Archive pour novembre 2008



23
Nov
08

Muhammad Ali, le boxeur du siècle.

Cassius Marcellus Clay, mieux connu sous le nom de Muhammad Ali, est né le 17 janvier 1942 à Louisville, dans l’Etat du Kentucky. Ce nom qu’il porte n’a rien d’anodin, il s’agit en fait de celui d’un général abolitioniste, qui affranchit au début du XIXème siècle ses milliers d’esclaves.

(Louisville)

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Entrainé par Joe Martin, un simple policier, le jeune garçon est déjà surdoué en sport, et ses performances sont remarquables. Déjà, on l’annonce comme la futur célébrité et fierté de son école.

En 1960, il obtient à Rome le titre olympique dans la catégorie des mi-lourds. C’est à ce moment là qu’il devient véritablement un boxeur professionnel. Il faut savoir qu’aux Etats-Unis, les boxeurs participant aux JO ne sont jamais de vrais pros. C’est justement un moyen pour eux de le devenir, et de se faire connaitre dans ce milieu assez fermé.

(Clay aux Jeux Olympiques de Rome en 1960)

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Une carrière entre ombre et lumière

Dès ses débuts, Cassius Clay étonne, par son sens du défi et son goût pour la provocation envers ses adversaires. Il gardera par ailleurs cette ligne de conduite tout au long de sa vie. De 1960 à 1963, Clay enchaine les combats professionnels en s’imposant partout sur son passage. Il fait même une exhibition contre un ancien champion du monde, Ingemar Johanson. S’il combat la plupart du temps autour de son fief de Louisville, il se fait connaitre dans le pays à partir de 1962 en participant à des réunions à Los Angeles et New York.

En battant Archie Moore par KO à la quatrième reprise, exactement comme il l’avait publiquement prédi avant la rencontre, il fait très forte impression. Il peut désormais voir clairement devant lui la route vers le titre mondial. Cette route reste pourtant semée d’embûches. Car pour la première fois de sa carrière, il est envoyé au tapis par Henry Cooper, et se blesse durant le match.

C’est désormais contre le grand boxeur de l’époque Sonny Liston que Cassius Clay doit se battre, et avec 19 combats seulement à son actif, il n’est clairement pas le favori.

Grâce à son incroyable vivacité, son jeu de jambes exceptionnel, Clay épuise Liston, gros puncher qui ne trouve pas de solutions face à un adversaire aussi rapide. Epuisé, blessé, il abandonne avant la septième reprise. C’est ainsi que le 25 fevrier 1964, Cassius remporte son premier titre de champion du monde.

(Clay assomme Liston, pour l’une des plus belles photo de sport)

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La particularité d’Ali tout au long de sa carrière était que, pour un poids lourd, il était très véloce, très mobile, ce qui dérengeait énormément ses adversaires, plus lents…

Clay conserve son titre l’année suivante face à ce même adversaire, au cours d’un match polémique que l’on soupçonne d’avoir été truqué, selon les dires des journalistes de l’époque. De 1964 à 1967, Cassius Clay, ou désormais « Muhammad Ali », domine outrageusement sa catégorie, en unifiant les ceintures WBA et WBC, étant donné que dans le système des compétitions de boxe, il y a plusieurs fédérations et donc plusieurs titres.

Cependant, les positions prises par Ali hors du ring énervent la fédération WBA qui lui retire son titre, en raison du fameux match contre Liston qui aurait été truqué. Il conserve néanmoins sa ceinture WBC  et regagne la WBA en 1967 à Houston contre Ernie Terrell, dans un combat de réunification.

(Ali frappe Terrell et regagne sa ceinture WBA)

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Les contentieux entre Ali et le pouvoir en place, au sujet de la guerre de Vietnam sont un obstacle à la carrière du champion. Condamné, il perd sa licence et son titre par la même occasion. Du haut de l’affiche, Ali est retombé au plus bas.

En 1970, il est blanchi par la cour suprême des Etats-Unis, et récupère sa licence… Sans son titre. Il n’aura alors de cesse de vouloir le récupérer, contre le nouveau champion,  Joe Frazier. Il fait quelques combats, où ses adversaires sont balayés, et le 8 mars 1971, au Madison Square Garden, il se prépare à affronter son rival, combat que les médias qualifient déjà de « combat du siècle ».

Au bout de 15 reprises, et après être allé une fois au tapis, Ali subit la première et la plus grande défaite de sa carrière. Peut-être un peu trop sûr de lui, jamais il ne trouva la solution contre un Frazier puissant et fort.

La route vers le titre de champion est désormais beaucoup plus longue pour Ali, surtout qu’il doit compter sur un autre rival: George Foreman, qui est le nouveau champion du monde, en écrasant Frazier à Kingston. 

Ali, moins médiatisé, fait son chemin en silence, et prend sa revanche sur Frazier, début 1974. Il ne lui reste que Foreman sur son chemin, pour esperer retrouver son titre perdu il y a déjà des années.

Le combat est plus que symbolique. Organisé par Don King, immense promoteur de combats, il a lieu à Kinshasa, au Zaïre, et est financé par le dictateur en place, Mobutu Sese Seko. Pourtant pas favori, Ali clame à qui veut l’entendre sa victoire et étudie le style de Foreman. Sous les acclamations des habitants, Ali entraine son endurance dans les ruelles pauvres de la capitale, fait relaté dans le film de Michael Mann sur le champion.

Au cours du match, le plus célèbre de l’histoire de la boxe, Ali se met au coin du ring et encaisse sans broncher les puissants coups de Foreman, qui s’épuise à frapper dans la garde imperméable de l’ancien champion du monde. Mais à la huitième reprise, il sort de son inertie et voit un brèche dans la défense de son rival. Il s’y engouffre et frappe à plusieurs reprises Foreman, qui s’écroule et qui se relèvera trop tard. Véritable star à Kinshasa, Muhummad Ali a réussi l’un des plus grands exploits de l’histoire du sport, et ce grâce à une tactique géniale…

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La suite de sa carrière reste le moins interessant. En effet, en déclin progressif, les performances du champion, qui perd puis regagne encore un fois son titre mondial, sont de plus en plus mitigées. Il prend sa retraite définitive en 1981, après une défaite, passée dans le désintéret le plus total de la part de la presse, qui ne s’interesse plus à Ali.

Ceci dit, son duel contre Frazier tournera définitivement à son avantage lorsqu’à Manille, en 1975, il remporte la « belle » aux points dans un chaleur épouvantable.

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Au delà du ring

Le personnage de Cassius Clay puis Muhammad Ali, son histoire personnelle, sont au moins aussi intéressants que sa propre carrière.

En effet, il est connu par son combat en faveur des droits civiques des Noirs, apparaissant souvent aux côtés de Malcolm X. Il ne nie pas ses origines musulmanes, et rejoint la « Nation de l’Islam », organisation politique et religieuse aux Etats-Unis. A cette occasion, et pour affirmer ses origines, il est rebaptisé Muhammad Ali, ce qui par ailleurs l’éloignera de son mentor Malcolm X, dont il avait par hommage choisi un nom ressemblant: Cassius X.

L’épisode la guerre du Vietman reflète bien la personnalité du boxeur. Il refuse en effet en 1966 de s’engager dans l’armée, clamant ne rien avoir contre le Viet-cong, affirmant qu’ « aucun Vietnamien ne m’a jamais traité de nègre ». Cette lui vaudra une condamnation à 5 ans de prison, dont il fera appel. Il sera par la suite innocenté en 1971 par la Cour de Justice américaine.

Ces faits, très éloignés de la façon de penser des étasuniens de l’époque font d’Ali un personnage très contrasté. Sa lutte contre la ségrégation raciale lui apportera une franche hostilité de la part de l’opinion publique dans le pays.

Un boxeur hors-normes.

Unique pour un poids-lourd, Ali était particlulièrement rapide et agile. Il fonda par ailleurs son style sur ces caractèristiques. Dans ses matchs de légende, contre Liston, Foreman ou Frazier, son sens tactique lui fut très précieux. Il avait le sens de la provocation, donnant des surnoms grotesques à ses rivaux, se moquant des journalistes… 

Dans sa jeunesse, il écrivait des poèmes sur ses adversaires en prédisant à quelle reprise il allait les mettre KO. Toujours il disait:  « Je suis le plus grand ».

Un film a adapté sa vie sur grand écran, intitulé tout simplement « Ali », de Michael Mann, avec un Will Smith transfiguré dans le rôle titre.

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Bande annonce:

Pub adidas avec des images d’Ali et de sa fille:

Oceanlook.

22
Nov
08

Xidius présente…Street Gears

Parfois, il faut savoir dépasser le ridicule pour faire certaines choses. Et puisque je n’étais pas très inspiré à l’idée de présenter ce jeu durant 15 minutes, vous allez vite comprendre le pourquoi du comment de la raison de la présence de cette phrase. Quand Xidius pète un câble et n’assume pas, vous n’avez même plus de générique et ça part vite en live. Les membres d’Absolute Zone sont déjà sur le coup et le soutien psychologique est ouvert mais en attendant, si vous voulez voir des rollers psychédéliques et un présentateur qui n’a même pas fumé, c’est dans le nouveau Xidius présente

Et si vous voulez jouer au jeu en question, on s’inscrit et on télécharge par là…

Xidius, parti se réfugier loin, très loin…

20
Nov
08

Critique ciné : Max Payne

Max Payne. Un simple nom qui à sa simple évocation donne des frissons à tous les joueurs pc qui ont parcouru les 2 épisodes d’un jeu vidéo désormais culte. Il faut dire que ça en vaut la peine : le jeu, un third person shooter, possédait une identité incroyable grâce à son scénario très développé pour le genre, son ambiance noire et glauque à souhait et son incomparable bullet time (ralentis à la Matrix), qui ici faisait ses premiers pas dans les jeux vidéos. Un univers très riche qui se retrouve adapté aujourd’hui au cinéma par John Moore dans une adaptation qui pour une fois semblait réussie, notamment avec une bande annonce plutôt aguicheuse. Semblait…Parce qu’une fois sorti de la salle, le mot espoir n’existe plus.

Tu peux prier mon petit, te gène pas...

Tu peux prier mon petit, te gène pas...

Mais pourquoi l’espoir n’existe plus allez vous me dire?! Tout d’abord, l’adaptation en elle même. Et d’un côté, les producteurs se sont quand même forcés à reprendre des éléments des jeux, dont la société Aesir dans laquelle vous retrouvez la fusillade comme dans le jeu, le personnage de Mona Sax aussi répond à l’appel et on notera que au départ le scénario est bien dans l’esprit du jeu, avec la drogue V donnant des hallucinations et tout le tralala. Seulement ce travail de surface n’est là que pour « contenter » les fans du matériau d’origine qui sont véritablement pris pour des cons par le film. Car oui, Max Payne à l’origine c’est très glauque et violent. Sauf qu’ici, on en a fait un film grand public…

Psst! Derrière toi, couillon !

Psst! Derrière toi, couillon !

Tout d’abord, l’ambiance. Soit disant glauque (il fait nuit, il neige, youhou…), l’atmosphère du film est en réalité constamment plombée par un problème qui va à l’encontre même de l’univers du jeu : c’est propre, trop propre. Comprenez : vous verrez au tout et pour tout une mini flaque de sang dans le film. La où le jeu donnait dans le trash parfois et ne lésinait pas sur les traces en guise de peinture, tout le film s’avère d’une propreté consternante. Qu’un mec se prenne une décharge de fusil à pompe ou des coups de poing dans la tronche, il sera toujours quasiment impeccable. Pareille pour la scène où Max rentre chez lui et découvre sa famille morte, les cadavres n’ont pas un défaut (sa femme est encore maquillée et coiffée à la perfection après s’être pris quelques balles dans le torse qui vraisemblablement ont disparus…) et la femme de ménage vient de passer ! Bref, c’est déjà une énorme blague de ce côté là. Ce n’est que le début…

Je fais bien la prostituée intriguée, non?!

"Je fais bien la prostituée intriguée, non?!"

Les personnages. Et de ce côté là encore, le jeu possédait une palette de personnages incroyables avec des caractères fous et charismatiques. Oui mais c’est grand public, alors on va revoir ça depuis le début vous voulez bien? Tout d’abord, Olga Kurylenko, qui sort de Quantum of Solace pour arriver dans une misère pas croyable. Son rôle : la prostituée toxico qui drague notre héros. Durée de vie dans le film : 10 minutes, pas plus. Tant pis pour elle qui était déjà apparue nue à l’écran dans le temps imparti (avec un drap par dessus bien évidemment, ces jeunes messieurs n’hésitant pourtant pas une seconde à baver devant ça…). Enfin c’est surtout un prétexte pour que notre héros rencontre Mona Sax, une femme fatale tueuse à gages qu’on croyait morte et qui semble tout droit revenue des morts plus décidée que jamais à dézinguer tout ce qui se met en travers de son chemin.. On a tué sa soeur jumelle, que voulez vous… Ca se comprend que notre inspecteur malchanceux en tombe fou amoureux. Oops, ça c’était dans le jeu ! Non parce que Mona Sax, l’un des personnages les plus dingues du jeu, a triplement changé de bord dans le film. Sa soeur n’est plus jumelle déjà. Donc à la limite, elle pourrait être énervée. Le truc, c’est que c’est devenue une petite minette faisant constamment la tronche qui a abusé du mascara et des fringues en cuir histoire d’avoir l’air un rien méchante. Non, elle fait juste gothique qui n’a rien à foutre là. Dommage. Et son interprète (Mila Kunis) se demande justement ce qu’elle fout dans le film, avec un jeu d’acteur qui restera gravé dans les mémoires. Enfin bon, la palme revient après tout…à Max. Personnage torturé, calculateur & ultra sombre à la base, il est devenu un attardé mental qui comprend rien à ce qu’on lui dit et qui fonce tête baissé en faisant une sale tronche pour sembler contrarié. Il a juste l’air con au final. Pas sûr que ça soit l’intention première de Mark Walhberg…

Je ressemble à Alicia Keys dans SmokinAces, cest dingue!

"Je ressemble à Alicia Keys dans Smokin'Aces, c'est dingue!"

On ne parlera pas du méchant qui est aussi utile et charismatique que Robin dans The Dark Knight et on va en venir à ce qui semble être le point fort du film : le scénario. Merde, j’avais oublié on avait dit grand public ! Il ne vous reste plus qu’à oublier une intrigue policière passionnante et de regarder à la place une histoire d’une platitude extrème qui vous donnera tout l’ennui que vous désirez… Mais Max Payne, c’était pas un jeu de bourrin à l’origine?! Si si, et si on avait des scènes d’actions hallucinantes tout comme dans, on serait un rien heureux… Sauf que c’est pas le cas ! Allez, il y a au grand mot deux fusillades ultra courtes dans le film dont le principal intérêt réside dans les éclats de verre qui volent à tout va. Et si le jeu était réputé pour son fameux bullet time, soyez heureux, il est toujours présent…Dans une scène qui vous tombe sur la tête d’un seul coup d’un seul et qui pour le coup est vraiment ralentie. Ca dure trois plombes juste pour un seul mec qui finira par tomber d’une estrade. Intéressant.

Je vole ! Ah non, suis juste en arrêt sur image...

"Je vole ! Ah non, suis juste en arrêt sur image..."

Finalement, il ne reste plus qu’un point qu’on aurait pu sauver : la déco ! Le jeu vous emmenait dans des endroits froids et parfois complètement atypiques (qui ne se souvient pas de la « maison » de Mona dans le second opus…), le film lui montre des endroits hype comme une surprise partie réalisée dans un appartement avec deux néons et trois bouts de placo ou des ruelles qui se ressemblent toutes. Et hormis trois plans avec de la neige qui sont esthétiquement parlant sympas, le reste est d’une pauvreté accablante et pousse à rire, quand bien même le personnage principal à des hallucinations et voit l’enfer. Ce qu’est mal fait en image de synthèse tiens. Alors un point positif dans tout ça? Non, je n’en voix aucun, pas même le coup de théâtre orchestré à la fin qui est aussi efficace que la conclusion d’un épisode de l’inspecteur Derrick ni même trois flocons de neiges jolis devant une ruelle à l’éclairage décidément sombre.
Vous pouvez en être sûr, les producteurs adaptent des jeux vidéos pour se faire du pognon encore une fois et les fans du jeu peuvent se replonger sans problème dans les deux, le film étant clairement…Un navet. Le mot est laché.

Xidius, nostalgique.

19
Nov
08

Critika n°2 : Novembre 2008

Moins d’un mois (à quelques jours certes…) après la première émission de Critika, voici un tout petit peu en avance le second numéro du mois de Novembre 2008! Mais avant de regarder ce second magazine, j’aimerais tout de même citer un chiffre qui fait plaisir : 243. C’est le nombre de visites enregistrées le jour de la sortie du premier numéro et le lendemain. Merci donc de la part de toute l’équipe pour l’engouement crée, merci notamment à CloneWeb pour le petit coup de pub et je vous laisse dès maintenant regarder cette seconde émission dont le programme est le suivant…

Débats : Mesrine, l’instinct de mort de Jean François Richet, avec Vincent Cassel & Cécile de France
Quantum of Solace de Marc Forster avec Daniel Craig & Olga Kurylenko
Hellboy 2 : Les légions d’or maudites de Guillermo Del Toro avec Ron Perlman & Selma Blair
W. l’improbable président d’Oliver Stone avec Josh Brolin & Elizabeth Banks
Mensonges d’Etat de Ridley Scott avec Leonardo DiCaprio & Russel Crowe
L’échange de Clint Eastwood avec Angelina Jolie & John Malkovich

Xidius, qui est déjà reparti au cinéma…

18
Nov
08

Trumper’s Back !

Ouais Ouais Ouais. L’emmerdeuse du groupe, la stoopid, la fille insuportable qui sert un peu a rien est de retour. Je commençais un petit peu a m’emmerder en lisant ce blog en réalité. Pourquoi ? Parce que merde quoi, c’est quand meme super sérieux, et tout et tout, et on trouve pas la moindre petite note de légereté. Noon même des videos de Xidius a la chasse au Zombies, c’est pas très très leger.  Bref, je suis là pour rattraper le coup. Je vais parler de quelque chose qui, ces derniers temps m’a quelque peu tromatisée. Enfin…Nooon. Mon petit coup de coeur du net, on va dire. Si je vous dit Velcrou, vous pensez à quoi ? Surement pas a grand chose, en réalité. On va changer ça.

Le Velcrou, c’est deux mecs qui s’éclatent a faire des videos à la con, sur dailymotion. Entre des histoires de Geek, de faux guitaristes, de pauvre ou de record du monde, on est plutot gattés. Pourtant, tout est d’une simplicité absolue. En général, un plan fixe. Un des deux est devant son ecran d’ordinateur, l’autre est derrière. Et tout est joué sur un dialogue a mourir de rire entre ces deux gars, Cowboy et Kiwi de leurs surnoms.
Sur ce, je pense qu’il est préférable De vous laisser decouvrir tout ça par vous meme.


envoyé par Velcrou

envoyé par Velcrou

J’espère que vous avez aimé. Pour la suite c’est par ICI

Tendrement,
Trumper.

16
Nov
08

Michael Jordan, le plus grand de tous…

   Qui ne s’accorderait pas pour dire que Michael Jordan est sans aucun doute le plus grand sportif de tous les temps, de par son palmares, de par son aura, de par sa classe naturelle, de par son unique talent?

Je pense à mon père, qui je le sais lira cet article, et qui me disait souvent: « moi, les sportifs, ils m’interessent sur le terrain, et pas en dehors, c’est pourquoi je ne demanderais jamais d’autographes si j’en croisais un. Mais si jamais j’ai la chance de rencontrer Michael Jordan, j’irai lui dire combien je le respecte… »

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Les débuts de Air Jordan

C’est à Brooklyn, une des cinq circonscriptions de New-York, que Michael Jordan est né, le 17 fevrier 1963. Mais en fait, c’est à Wilmington, une ville de Caroline du Nord que le futur champion passe son enfance. A la High School Emsley A. Laney de sa ville, il découvre les sports unversitaires que sont le Baseball, le Football Américain et le Basket-Ball, qui sont aussi les sports favoris aux Etats-Unis, dont la culture dans ce domaine est bien différente de celle que l’on connait en Europe.

(Wilmington)

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Pourtant, c’est bien vers le Basket qu’il se tourne et il tente alors de rentrer dans l’équipe de son école. Mais l’entraineur de l’époque le rejette, car il le trouve trop frêle, et trop petit pour évoluer à cette échelle … Mais l’année suivante, après s’être entrainé sur les Playground de sa ville, et en ayant pris quelques centimètres, il intègre l’équipe, puis le 5 majeur, et enchaine les performances de haut-niveau, à 25 points de moyenne. Très vite, il est repéré et toutes les universités se l’arrachent. Mais il décide de rester en Caroline du Nord, à Chapel Hill, où son talent éclate, en basket, mais aussi en géographie… En 1982, il se fait connaitre dans le pays entier en remportant le championnat universitaire (NCAA, deuxième championnat du pays après la NBA), et en marquant le panier de la victoire pour son équipe. l’histoire du joueur est en marche…

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La NBA, les Chicago Bulls (1).

En 1984, après avoir remporté le titre olympique avec l’équipe américaine, composée des meilleurs universitaires, il se présente à la Draft, cérémonie permettant aux jeunes joueurs des universités d’être recrutés par des équipes NBA, et il est choisi en troisième position par l’équipe des Chicago Bulls.

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Dès sa première saison, il marque considérablement les esprits en inscrivant en moyenne 28 points, distribuant plus de 5 passes décisives, récupérant plus de 5 rebonds, par match. Il est seulement le deuxième Rookie  (joueur effectuant sa première saison en NBA), à réaliser de telles performances. La saison suivante est marquée par une grave blessure, mais il revient très fort en 1986 et réussit à inscrire cette année là 37 points par match, soit le meilleur total des vingt denières années. C’est en 1991, que, enfin, Michael Jordan touche la consécration. Son équipe remporte le titre NBA face aux Los Angeles Lakers de « Magic » Johnson, l’immense joueur des années 1980. Il aussi élu MVP (meilleur joueur) de l’année, et des finales. Les deux saisons suivantes sont marquées par deux nouveaux titres, contre les Portland Blazers, et les Phoenix Suns.

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En 1992, les Etas-Unis remportent le titre olympique à Barcelone, en alignant une équipe hallucinante, tassemblant les meilleurs joueurs du monde. Hormis Jordan, Magic Johnson, Clyde Drexler, « Pat » Ewing, Larry Bird, Scottie Pippen, Charles Barkley, Karl Malone composent entre autre la « Dream Team », sans aucun doute la meilleure équipe de tous les temps. Ils gagnèrent leurs matchs avec un écart moyen de 44 points, et leur supériorité fut telle que le coach ne demanda aucun temps mort durant la compétition.Michael est au sommet se son art, il est incontestablement le meileur joueur du monde.

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Une courte retraite

 Pourtant au zénith de sa gloire, en octobre 1993, Michael Jordan annonce qu’il arrête le basket. La raison qu’il évoque pour justifier son retrait est « un manque de motivation ». En effet, MJ a déjà tout gagné, et il ne se trouve plus de défis. Mais la mort de son père, assassiné durant l’été 1993, aura sans doute déclanché cette décision. Il se tourne un temps vers le baseball, mais c’est un échec total…

 

La NBA, les Chicago Bulls (2)

La retraite aura été de coute durée, car il revient, par les simples mots « I’m back », durant de la saison 94-95, dans son équipe fétiche des Chicago Bulls. Malgré une défaite cette année là en Playoffs contre les Orlando Magic, MJ est bien de retour.

La saison suivante est la consécration d’un travail déquipe dans sa totalité. Les Bulls remportent le titre NBA, portés par un Jordan revenu quasiment à son meilleur, suite à une saison historique, la meilleure de l’histoire, le club totalisant 72 victoires, pour 10 petites défaites. Car mis à part His Airness, les Bulls peuvent compter sur l’excellent Scottie Pippen, ou le fantasque Denis Rodman. A eux trois, ils forment un trio légendaire, aussi efficace offensivement que défensivement. On oublie d’ailleurs souvent que Michael Jordan fut en 1988 élu meilleur défenseur de la ligue.

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En 1997 et 1998, Chicago remporte encore le championnat NBA, et à 35 ans, Michael Jordan peut quitter les parquets en star, en étant devenu le plus grand joueur de l’histoire de la NBA.

 

L’ultime come-back

Pourtant retraité, Michael Jordan ne quitte pas pour autant le monde du Basket-Ball, et devient un des principaux actionnaires du club des Waschington Wizards.

Mais le désir de retrouver les parquets le titille de plus en plus, et, « pour le plaisir » de rejouer, comme il dit, il décide de rejouer avec l’équipe de Wizards, qu’il gérait jusqu’à présent. Il passe alors deux saisons de plus sur les parquets, en tournant à plus de vingt points de moyenne, un exploit pour un homme de 40 ans, contre des « petits jeunes de 25 ans ». Il parvient même à réaliser de performances incroyables, avec un match où il rentre plus de 50 points.

En 2003, il prend sa retraite définitive.

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La légende vivante du basket

Le jeu athlétique et spectaculaire de Michael Jordan aura sûrement servi de transition entre celui des années 80 et celui qui est pratiqué aujourd’hui, résolument plus porté vers le sensationnel.

Il est difficilement imaginable de trouver meilleur athlète que Michael Jordan. pour ceux qui en doutent, regarder cette vidéo sur les concours de dunks qu’il remporta et ce fameux saut de la ligne de lancer franc.(il est ici opposé à Dominique Wilkins, spécialiste du dunk)

Ce qui fit la réputation, ce fut son jeu incroyablement aérien, comme en témoignent ses surnoms que sont Air Jordan et His Airness. Cette capacité à rester dans l’air plus longtemps que n’importe qui faisait de lui un joueur spectaculaire et efficace. dans la première vidée, vous allez voir un top 10 des meilleurs actions réalisées par le joueur. Dans la deuxième vidéo, regardez bien le saut de Michael pour un shoot à 3 points décisif, et celui de son défenseur, qui s’élève après lui, et retombe avant lui. C’est particulièrement impressionant.

Tous les adversaires et les partenaires de Michael Jordan le reconnaissent tels qu’il le mérite, comme Larry Bird, ce grand shooteur à trois points, légendaire joueur des Boston Celtics, qui dit à propos de MJ:

« Ce soir, j’ai vu Dieu. Il était déguisé en Michael Jordan. » lors de ce match, il avait inscrit 63 points.

Joueur décisif, au palmarès énorme (voir en dessous), Michael Jordan est loin d’avoir trouvé son héritier, tant les meilleurs joueurs du monde en ce moment n’évoluent pas dans la même sphère.

Voici la vidéo de son dernier panier avec les Bulls, panier qui offrit le titre à son équipe.

Palmares

  • Meilleur « rookie » : 1985.
  • Champion de la NBA  : 1991, 1992, 1993, 1996, 1997 et 1998 (Chicago Bulls).
  • Meilleur marqueur de la saison  : 1987 (37,1 pts de moyenne), 1988 (35 pts), 1989 (32,5 pts), 1990 (33,6 pts), 1991 (31,5 pts), 1992 (30,1 pts), 1993 (32,6 pts), 1996 (30,4 pts), 1997 (29,6 pts), et 1998 (28,7 pts).
  • Meilleur joueur de la saison (MVP) : 1988, 1991, 1992, 1996 et 1998.
  • Meilleur joueur des finales (MVP) : 1991, 1992, 1993, 1996, 1997 et 1998.
  • Meilleur défenseur de la saison : 1988.
  • All-Star Game : 14 participations (3 fois MVP : 1988, 1996, 1998).
  • Vainqueur du Slam Dunk Contest : 1987 et 1988 face à Dominique Wilkins.
  • 11 sélections dans la All-NBA Team .
  • All-NBA First Team : 1987,1988,1989,1990,1991,1992,1993,1996,1997,1998.
  • All-NBA Second Team : 1985.
  • 9 sélections dans la All-Defensive Team .
  • All-Defensive first Team : 1988,1989,1990,1991,1992,1993,1996,1997,1998.
  • All-Defensive Second Team :1987.
  • Autres épisodes notables

    En 1996, MJ a tourné dans un film délirant, avec les Loney Tunes, dont Bugs Bunny. C’était cool, et ça donnait ça!

    Regardez aussi cette pub avec MJ… Contre Mj!

     

     

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    Oceanlook, qui aurait adoré se lever la nuit pour regarder les matchs des Bulls.




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