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25
Sep
11

La Minute Rock #16 : Pink Floyd

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures, et quand on cherche du bon vieux rock bien rétro, on a tendance à se tourner vers les groupes qui ont vécu. Et le groupe de cette semaine est culte, et a marqué de son empreinte les décennies de 1960 à 1990. Ce groupe, ce sont les Pink Floyd, qui a connu un immense succès pendant des années et encore aujourd’hui, déclenche des grands moments de nostalgie chez certains. Le rock à papa est de retour dans la Minute Rock et ça va cartonner !

Ce n’est pas pour rien que Pink Floyd s’est crée dans les années 60 car le style des débuts du groupe est considéré comme planant, voir psychédélique. Rappelons que c’est l’époque où la jeunesse se dévergonde, un moment propice pour le rock qui prend un souffle nouveaux au fur et à mesure que la société brise les chaînes du conservatisme bien pensant et oppressant. Pendant que les Beatles présentent le Sergent Pepper et que les Stones voient des arc-en-ciels partout, Roger Waters, Syd Barett et David Gilmour s’initient au rock, à la folk et au Rythm&Blues, mais ce n’est qu’en 1966 que le groupe est fondé et qu’il se produit à Cambridge. Leur musique se démarque alors par leur style psyché-rock, qui fait sensation au Royaume-Uni avec leur premier album The Piper at the Gates of Dawn, mais qui n’arrive pas à s’exporter.

Parmi les membres du groupe, Barett est le plus vulnérable, car sous l’emprise de LSD, il commence à souffrir de schizophrénie. Il n’est alors plus apte à jouer, et si il avait beaucoup contribué au premier album, ce ne fut pas le cas pur le second, A Saucerful of Secrets sorti en 1968. Jusqu’en 1973, le groupe s’adonne à des expérimentations musicales sans précédant, entre composition de bandes originales de film, entretenant des contacts avec le réalisateur de génie, Stanley Kubrick. On retiendra les albums qui ont marqué la carrière des Floyd, Atom Heart Mother en 1970 et Meddle l’année suivante. Là encore, le groupe se démarque des autres de l’époque pour son rock avant-gardiste et original.

Mais le meilleur reste à venir avec la succession de quatre albums qui ont fait la renommée mondiale du groupe, je veux bien sur parler de The Dark Side of The Moon, Wish You Were, Animals, et The Wall. le premier est un album-concept très connu pour le titre phare, Money, et pour sa pochette qui représente un prisme effectuant une décomposition de spectres lumineux. C’est un peu sous le fardeau du regret que l’album Wish YouWere Here, dont la chanson-titre évoque l’absence de Barett. Animals est un album assez porteur niveau opinions sur la société, le groupe étant aussi connu pour exprimer leur avis sur ce qui les entoure. Ce message est encore plus porté par l’album The Wall qui prône l’idée que l’artiste doit établir un mur entre lui et son être social (qui est trop dépendant pour être libre).

Malheureusement, le groupe se désunit peu à peu, Waters prend de plus en plus de liberté avec le groupe et veut passer sur le devant de l’affiche, éclipsant les autres membres du groupe. Cette influence de Waters se constate notamment dans l’album The Final Cut. Gilmour n’est pas de l’avis de son camarade et reprend les rênes en 1986, et ainsi commence le début de la fin pour Pink Floyd, qui n’a plus que son nom pour lui. La flamme du groupe s’éteint et même si certains ont tenté de la ranimer, aucun n’a réussi.

Le titre du groupe qui m’a le plus marqué est sans surprise le plus grand succès du groupe, la chanson mondialement connue et maintes et maintes fois reprise et remixée, Another Brick in the Wall. Énergique, portant un message méchamment rock et rebelle, cette chanson est un hymne à révolte contre l’oppression de la société qui pèse trop sur les épaules des jeunes, graciée par un très bon solo à la guitare.

Hey teacher, live the kids alone !

Marvel Boy, an another brick in the wall.




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