Posts Tagged ‘Ultimate Spider-Man

20
Juin
10

Les sorties comics de juin, ça envoie du lourd.

Ce mois de juin est surement le mois le plus chargé en sorties de l’année. Que ce soit du côté de Panini Comics, de Milady Graphics ou même de certains éditeurs qu’on aurait pas venu venir, tous sortent la grosse artillerie qui restera dans les rayons durant tout l’été. Petite sélection dans ce flot de sorties !

Commençons par le plus gros éditeur de comics en France, j’ai nommé Panini Comics. L’éditeur continue la majorité de ses séries, en sortant les tomes 2 de The Losers et Jonah Hex (Qui ont tous deux des macarons « La bande dessinée dont le film est tiré » alors que ils ont tous deux étaient repoussé à une date inconnu), mais également le tome 4 de l’extraordinaire série de Warren Ellis et John Cassady, Planetary. On peut noter également la sortie de Daredevil Noir, 4ème ouvrage de cette ligne (je reviendrai dessus dans quelques jours avec un invité) et la réédition de la première partie d’Avengers Forever, considérée comme la meilleure histoire des vengeurs.

Mais le vrai gros coup de poing de Panini, c’est le lancement d’un nouveau magasine bimestriel, attendu depuis un petit moment par les fans, déçu de la fusion des revues Superman et Batman à la suite du crossover Infinite Crisis, j’ai nommé Batman Universe ! (excusez, c’est l’émotion) Remettons les éléments dans son contexte : Batman est « mort ». Enfin, tout le monde le croit mort. Mais il a, en réalité, après avoir été touché par des rayons Omega de Darkseid (durant le crossover Final Crisis), atterrit dans le passé, à la préhistoire. C’est donc l’occasion rêvé de relancer le héros en France. Le premier numéro accueil une magnifique histoire en deux parties de Neil Gaiman et Andy Kubert qui rend hommage au personnage, mais également le premier volet de la série Batman: Battle for the Cowl signé Tony Daniel visant à designer un nouveau protecteur de Gotham. Ce nouveau magasine est le parfait ouvrage pour les lecteurs novices de se mettre à l’univers DC. Un must have ! Tant qu’on parle de Batman, Panini réédite l’œuvre de Grant Morrison et Dave McKean, Arkham Asylum. Bon, et parce que c’est cool, ya aussi Ultimate Spider-Man numéro 2, parce que c’est toujours aussi bien que le 1. (Quoi ? J’ai oublié Kick Ass 2 ? Nan nan, c’est juste que c’est nul.) Donc pour conclure, du gros, du trèèèès gros ce mois de juin chez Panini. (Je crois que je vais mettre quelques temps à tout avoir moi.)

Du côté de nos amis Milady Graphics, seulement deux grosses sorties, mais pas des moindres. Tout d’abord, le second volet des aventures du canadien Scott Pilgrim. Après un premier tome très très sympathique, qui installait une intrigue pour le moins originale et qui présentait ses personnages assez habilement, ce second tome, en rajoutant un passé au héros mais surtout en développant un peu plus la psychologie de certains personnages, rends l’histoire encore plus riche, tout en livrant également quelques scènes de combat assez savoureuses. L’ouvrage commence sur un flash back racontant le passé de Scott au lycée, une séquence un peu maladroite où les ellipses s’enchainent sans réelle cohérence mais qui va permettre d’expliquer un peu plus le comportement de certains personnages (notamment Kim). Comme pour le premier tome, ce second volet mélange toujours aussi bien le teenage movie et la gros délire geek avec des combats et des personnages toujours aussi bien écrit et attachant. Même si certains éléments arrivent sans prévenir, cela reste toujours aussi sympathique, fun et frais. J’attends avec impatience le 3° tome, mais surtout l’adaptation d’Edgar Wright.

L’autre grosse sortie, c’est No Hero, de Warren Ellis et Juan Jose Ryp, 2nd partie de son triptyque sur les super-héros chez Avatar Press. L’histoire ce place dans un monde où un homme, Carrick Masterson, a découvert, dans les années 60, que la molécule du FX7 pouvait donner des pouvoirs aux individus. Il va alors former une super équipe qui s’appellera d’abord Levellers, avant d’être renommé la Front Line. En 2011, plusieurs membres de de cette équipe se font tuer. C’est alors que Joshua Carver se fait remarquer afin de devenir à son tour un super héros. Mais jusqu’où peut-il allé pour en devenir un ? Ce comics s’inscrit dans l’œuvre de Ellis comme celle qui pousse à bout le concept et le symbole du super-héros (symbole qui est ici réduit complètement à néant, comme dans la plus part  de ses œuvres). Ultra gore, mais sans être gratuit comme pouvait l’être Black Summer (critiqué ici pour ceux qui l’ont raté), le scénario est intelligent et amène une réflexion sur le monde d’aujourd’hui. Certes, cela ne vaut clairement pas certaines œuvres du sir comme The Authority, mais ça à la mérite de livrer une conclusion de haute volée (c’est le cas de le dire) et d’être de bonne facture.

Mais il ne faut pas croire, même les éditeurs pas habitués à sortir du comics s’y mettent afin de manger une petite part de ce marché qui semble si lucratif. On d’abord le droit chez Akileos à la fin de la série The End League de Rick Remender (également scénariste de Punisher) et est dessiné par le prodigieux Eric Canete. (Enter The Mandarin) La grosse surprise sort de chez Le Lombard, qui se met à la traduction avec Freak Angels, de Warren Ellis (encore lui !) et Paul Duffield. A la base, c’est un web comics, et l’éditeur français a eu la bonne idée de traduire cela et de le proposer dans une belle édition soignée. (mais si vous êtes un rat et que vous savez lire en anglais, cliquez ici.)

Du lourd, du très très lourd ce mois ci donc. Vous n’avez plus qu’à faire votre choix, (ou vous faites comme moi, vous braquer les vieilles que vous croisez et vous prenez tous). De toute façon, ya rien au ciné… Ah, Xidius me tape et me dit le contraire… Autant pour moi !

Bigorneau VS. The World

07
Juin
10

L’univers Ultimate est mort… Longue vie à Ultimate Comics !

L’univers Ultimate, c’était 4 séries, des dizaines de mini-séries, et surtout, un premier crossover immonde qui a plus foutu le bordel plutôt que de donner un réel plaisir de lecture. Mais malgré ça, l’univers Ultimate, c’est tout de même 133 épisodes de Ultimate Spider-Man, avec des hauts et des bas, mais toujours aussi plaisant à lire, et surtout 2 saisons d’Ultimates (je vous en parlais ici), chef d’œuvre absolue revisitant avec brio les figures emblématiques de la Maison des Idées. Et on peut remercier Brian Michael Bendis et Mark Millar pour ces deux œuvres.  Et c’est ces 2 hommes qui s’occupent de relancer l’univers, avec l’aide de Warren Ellis, un autre grand nom des comics (même plus grand que les 2 précédents). On était donc en droit de s’attendre à de la bonne qualité. Et il ya du  bon. Mais surtout du moins bon. Critique des 3 titres Ultimate Comics, Ultimate Spider-Man (vol.2), Ultimate Avengers et Ultimate HS Armor Wars.

6 mois après la vague qui a ravagé tout Manathan et tué un grand nombre de héros, Peter Parker, qui a failli y passer aussi, a repris un cours de vie à peu près normal malgrès quelques radicaux changements. Nouvelle petite amie, nouveau job… mais surtout nouveau méchant en ville, ainsi qu’un nouveau mystérieux justicier. C’est sans compter bien sûr, la présence de Spider-Man au milieu des festivités.

Brian Michael Bendis, visiblement gêné par Ultimatum qui l’a empêché de continuer ses plans pour l’avenir de la série, se force presque, dans ce relunch, à ajouter de la nouveauté. Certains éléments sont très clairement là pour montrer que la situation a changé, cela étant, bien évidemment, pour attirer un nouveau public (public qui n’est pas venu, à en croire les chiffres américains). Du coup, on assiste à une avalanche de nouvelles situations.Cela étant, le scénariste n’étant pas un manche, il arrive tout de même à rendre le tout sympathique et fluide.

La fluidité est surtout due au nouveau dessinateur arrivé sur la série : Daivd LaFuente. Ce dernier, auteur de la mini série Hellcat mais aussi d’un annual du premier volume d’USM, apporte un style « manga » qui colle plutôt bien au récit, très penché ado-kikoo-lol-superhéros par moment (mais bon, il est au lycée, donc c’est un jeunz !). A la fois tout en rondeur (c’est simple, on dirait que Spidey à un casque sous son masque (ou pris la grosse tête)) et en dynamisme, son dessin apporte tout de même de fabuleuses scènes d’action ultra efficaces. Et pour rajouter une couche à tout ça, Justin Ponsor y ajoute ses couleurs assez claires pour un résultat très agréable à lire (encore heureux).

Au final, ce Ultimate Spider-Man (vol.2) #1 est une très jolie surprise, plaisant et plein de promesse pour la suite, mais toujours un poil trop cher (à côté d’un Spider-Man qui fait le double de page pour le même prix).

Annoncé comme le dernier Ultimates HS avant de laisser la place à un Ultimate Avengers HS plus approprié, ce 11° numéro de la revue accueil la première série post-Ultimatum : Ultimate Armor Wars. Réalisée par Warren Ellis, habitué des mini-séries Ultimate, et Steve Kurth, cette saga en 4 partie s’inspire grandement de la saga Armor Wars originel, de David Michelinie, Bob Layton et Mark D. Bright (réédité récemment par Panini Comics).

Après la vague d’Ultimatum, Tony Stark revient à New York pour récupérer du matériel se trouvant dans d’anciens bureaux de son entreprise. Mais il va être doublé par un autre individu en armure, se faisant appeler le Fantôme. Aidé par Justine Hammer, la fille de son père (bah ouais), Iron Man va alors partir en croisade contre ceux qui ont dérobé sa technologie.

Premier récit complet se déroulant après les évènements qui ont tué la ligne Ultimate pour ensuite la faire renaitre, Ultimate Comics : Armor Wars a tout de même un gout de déjà vu, mais surtout, de déception.

Warren Ellis (La trilogie Ultimate Galactus, Ultimate Human) met en scène un Tony Stark toujours plus alcoolique contre son pire ennemi : sa propre technologie. Peut-être est-ce due à la taille du récit, trop court, mais cette mini-série est bourrée de raccourcis scénaristiques trop visibles. On regrettera que Ellis n’exploite pas davantage le trafic de la technologie Stark afin de laisser place à l’histoire d’amour entre Tony et Justine (qui sent le réchauffé à 3 kilomètre et qui n’apporte pas grand chose au récit, à part lors du final) et laisser uniquement quelques petites et timides scènes d’action sans grand intérêt. Et c’est surement la chose que l’on regrettera le plus d’ailleurs.Le potentiel assez jouissif de votre de grosses batailles entre Stark et sa technologie utilisés par d’autres est totalement fichu en l’air par la direction prise par l’histoire. Une histoire qui va creuser dans le passé de Stark, ce qui n’est pas vraiment utile non plus. Malgré ça, on repèrera ci et là quelques bonnes idées du scénariste, hélas non exploitées par la suite.

Pour ce qui est du dessin, le dessinateur Steve Kurth fait le boulot, et même plus. Ses planches sont assez réussis et diablement efficace, et son style n’est pas sans rappeler un certain Brian Hitch. Seulement, il subsiste toujours quelques problèmes de proportion et quelques détails, assez gênant comparé au niveau du reste.

Malgré tout les défauts que l’on peut trouver à cette mini série de commande, par un Warren Ellis plutôt inspiré mais qui n’a pas la place de s’exprimer, le tout reste une lecture passable, vite lu et vite oublié.

L’histoire début seulement trois semaines après les évènements d’Ultimatum. Alors que Hawkeye et Captain America déjoue les plans de l’AIM, un mystérieux personnage nommé Crâne Rouge va révéler à l’étoile américaine qu’il est… son fils ! Cap va réagir assez brutalement à cet annonce et  va s’enfuir, devenant alors un fugitif. C’est alors que Nick Fury va monter une équipe afin de retrouver le symbole des USA.

Mark Millar revient à l’univers Ultimate, et on était en droit de s’attendre à quelque chose qui ressemble à peu prêt à Ultimates. Le problème étant que en plus d’être très bien écrit et magnifiquement mis en image par Brian Hitch, c’était inattendu. Là, en plus d’être attendu, c’est nul. Le scénario est assez mal écris et enchaine les incohérences, comme par exemple la raison totalement injustifié pour laquelle Cap s’enfuit. Certains éléments contredisent même son travail sur Ultimates. Malgré une scène de combat assez sympa et qui pose la problématique du premier arc, le récit se révèle inintéressant. On peut toujours jeter la pierre à Jeph Loeb qui a saccager l’univers Ultimate, il n’empêche que Ultimate Avengers ne rappelle en rien Ultimates, si ce n’est uniquement nous rappeler quel période c’était.

Pour le début du titre, Marvel a fait appelle à Carlos Pacheco, connu pour son magnifique travail sur la série Avengers Forever (considéré comme l’une des meilleures histoires de Vengeurs). Là encore, on était en droit de s’attendre à en prendre plein les yeux. Et encore une fois, on est déçu. Le dessin est assez moche, à part pour certaines planches assez dynamiques. Alors que son style sur Avengers Forever ou Superman était frais et très sympathique, ici, il fait plus penser à du Greg Land torché en 2min. On est là encore, très loin du Brian Hitch de Ultimates, tant certaines planches passent pour du boulot d’amateur.

Vous l’aurez compris, ce Ultimate Avengers 1a (il existe un 1b, mais juste la couverture change) est une réel et grosse deception, nous faisant regretter le Mark Millar du début des années 2000 où il avait encore quelque chose à prouver.

En conclusion, cette nouvelle ligne Ultimate déçoit par son manque d’originalité. Si il n’y avait qu’une série à retenir, c’est Ultimate Spider-Man, même si on préférais voir Bendis sur la série régulière. D’autres séries arrivent, comme le New Ultimates de Jeph Loeb et Frank Cho, ou encore le très attendu Ultimate X de Jeph Loeb et Arthur Adams.

Antoine Bigorneau, the new boss of the Zone.




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