; Ian Hecox et Anthony Padilla. Ces deux américains de la côté ouest (Californie) ont, un jour d’ennui profond, réalisé un mini clip à la webcam d’un générique de série animée qu’ils ont montré à leurs amis. Ces derniers étant visiblement amusé, Ian et Anthony décident de poster la vidéo sur une toute nouvelle plateforme de diffusion de vidéo qui vient de voir le jour su le net, YouTube. Ils récidivent avec une vidéo où les deux compères lipsync (un clip où les deux bougent les lèvres comme pour chanter et collent la musique originale) le générique de Pokémon. Et là, c’est le drame.
La vidéo est vue plus de 24 millions de fois et devient en peu de temps la vidéo la plus vue sur YouTube. Rien que ça. Fort de ce succès, Ian et Anthony vont réalisé des sketchs sur la plate-forme, créant des personnages comme Boxman ou The Damn Neighboor, créer un site, du marshandising et devenir les vidéastes/youtubers les plus connus du net, faisant d’autant plus parti des premiers ! Depuis, ils réalisent des sketchs absurdes toutes les semaines, pour la plus part faisant référence au cinéma (Ghostbuster), aux dessins animés (Pokémon) ou aux jeux vidéos (Zelda, Mario). C’est en moyenne près de 5 millions de vues par vidéos et plus d’un millards de vues au total que comptabilise Ian et Anthony. Le partenariat avec Youtube et le marshandising, avec des t-shirt ou des albums réunissant les chansons de leurs sketchs, permettent aux deux jeunes américains d’en vivre.

Mais bon, trêve de blabla un peu chiant sur l’histoire et le fonctionnement du duo. Smosh, c’est avant tout deux personnages, Ian et Anthony, absurdes et hilarants, jouant avec les références, les vannes de mauvais gouts, l’inattendu et un certain talent pour trouver des idées à la con et les sublimer par une réalisation et un montage extrêmement pro. EN plus de leurs vidéos hebdos, les deux ont crée un autre rendez-vous hebdo: Lunchtime w/ Smosh. Si le concept de voir les deux manger peut paraître chiant et prétentieux, il n’en est rien car chaque épisode apporte son lot de conneries assez hilarante (l’humour vole pas haut mais dieu que c’est bon !) et permet surtout un lien avec les internautes. C’est tout les jeudi, et en plus de faire rire, ça donne sacrément faim.

A côté de ça, on retrouve une autre série vidéo, qui s’apparente plus à du videoblog, Ian is bored, qui comme son nom l’indique, est le résultat d’un profond ennui (comme leurs débuts finalement) qui pousse Ian a s’exprimer et surtout faire participer les internautes qui peuvent proposer ceux que Ian pourrait faire dans le prochain épisode pour ne pas s’emmerder. Cette phrase est beaucoup trop longue. Depuis une vingtaine d’épisode, le show est plus ou moins renommé «Mailtime w/ Smosh» où Ian et Anthony ouvrent le courrier qu’ils reçoivent de part et part de la planète. Une preuve de leur succès qui ne se limite pas à un chiffre mais à une communauté de fans. Le fait de faire des vidéos où les deux ouvrent le courrier de ses derniers est, en plus d’être l’objet encore une fois de vannes et situation assez tordantes, une reconnaissance. Comme exemple, un Ian is bored classique (bon appétit) et un Mailtime w/smosh.

Une autre évolution notable, c’est celle du site internet. Ce dernier n’est plus uniquement une plateforme de diffusion de leurs vidéos. Il réuni maintenant d’autres vidéastes, d’autres show et surtout le «Smosh Pit» qui réuni un grand nombre de vidéos qui font le buzz, ou d’articles réunissant un certain nombres de memes, d’images ou d’infos sur divers sujets (comme par exemple 12 Terrefic Twilight Gifs ou Nintendo Pokemon Cards). Une sorte de 10MinAPerdre mais en infini fois mieux.

Smosh s’est développé au fil des ans et est devenu une vraie petite boite de production. Plus de 3 vidéos par semaines, des albums, des t-shirts, une quantité impressionnante d’articles aux sujets divers et variés, mais surtout (attention formule hasbeen) des heures de bonne rigolade ! A titre personnel, c’est sans doute ma plus grande découverte cette année sur le web. Je n’avais jamais imaginé un tel niveau d’humour et de qualité de prod sur le net. Et pourtant, Ian et Anthony sont certainement les deux mecs les plus drôles de YouTube voir même de tout l’internet de l’univers ! D’abord !

If Bigor was real…

01
Déc
11

Batman Arkham City, le jeu aux (en ?) mille morceaux

Sortie il y a quelques semaines déjà sur consoles, Batman Arkham City vient tout juste de se dévoiler sur PC. Une bonne raison pour en parler tant le jeu tient presque toutes ses promesses… si on excepte la pire escroquerie du 21ème siècle dans le domaine des jeux vidéo : les DLC. Analyse d’un des meilleurs jeux de l’année mais aussi d’une belle arnaque de plus en plus répandue.

En 2009 le grand public avait été agréablement surpris avec la sortie de Batman Arkham Asylum, une sorte de GTA-like dans l’univers de Batman où la ville était remplacée par le fameux asile. Enfermé avec tous les cinglés qu’il affronte au quotidien, le justicier allait devoir remettre de l’ordre dans tout ça, aidé à distance par Barbara Gordon (ex Batgirl) et le commissaire Gordon, spécialiste quand il s’agit de se faire enlever à deux reprises par la même personne. Au final on se retrouvait devant un jeu sublime, à la réalisation exceptionnelle, avec un gameplay presque parfait et un doublage de même niveau (VO et VF confondues). Autant dire que les 2 années suivantes ont été longues mais l’attente en valait le coup.

Si le premier épisode était déjà une belle synthèse de l’univers du Dark Knight, trouvant le mixte parfait entre comics, films, dessins animées et création originale, cette suite va encore plus loin. Surpassant l’original, Arkham City le relègue même au rang de simple essai dont la transformation a lieu ici même. Car il ne s’agit pas d’un simple séquel, qui reprendrait la recette d’origine en la transposant dans un plus large environnement, mais bel et bien d’un chapitre entier de la vie du Chevalier Noir. Un épisode qui se suffit à lui-même et qui n’a pas à rougir des précédentes adaptations. Si au cinéma nous avions Batman Returns, dans le jeu vidéo il faudra désormais faire avec Arkham City.

1 année s’est écoulée depuis la prise d’assaut de l’asile. Quincy Sharp, ancien directeur et désormais maire de Gotham City, a décidé de mettre en place Arkham City, une ville prison construite sur les bas-fonds de Gotham. Un projet mené par le mystérieux docteur Hugo Strange et que certains voient d’un très mauvais œil. Passé les premières minutes exceptionnelles du jeu, nous voilà de retour dans le costume de Batman histoire d’en apprendre un peu plus sur ce qui se trame par là et sur ce qu’est devenu le Joker…  Si le pitch de départ est alléchant, renforcé par une mise en entrée grandiose, il faut bien avouer que le scénario est le gros point faible du soft. Toujours écrit par Paul Dini (qui a travaillé entre autre sur Batman The Animated Series en 1992), il manque quelque chose pour qu’on décolle réellement de notre siège. Un peu rageant quand on voit l’énorme travail effectué sur le background et le sens du détail de Rocksteady. A quoi est-ce dû ? Le jeu est plus ambitieux dans tous les domaines et peut être que Paul Dini n’a pas su bien l’anticiper au cours de l’écriture. De plus, il est délicat d’écrire un scénario cohérent sachant que le joueur peut à tout moment se détourner de la trame principale pour s’occuper des missions secondaires et autres quêtes annexes. En dépit de cela, on prend beaucoup de plaisir durant les 12-15 heures de jeu nécessaires pour en voir le bout.

Car pour le reste c’est un quasi sans faute. Les graphismes sont somptueux et confèrent une vraie identité au titre. Le doublage est toujours aussi réussi, le système de combat enrichi, de nouveaux gadgets font leur apparition… Les énigmes de l’Homme Mystère sont présentes mais plus complexes, des biographies, extraits audio et concept art sont à débloquer et surtout, surtout on peut également contrôler Catwoman à certains moments du jeu. Si l’idée ne m’avait pas forcément séduit au départ, il s’agit d’un des gros plus du jeu. D’autant que, à l’image de Batman, des combos, gadgets et trophées de l’Homme Mystère sont à débloquer pour la miss. Un jeu complet donc, avec deux modes supplémentaires en dehors de l’aventure principale : les cartes de combat où il s’agit juste de bourriner contre un certain nombre d’ennemis et Prédateur où il faut éliminer des ennemis dans une pièce avec quelques défis (du genre « attaquer un ennemi depuis un rebord »). Autant dire que celui-ci a plus d’intérêt.

Enfin, il faut aussi saluer un autre domaine dans lequel AC excelle : les DLC payants. Costumes, défis supplémentaires avec de nouveaux personnages (Robin et Nightwing, il ne manque plus que Batgirl et… Alfred) il y en a pour tous les goûts, à condition d’avoir le porte-monnaie bien rempli. Mais là où je pousse un gros coup de gueule c’est quand je vois que toutes les séquences avec Catwoman sont vendues sous la forme d’un DLC à 10 € alors qu’on remarque bien qu’elles s’insèrent parfaitement dans l’intrigue. Enlever une partie du jeu pour mieux le vendre après coup, une pratique qui risque fort de se généraliser. D’autant que pour profiter de ce contenu il vous faudra être connecté au PlayStation Network même après installation. Et que dire de ce message à la fin du jeu sur des costumes débloqués (ho joie !!!) sans préciser qu’il s’agit en faites de DLC à acheter.

Où est-ce que j’ai foutu ma carte bleue moi…

Pottio

25
Nov
11

Battlefield 3 : It’s the war !

Après presque 1 an d’absence, le rédacteur le plus prolifique d’AZ est de retour. Et le monde est bien fait puisque, après un dernier article où l’on parlait de ce cher Call of Duty : Black Ops, celui d’aujourd’hui est consacré à son plus grand (unique ?) rival : Battlefield 3. Un duel serré qui ne peut se régler que sur un champ de bataille.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, précisons tout d’abord que je ne suis pas forcément partisan d’un des deux camps à la base. Initié aux Call of Duty avec les épisodes Modern Warfare 1 & 2 (surtout le 2), j’ai ensuite passé de longues nuits blanches sur Black Ops. Et même si le plaisir était là, je n’étais pas aveugle sur le manque de renouvellement de la licence et de cette politique scandaleuse des DLC : du contenu supplémentaire vendu à un prix parfois exorbitant alors qu’il était au départ inclus dans le jeu. A l’heure de la sortie de Modern Warfare 3 j’ai pris la décision d’aller voir chez la concurrence ce qu’il en était.

Plus réaliste et donc moins arcade, des maps plus grandes, des véhicules… Les arguments mis en avant par les pros Battlefield sont nombreux. Et il faut bien reconnaître qu’ils ont raison… du moins en partie. Commençons par ce qui fâche : le mode solo. Si on a toujours dit que le solo d’un CoD ne valait pas le coup pour 70 €, autant dire que c’est encore pire pour le jeu du studio Dice. Premier point noir : un scénario bancal, mal écrit et presque inintéressant. Si la volonté de se démarquer des Modern Warfare avec leurs conflits dignes de la troisième guerre mondiale est honorable, on aurait quand même préféré quelque chose de plus palpitant et surtout honnête. Car essayer de faire autre chose tout en plagiant les ressorts scénaristiques de Black Ops (un homme interrogé qui raconte son histoire via des flashbacks) est plus que critiquable. Et ce n’est pas le background de l’univers qui va renforcer l’immersion malgré 2-3 bonnes idées. Histoire d’enfoncer le clou, il faudra faire face à une intelligence artificielle peu réactive mais suffisamment pour ne prendre que votre joueur dans sa ligne de mire. Et le pire du pire : des respawn à l’infini à certains endroits. De quoi faire honneur à Black Ops… Je pourrais aussi parler de ses QTE complètement à la ramasse mais je préfère vous en laisser la surprise. Surtout n’hésitez pas à en parler dans les commentaires !
Mais qu’on se rassure, le solo reste acceptable et on s’amuse toujours autant parce que oui, la guerre virtuelle c’est cool. De plus le jeu est réussi graphiquement et compense une réalisation classique. Les bruitages et la musique sont excellents ainsi que le doublage français que l’on saluera. Et n’oublions pas qu’il ne s’agissait que d’une mise en bouche.

Il y a bien quelques missions sympathiques en coopération (en ligne ou sur la même console) à effectuer mais autant s’attarder sur l’essentiel : le multijoueur. Et là ce sont des heures de bonheur qui vous attendent. Si vous êtes un habitué des Call of Duty il va falloir revoir votre stratégie. La taille des cartes risque de briser votre routine de même que tous les véhicules (avion de chasse, hélicoptère, tank et j’en passe) utilisables. Sans parler de l’un des aspects les plus intéressants : la destruction des décors. Etre la cible d’un char et se cacher dans un bâtiment avant d’y être délogé par deux ou trois roquettes procurent quelques sueurs froides. On est loin du bourrinage intempestif et stupide de CoD.
Quatre classes sont disponibles, du plus bourrin au sniper (il y en a pour tous les goûts), mais la bonne idée c’est que chaque classe évolue indépendamment des autres hormis pour quelques armes gagnées. Cela permettra à chaque joueur de se spécialiser dans un ou deux domaines et de devenir de véritables experts. Et vous verrez qu’au bout de quelques heures jeu on est vite fier de voir comment on évolue. Car de l’entraînement il en faudra, notamment pour la conduite parfois déroutante de certains véhicules. Aaaah combien d’avions de chasse ai-je déjà crashé… Certains pesteront contre le faible nombre de maps (9 seulement) mais il est bon de noter qu’elles s’adaptent en terme de taille au mode de jeu : c’est toujours plus sympa en match à mort en équipe de ne pas avoir à parcourir de longues distances à pied et sans ennemi. Concluons sur deux notes positives : l’esprit d’équipe a une certaine importance dans Battlefield donc avec quelques amis c’est encore plus jouissif et, second point, un DLC est prévue pour décembre avec de nouvelles cartes histoire de prolonger le plaisir (bon certes des maps d’un des précédents opus de la licence mais restons de bonne humeur).

Ce qu’on leur a mis aux gars de Call of Duty !

En clair si vous avez envie de changer d’air, ce Battlefield 3 est une excellente initiative. Décevant en solo (mais bon Modern Warfare 2 était tellement épique), le jeu révèle toute sa valeur en multijoueur même s’il faudra quelques heures avant d’en saisir toutes les subtilités. Et n’oubliez pas, faites la guerre en virtuelle, pas en vrai !

Sergent Pottio

Source images : jeuxvideo.com

07
Août
11

Comic Con France: Interview Slimane-Baptiste Berhoun & François Descraques

Si nous avons rencontré pas mal de dessinateurs et scénaristes de comics durant cette saison 3 de la Comic Con France, ce jeune rendez-vous n’était pas seulement consacré au neuvième art, mais également au cinéma, aux séries TV et au web ! Ainsi, comme l’année dernière, toute l’équipe du site Frenchnerd était présente, avec cette année, un stand rien que pour eux ! Étant, moi-même fan de leurs réalisations (j’en ai beaucoup parlé ici même), j’ai eu l’occasion de rencontrer et d’interviewer les réalisateurs Slimane-Baptiste Berhoun (J’ai Jamais Su Dire Non, Garde Fou) et François Descraques (Visiteur du Futur) !

Le Bigor du Futur et le Professeur BrProd !

10
Juin
11

Les meilleurs trailers de l’E3 2011 !

Comme chaque année, à Los Angeles, ce déroule l’E3, l’un des plus grands salons consacrés aux jeux vidéo du monde. Et c’est lors de cet évènement que les différents éditeurs font leurs grosses annonces et diffusent des bandes annonces de futurs gros hit de l’année à venir. L’édition 2011 c’est achevé hier, c’est pour cela que je vous ai sélectionné les meilleurs trailers qui ont été présenté là bas loin. C’est parti !

On commence avec la bande annonce qui m’a le plus bluffé, alors que je ne suis même pas fan de la saga; celle d’Assassin’s Creed Revelations. La réalisation est mortelle, les textures et l’animation sont sublimes, le personnage à un charisme de dingue, et surtout, la musique (Iron de Woodkid) sublime le tout et donne une puissance magistrale à cette cinématique, qui donne tellement envie de ce plonger corps et âme dans cette saga.

Parmi les autres suites de grandes sagas vidéo-ludiques, on retrouve Uncharted 3 Drake’s Deception. Une bande annonce présentée à l’E3, avec un montage très hollywoodien, qui, en plus d’augurer de belles choses pour le jeu, donne sacrément envie de voir une adaptation ciné. En attendant, on se contente de cet efficace trailer.

Ça fait des années qu’on nous l’annonce, avec des cinématiques sublimes à chaque report, et on pensait que, enfin, le jeu allait sortir. Hé bien non, il n’y a toujours aucune date de sortie précise pour le MMORPG Star Wars The Old Republic. Mais, comme d’habitude, l’éditeur a diffusé durant cet E3 une nouvelle cinématique pour faire patienter. Et encore une fois, c’est beau à pleurer. The Old Republic, ou comment enterrer la prélogie en 3 cinématiques de 5 minutes.

Parce qu’il n’y a pas que les PC et les grosses consoles de salon dans la vie, il y a aussi les portables. Et si les jeux annoncés sur 3DS ne sont pas des grosses surprises (même si certains ont l’air très très sympa, comme le Mario Kart), Sony a enfin dévoilé définitivement sa nouvelle console portable, la PS Vita. Si le nom n’est pas très bien choisi (NGP était bien mieux), la puissance de la console et les possibilités qu’elle offre sont assez étonnantes. D’autant plus que, parmi le line-up de lancement, on aura le droit à un nouveau Little Big Planet, qui prend visibelemnt en compte toutes ses possibilités. Sortie fin 2011, si tout va bien.

Bon, et puis deux trailers pour le prix d’un pour finir, avec le retour de deux légendes de la plateforme. L’un est un hérisson bleu qui court vite et l’autre est un français qui un corps bizarre et des cheveux qui font une hélice. Je veux bien sur parler de Sonic avec Sonic Generation et de Rayman avec Rayman Origins. Deux personnages qui sont tombés bien bas ses derniers temps (Sonic n’a jamais brillé sur DS ou sur Wii et Rayman était bien occupé à observer la médiocrité des Lapins Crétins) et qui reviennent aux sources pour notre plus grand plaisir !

Voilà, un E3 sacrément riche (et encore, j’ai pas parlé de la Wii U), avec de très belles annonces, qui personnellement m’a redonné envie de jouer aux jeux vidéos. Les bandes annonces de cette article ont été prise chez Gameblog, qui a vraiment bien couvert le festival, avec beaucoup d’impressions et d’interviews, je vous invite donc naturellement à aller y faire un tour !

B3




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