Archive for the 'Musique' Category

22
Jan
12

La Minute Rock #22: Blood Red Shoes

Toujours dans la ligne directrice que La Minute Rock a emprunté pour ce début 2012, à savoir de vous faire découvrir quelques nouveaux groupes aussi jeunes que rock, qui n’ont pas le luxe de passer à la radio mais qui le mériteraient amplement (surtout en comparant les purges que l’on entend habituellement), voici le numéro d’aujourd’hui consacré à un duo tout droit venu du pays de la Reine : les Blood Red Shoes !

La particularité première des Blood Red Shoes est bien d’être un duo très électrique , formé de Steven Ansell et de Laura-Mary Carter, consistant un savant mélange indie-rock, post-punk et même rock underground US, puisant dans le style de Nirvana, Queens Of The Stone Age, Pixies ou Sonic Youth. Blood Red Shoes se retrouve alors les dignes héritiers de cette lignée qui avait été adulée lors des années 90. De ce fait, le groupe nous remémore ces âges glorieux qui ont peu à peu disparu lors de l’entrée dans les années 2000, mais aussi rappelle les premiers émois du punk british, le groupe se considérant comme tel. La forme minimaliste du groupe, constitué que de deux membres, fait aussi penser au mythique White Stripes, même si cette fois, c’est bien la fille qui est à la guitare et le gars à la batterie et non l’inverse. Tous ces éléments nous inculque une sorte de nostalgie du rock tout en nous donnant confiance en l’avenir de celui-ci, porté par des jeunes et talentueuses épaules.

Pour ce qui est des faits d’arme du groupe, celui-ci s’est formé en 2004, enchaina les EPs : Victory for the Magpie, You Bring Me Down et It’s getting boring by the sea entre autres … Tous ces titres ont rencontré assez de succès pour pouvoir se retrouver dans le premier album du groupe : Box Of Secrets, sorti en 2007. Le bouche à oreille se fait et le groupe entame une série de concerts à travers 12 pays et conscient du fait qu’ils ne doivent pas se reposer sur leurs lauriers, ils se mettent à bosser sur leur deuxième album, Fire Like This avec de nouveaux singles comme Light It Up, Don’t Ask ou Heartsink qui sortent en 2010. Tout s’accélère alors pour les Blood Red Shoes désormais, surtout quand ils se font découvrir à travers les frontières lorsque leur musique se fait entendre dans le film Scott Pilgrim Vs The World d’Edgar Wright ou dans la série Misfits. Désormais connu dans le monde anglo-saxon, on espère vivement que le groupe puisse se révéler au reste du public mondial …et peut-être passer à la radio, qui sait.

Blood Red Marvel Boy.

08
Jan
12

La Minute Rock #21: The Pretty Reckless

Votre rendez-vous musical rock bimensuel est de retour ! Après un peu de repos bien mérité (entre fêtes de fin d’années et malheureusement révisions), la Minute Rock reste là pour vous faire découvrir de nouveaux talents mais aussi redécouvrir des groupes cultes. La formule du jour sera, pour la plupart d’entre vous une découverte avec ce groupe tout nouveau tout beau venant tout droit de New York City, les Pretty Reckless. Leur son aux attraits alternatifs et hard rock fait des merveilles et mérite d’être écouté. Time for the tour !

The Pretty Reckless c’est une voix et pas n’importe laquelle, celle de Taylor Momsen, qui rappelle évidemment celles d’Avril Lavigne ou de la chanteuse d’Évanescence. Pour le look, on pourrait bien sur faire le rapprochement avec Sandy West, qui était une des premières voix féminines du rock lorsqu’elle était sur la route avec les Runaways. Ça vaut déjà le coup d’œil rien que pour cette voix follement électrique, mais ce n’estpas tout, The Pretty Reckless ne fait pas les choses à moitié et délivre du son hard rock de premier choix, un style particulièrement prolifique et cher à la ville de NY. Tout l’héritage du rock bien déchaîné est là, et quelle fierté lorsque l’on écoute le punch de la batterie ou encore la guitare qui défrise la tête !

Avec un seul album à leur actif, Light Me Up, le groupe reconnait avoir été inspiré par beaucoup d’artistes rock mythiques comme le Beatles, Oasis, Nirvana ou encore Joan Jett (l’autre leader des Runaways) et fait sa première incursion dans le showbiz en se faisant connaitre du grand public par le titre Make Me Wanna Die, qui est au générique du film super-héroïque super-réaliste Kick-Ass. Une aubaine pour le groupe qui ne tarde pas alors à sortir leur premier single et leur premier EP, le succès étant au rendez-vous. En tant que groupe possédant un grand potentiel, on les attend maintenant au tournant en espérant un nouvel album après leur tournée actuellement en cours.

The (Pretty) Reckless Marvel Boy.

31
Déc
11

Bilan 2011 de l’équipe d’Absolute Zone

Les 365 jours de 2011 sont écoulés. Et oui. Il est donc l’heure de jeter un dernier regard à cette année d’une richesse incroyable, autant au niveau culturel que politique. L’occasion pour chaque rédacteur de faire un petit bilan en parlant des choses qui l’ont marqué, aussi bien dans l’actu, au cinéma, à la TV, en BD, en musique, en littérature, en concert ou même un évènement en particulier;

Antoine (Bigorneau)

Actu: Il s’en est passé des choses cette année, et pas des moindres ! Mais pour moi, l’actualité, ou plutôt l’affaire médiatique et tout ce qui en a découlé, la plus importante de l’année est l’affaire DSK. Tout d’abord, l’affaire en elle même a été d’une violence inouïe pour le publique français, très peu habitué au système judiciaire américain, ainsi que pour la vie politique française, qui attendait le socialiste comme le Messie. La nature en elle même de l’affaire, l’accusation d’agression sexuelle sur Nafissatou Diallo, en plus d’être très grave, a soulevé quelques réalités sur le monde politique. Mais surtout, c’est ce traitement et cet engouement populaire pour cette affaire qui m’a le plus choqué. Des journalistes près à ne passer à l’antenne que des heures et des heures d’images vide de sens, à l’affut du moindre scoop, infos ou pet de travers d’un des intervenants, ou faisant des unes à la chaine sans jamais vraiment être de bon gout et, en plus, faisant des scores jamais vus. Ce traitement inédit, presque malsain, de la vie d’un homme publique, a été motivé par la rapidité de circulation de l’information sur le net, poussant les chaines et rédactions à être prêtes à tout pour doubler la toile. Tout ce ramdam a surtout permis une prise de conscience quasi immédiate pour les 3/4 des français, encore dans les choux, de l’honnêteté de la classe dirigeante. Nous n’avons pas encore assez de recule sur cet affaire pour voir ses effets à long terme de cette évènement historique, mais elle reste, pour moi; l’assassinat d’un homme sur le scène politique, la discréditation partielle du monde politique, un traitement inédit d’une affaire rythmé comme une série TV pour captiver l’attention et finalement un reflet assez déconcertant de la société occidentale.

Cinéma: L’année cinéma a été d’une richesse incroyable, créant des bouchons en salle cet été et en cette fin d’année, avec de grands succès à la fois attendus et surprenants (Intouchables, Tintin…). Le film le plus marquant, à mon humble avis, est le dernier film de George Miller, Happy Feet 2. Non, ne zappez pas déjà sur le bilan de Loun, laissez moi finir. A la fois comédie musicale incroyablement dynamique, film d’animation pour enfant d’une drôlerie absolue, quête d’identité avec comme base le rapport père/fils ainsi qu’une recherche constante de notre place dans le monde et véritable œuvre humaniste, Happy Feet 2 est une claque émotionnelle totalement inattendu (les différentes bande annonces laissant penser à une régression par rapport au déjà incroyable premier opus) d’une richesse thématique, scénaristique et de mise en scène incroyable. Le film de l’année.
BD: Beaucoup beaucoup de lecture en 2011, mais très peu qui sortent du lot à vrai dire. Celle qui m’a le plus marqué cette année, elle est récente et je ne l’ai même pas encore finie; c’est Wenesday Comics. Ce projet assez fou, de sortir en format journal 15 pages de BD chaque semaine pendant 12 semaines, une page par histoire, et de ensuite les réunir dans un hardcover übergrand format, a traversé l’Atlantique. Panini a adapté l’ouvrage en France dans une sublime édition en cette fin d’année. Chaque histoire creuse un aspect du personnage en peu de case afin de livrer des aventures intemporelles, la plus part jouant avec le format. Cela permet ainsi une créativité nouvelle pour tes artistes comme Allred (Metamorpho) ou Sook (Kamandi) qui se livre à des expériences graphiques toutes plus sublimes les unes que les autres.

Série TV: A la rentrée 2011 des séries, on faisait la tronche. Les grands networks US se sont cassé la gueule avec des projets pourtant ambitieux (Person of Interest, Terra Nova) et certaines séries ont montré des signes insistants de fatigue (HIMYM, House…). Et pourtant, avec du recule, on remarque tout de même que 2011 aura été marqué par un regain de santé pour les chaines de cables avec de nouvelles séries incroyablement ambitieuses et réussies. On notera, pêle mêle, l’incroyable Game of Thrones (HBO), la passionante The Killing US (AMC), la grande surprise de la réntrée Homeland (Shotime) et le plaisir coupable Suits (USA). Ses séries sont des cultes instantanées et sont immanquables. Chaque série fait entre 10 et 13 épisodes d’1h, alors jetez vous dessus si vous n’avez pas déjà jeté un oeil ! Un petit mot sur deux productions française notable de 2011. Platane d’abord, la cure de desRamzyfication d’Eric Judor a porté ses fruits puisque se série est incroyablement drôle et maline sur le système de production français. Et puis comment ne pas parler du phénomène Bref, le succès surprise de Canal, qui, si elle a définitivement pourri l’utilisation du mot « bref », aura permis de révéler au grand public Kyan et Navo.

Cette année 2011 fut importante pour moi, pleine d’évènements et de changements en tout genre. Et 2012 semble tout aussi passionnante, avec un festival d’Angoulême qui s’annonce grandiose, une mutation historique du marché français des comics avec l’arrivée d’Urban Comics et de nouveaux éditeurs et des films d’or et déjà attendus.

Laetitia (Loun)

Actu: L’évènement 2011 qui restera gravé dans ma mémoire, c’est le tsunami au Japon. Tant de morts, de blessés et surtout la remise en question mondiale de l’utilisation du nucléaire.
Cinéma: Le film de l’année ? Le Discours d’un Roi, de Tom Hooper. Une véritable performance de la part de Colin Firth, et la découverte d’une part de l’histoire trop peu connue et vraiment émouvante.
Livre: Le livre qui m’a le plus marquée cette année est sans aucun doute Hunger Games. Il m’a permis de découvrir l’univers des dystopies, un genre littéraire qui me passionne (comme vous avez pu le constater).
Concert: Le concert de l’année pour moi, c’est celui de Milow. En acoustique, moins de 50 personnes dans la salle… Un vrai moment privilégié !

Série TV: Cette année encore, je vote pour Misfits comme série de l’année ! Malgré le départ de Nathan, la série a su se renouveler et rester drôle du début à la fin ! Fucking Cheerleaders !
Évènement: Mon tout premier FIBD (Festival International de la BD d’Angoulême), qui m’a permis de rencontrer pour la première fois une partie de mes collègues Absolute Zoneurs. Un grand moment d’émotion (petite larme qui coule) et l’occasion de découvrir le monde de la BD, un domaine que je connais encore trop peu à mon goût.

2012 aura finalement été une année de découverte, de changements et de bouleversements, aussi bien dans l’actu que dans ma propre petite vie. Nouvelles études, nouveau boulot, nouvelle rubrique sur Absolute Zone… Un renouveau qui aura fait de 2011 une belle année pour moi, et je l’espère pour vous aussi. Alors je vous souhaite une bonne année faite de films, de mangas, de bouquins, de musique et de BDs. Tant que vous continuez à venir lire mes articles, moi, ça me va !

Clément (Marvel Boy)

Actu: Encore une année bien garnie niveau culturel et actualités ! C’est le moins que l’on puisse dire car il faudra bientôt développer des super-pouvoirs pour arriver à prendre du recul face à la déferlante de nouveautés, qui rime cette année avec qualité. Un point tout d’abord sur ce qui m’a marqué dans les médias cette année : les dix ans des attentats du 11 Septembre. Quand on est aussi jeune que moi, on se souvient de cet évènement marquant qui annonçait tout de suite la couleur en ce début de siècle. Une décennie plus tard, cela reste un tournant majeur dans notre histoire occidentale, de plus que cette année a vu la mort d’Oussama Ben Laden, une vengeance/justice douce-amère à laquelle tout le monde a assisté.
Cinéma: le film qui m’a scotché à mon siège c’est bel et bien Drive, avec la révélation de l’année Ryan Gosling, tout aussi talentueux que son équivalent irlandais Michael Fassbender qui a brillé dans le dernier X-Men, un autre de mes coups de cœur de l’année ciné.
Pour ce qui est de la musique, j’ai particulièrement apprécié la B.O. de Drive avec un titre juste parfait, Nightcall de Kavinsky et celle de 127 Heures, avec la musique toujours très juste de A.R. Rahman et le titre Festival de Sigur Ros.


BD: Étant un grand fan du tisseur en VF, je ne peux que me réjouir du retour aux commandes d’Humberto Ramos en tant que dessinateur de la série régulière The Amazing Spider-Man, c’est l’un des dessinateurs, avec John Romita Jr, qui m’a vite entrainé dans le monde dessiné du monte-en-l’air, dans la série The Spectacular Spider-Man (qui ressort en Deluxe très prochainement chez Panini Comics). Côté scénar, on est aussi à l’aube d’un renouveau, la période One More Day ayant duré trop longtemps et n’étant pas une période très intéressante chez Spidey, tout l’intérêt reposait sur un nouveau départ pour attirer foule de nouveaux lecteurs après l’event Civil War. Désormais, la série retrouve son charme sous la bannière de Big Time, qui s’enchainera avec Spider-Island, qui s’annonce très prometteur.
Série TV: la nouvelle série TV que j’ai eu plaisir à suivre est Borgia, car même si elle subit un scénario un peu faible, les intrigues de Rome sous forme de fresque historique mêlant corruption, sexe et violence ont tout pour me plaire. Et la découvert série qui m’a beaucoup plu cette année fut 30 Rock, la meilleur série humoristique que j’ai jamais regardé, je recommande vivement !

Jon (Pottio)

Votre humble rédacteur vous présente ses meilleurs vœux pour l’année 2012 avec à la clé une réussite professionnelle, familiale et tout ce qui s’ensuit. Ne vous inquiétez pas, au pire il y aura 2013 pour se rattraper. Je vous souhaite de passer un bon réveillon aussi même si je dois avouer que, pour ma part, je n’apprécie guère cet événement (et vous ?).


Quant au fameux bilan sur l’année écoulé, c’est un exercice délicat à faire d’autant que 2011 aura été chargé aussi bien au cinéma (Tintin, Mission Impossible 4, l’exceptionnel Intouchables, l’émouvant The Artist, X-Men : First Class, les déceptions Captain America ou Harry Potter…) qu’en comics (le relaunch de DC et j’en passe) et jeux vidéos (Battlefield 3 vs Call of Duty, Arkham City, L.A. Noire…). S’il fallait en mettre un en avant (je ne voudrais pas être viré par mon boss) je retiendrais donc Intouchables et L.A. Noire. On en a peut être trop fait sur le premier mais il faut saluer les goûts cinématographiques des français, jusque là prêt à suivre les pitreries de Dany Boon. Et le second parce qu’il est bon d’avoir des jeux qui sortent des sentiers battus.

Bon réveillon, bonne année et à l’année prochaine !

Karine (Trumper)

Actu: On m’a demandé de revenir sur une actualité qui m’a marqué cette année. Le seul soucis, c’est que l’actu, c’est pas mon truc. Je ne suis pas vraiment tout ça, et ça ne m’intéresse qu’en surface. Histoire de faire dans l’original, disons que la mort de Steve Jobs est mon actu. Les réactions m’ont surtout beaucoup surprise. Un tel deuil pour cet homme m’a semblé quelque peu disproportionné. Effectivement, il a marqué sa génération par un paquet de trucs cools, mais au final, il n’a tout de même rien inventé lui même. Une icône s’est éteinte, et je ne comprend toujours pas pourquoi c’était une icône. Lourde problématique.
Cinéma: J’aurai très bien pu parler de Drive, mais je me suis dit que j’allais plutôt revenir sur Submarine, qui est un des meilleurs films que j’ai pu voir cette année. Réalisé par Richard Ayoade, le film respire une douce mélancolie teintée d’humour et d’akwardness. Je ne vous cache pas que j’ai toujours eu un goût pour les films indé, et là, entre les très poétiques images et l’excellente musique les accompagnant, je n’ai pu que tomber amoureuse.
BD: Comment ai-je pu rester pendant plus d’une demi heure sans penser à ça. J’ai honte. Une BD marquante. Quelque chose qu’il faut avoir lu cette année. Ou qu’il faudra lire très vite en ce début d’année. Comment ai-je oser ne pas penser tout de suite a Incognito T.2. Brubaker/Phillips. Le duo à la base de toutes mes bds favorites. Un série du tonerre. Des dessins a tomber. Cours, roule, vole, achète, lis.
Série TV: 2 Broke Girls n’est pas la série la plus belle qui soit. Elle n’est pas la mieux réalisée. Pour ça, cette année, il y a eu Pan Am. Le fait est qu’elle est la série que j’ai regardé avec le plus de gourmandise. Fun, rythmée, a base de punch line a toutes les sauces, Kat Dennings et Whitney Cummings ont réussi à me redonner foi en la série comique simple et efficace.


Évènement: Le retour aux sources du cinéma a été assez flagrant je crois. Entre un The Artist excellent et un Hugo Cabret rendant un des plus bel hommage au cinéma de Meliès, le cinéma n’a pas eu honte de remercier le passé en le saluant avec virtuosité. Hazavanicius a particulièrement su mettre sa claque à la grande fan de comédies musicales des années 50 que je suis, et pour ça, je l’en remercie fortement.

Pour conclure l’année, je dirais que c’est une année qui a je le crois été très riche en actualités, en divers événements, mais qui ne m’a que très peu marquée. Une année riche, certes, mais une année très vite oubliée donc. D’excellentes choses que ce soit musicalement, ou cinematographiquement parlant, parmi un ras de marée de médiocrité. Après avoir passé des heures à trouver au moins 10 films qui m’ont sincèrement plu cette année, je me suis rendue compte que les choses de qualité avait été rares mais généralement si bien foutues qu’on en oublie le mauvais.
En attendant 2012 réserve un paquet de bonnes choses m’a t-on dit. J’ai hâte de vérifier ça, et ce, en commençant par découvrir cette histoire de Fille au Tatouage Dragon.

C’est avec une pointe de nostalgie sur cette formidable année que nous démarrons 2012 qui amènera son lot de surprise, on l’espère. On tenait également à vous remercier, tous les lecteurs d’Absolute Zone. Merci de nous lire, d’être présents sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter). C’est pour vous qu’on se démène à chaque article pour vous livrer votre dose d’Absolute Culture. 2011 a vu le site se développer de manière considérable, avec des collaborations toujours plus importantes autours du cinéma et de la bande dessinée ainsi que plein de nouvelles choses, rubriques et interviews. 2012 sera, on le sait d’or et déjà, aussi voir plus riche que cette année 2011 avec des mutations importantes qui, ont l’espère, vous plairont et ramèneront le plus de lecteurs. On vous aime et on veut vous faire plein de poutoux, voilà ! Que le force soit avec vous pour cette année 2012.

Toute l’équipe d’Absolute Zone.

04
Déc
11

La Minute Rock #20: Led Zeppelin

La Minute Rock revient cette semaine avec un groupe plus cultissime, tu meurs : du rock à papa bien old school, qui influence encore aujourd’hui les plus jeunes d’entre nous. De fait, Led Zeppelin a cette aura universelle par la capacité du groupe à toujours avoir exploré nombre de styles musicaux, piochant dans des références très variées, allant de la folk au reggae, en passant par le jazz, le blues ou encore le funk. Il devient alors très difficile à cataloguer ce genre de groupe et la seule chose que l’on peut dire sans se tromper c’est que Led Zeppelin remplit pleinement son contrat dans l’objectif de nous en mettre plein les oreilles !

La formation de Led Zeppelin se fait par la tentative de reformation d’un groupe antérieur, les Yardbirds. Jimmy Page, déjà à l’initiative des Yardbirds se démène pour rassembler les membres de ce dernier groupe mais au lieu de refaire tout comme avant, il fait mieux en fondant un nouveau groupe, celui que l’on connait désormais comme Led Zep. Avec déjà une bonne expérience dans le monde de la musique, il fallut que très peu de temps avant que Led Zep signe pour un contrat très avantageux avec Atlantic Records. Le groupe début très vite par la scène et ensuite par un premier album studio, sobrement intitulé Led Zeppelin. Avec un son très emprunté au blues et à la folk et comprenant des riffs de guitare endiablés, des fois sur des chansons pouvant durer jusqu’à trente minutes,  le groupe se fait remarquer et enchaine avec un deuxième album, II et un troisième, III. Toujours en gardant leur style musical des débuts, Led Zep commence à se distinguer et à aller plus loin musicalement.

Mais c’est avec leur album culte, IV, que Led Zep se révèle comme une nouvelle référence, avec des titres dont les paroles sont empruntées des écrits de Tolkien, et très emprunts d’occultisme. Le groupe est alors à son apogée. Pour éviter une rengaine, souvent fatale à certains groupes, Led Zep prend une nouvelle orientation musicale avec l’album House of the Holy, marqué par le reggae et le funk. Le groupe continue dans cette voie avec d’autres albums aux styles très variés et difficiles à appréhender, en prenant en considération leurs quatre premiers albums, qui appelle à de la nostalgie auprès des fans de la première heure. Pendant que ces albums s’enchainent, de nombreuses tragédies frappent le groupe, par des accidents de la route ou des comportements abusifs fondés sur le style de vie sulfureux du groupe. La tragédie qui aura raison du groupe sera la mort de leur batteur, John Bonham. Les autres membres du groupe, dévastés par leur perte, décident de mettre fin à Led Zeppelin.

Avec huit albums à leur actif, et des représentations scéniques dont le public de l’époque peut se targuer d’y avoir assisté, tellement leurs concerts étaient épiques, de part les improvisations excellentes et de nombreux titres jamais édités en album studios, Led Zeppelin reste encore dans les mémoire comme un groupe très important dans l’histoire du rock.

Marvel Boy, on stairway to heaven.

22
Nov
11

Brand New

Parlons un peu musique, et pas Minute Rock, pour une fois. Je l’avais déjà dit, y en a un peu ras le bol non, des groupes mythiques que tout le monde connait et été forcé d’écouter mille fois dans sa vie. Je ne critique pas, mais la musique, c’est pas que ça. Et heureusement, je suis là pour te le rappeler un peu, parce que c’est un principe qui se perd un petit peu sur ce blog. Plus de découverte musicale, rien. Tu es complétement perdu. Je le sais. Je suis ton phare. Ta lumière dans le brouillard. Ne réfléchis pas, et suis moi sur les traces de Brand New. Tu vas kiffer ta maman.

De quoi quand comment et pourquoi. Excellente question. Brand New, coup de coeur que je dois à la magie de Tumblr et aux douze mille fans qu’ils ont sur ce réseau, est un groupe rock alternatif à l’américaine. Leurs morceaux sont pop, rock, et ont parfois même des accents post-hardcore . Mais ne t’en fais pas, ne prend pas peur, rien de trop violent pour toi, je te le promet.  Cela s’explique d’ailleurs simplement que la majeure partie de la formation de Brand New se faisait avant appeler The Rookie Lot, groupe legerment plus punchy, dont le style se retrouve essentiellement dans le premier opus du groupe, Your Favorite Weapon. (2001)
Voilà rapidement, pour vous, ce que ça donne :

Bon. Si tu es encore là, c’est bon signe. Le fait est que je ne suis pas là pour me la jouer Wikipédia et te donner les dates de sorties de chacun de leurs albums. On a pas que ça a faire. Le principe, c’est de savoir si oui ou non tu as bon goût. Mon but, c’est de te coller ma musique au visage et te forcer à écouter jusqu’au moment ou tu aimeras.
Alors voilà. Je vais te mettre seulement deux morceaux histoire de ne pas te noyer dans le bon goût non plus, tu n’es plus tellement habitué à ça. Tu les écoutes, et tu me dis. Le premier sort tout droit de Déjà Vu (2003), qui est, je pense, l’album de Brand New que je préfère. Le second, lui, est tiré de  Daisy (2009), leur dernier album en date.

Si tu n’es toujours pas convaincu, je ne sais pas quoi faire de toi petit. Je te présente ma grosse obsession du moment, tu pourrais avoir un peu de respect et aimer quoi. Ce qui est bon avec Brand New c’est qu’ils ont un style vraiment à eux, que l’on reconnaît à travers des albums relativement différents les uns des autres. La musique est sombre, prenante, mais en même temps assez violente pour ne pas au choix se faire chier comme en écoutant un Coldplay ou finir en dépression comme avec Radiohead (mais n’y voyez aucune critique, la dépression, tout ça, parfois c’est cool aussi).

Pour finir, si tu viens de te prendre ta claque, et que tu as de l’argent, ce qui n’est pas mon cas, tu peux toujours aller te faire un petit séjour en Angleterre en février. Ils y joueront. Cours, vole, nage, comme tu veux. Je suppose que ça doit bien valoir le détour. Fais ça pour moi.

Karine, Trumper,
qui est sick de tes tattoos & the way you don’t appreciate Brand New.

20
Nov
11

La Minute Rock #19: Jamie Cullum

La minute rock de cette semaine a la classe ! Pourquoi ? Parce que le musicien à l’honneur aujourd’hui est unique, très talentueux et très élégant. Je veux bien sur parler de Jamie Cullum, une étoile montante dans le jazz du moment, qui maîtrise le piano comme personne. Et ce n’est pas tout car il chante aussi, et offre à son public à chacune de ses prestations son énergie et son inventivité en s’aidant de son piano comme instrument de percussion. Tout cela se fond dans un mélange des genres et des sons sans précédent.

Jeune prodige de la musique pop, tout droit sorti d’Angleterre, Jamie Cullum commence sa carrière avec rien ou presque : seulement une cinquantaine de £ dans la poche pour produire son premier album, Heard It All Before, qui ne fut tiré qu’à 500 exemplaires (qui se vendent maintenant sur internet pour des prix astronomiques). Il n’en fallut que peu pour attirer l’œil des producteurs sur le jeune talent. Ainsi, c’est avec Pointless Nostalgic, premier grand succès, que Jamie Cullum se fait connaître du public british, un public qui va s’élargir en dehors des frontières avec la sortie quelque temps plus tard de TwentySomething. Jamie enchaîne alors les scènes live et offre à ses fans des prestations sans précédent, en reprenant moult titres déjà connus comme Seven Nation Army des White Stripes ou encore Gold Digger de Kanye West. Plus tard, on le verra reprendre  d’autres artistes très connus comme Radiohead, Massive Attack, Rihanna, Gnarls Barkley, Justin Timberlake ou encore Elton John.

Avec son style épuré bien à lui, on est forcé de reconnaitre un futur prometteur pour ce jeune artiste, qui nous offre une piqure de rappel , comme quoi le Jazz est encore un univers ouvert au monde et prêt à se renouveler à tout moment. Chaque nouvel album de Jamie Cullum est synonyme d’une vent de fraîcheur musical, une aubaine pour tout ceux qui en ont assez de la soupe que l’ont nous sert sur les ondes radio. Avec un nouvel album en route courant 2012, on est impatient de découvrir comment Jamie Cullum nous séduira à nouveau et cette fois, partira peut-être à la poursuite d’une consécration mondiale. En somme, on peut lui souhaiter d’étendre son influence musicale sur d’autres continents que la belle Angleterre, et au bout de dix ans de carrière, ce serait plus que légitime.

Suited Up Marvel Boy.




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