Posts Tagged ‘Ultimate Comics

07
Juin
10

L’univers Ultimate est mort… Longue vie à Ultimate Comics !

L’univers Ultimate, c’était 4 séries, des dizaines de mini-séries, et surtout, un premier crossover immonde qui a plus foutu le bordel plutôt que de donner un réel plaisir de lecture. Mais malgré ça, l’univers Ultimate, c’est tout de même 133 épisodes de Ultimate Spider-Man, avec des hauts et des bas, mais toujours aussi plaisant à lire, et surtout 2 saisons d’Ultimates (je vous en parlais ici), chef d’œuvre absolue revisitant avec brio les figures emblématiques de la Maison des Idées. Et on peut remercier Brian Michael Bendis et Mark Millar pour ces deux œuvres.  Et c’est ces 2 hommes qui s’occupent de relancer l’univers, avec l’aide de Warren Ellis, un autre grand nom des comics (même plus grand que les 2 précédents). On était donc en droit de s’attendre à de la bonne qualité. Et il ya du  bon. Mais surtout du moins bon. Critique des 3 titres Ultimate Comics, Ultimate Spider-Man (vol.2), Ultimate Avengers et Ultimate HS Armor Wars.

6 mois après la vague qui a ravagé tout Manathan et tué un grand nombre de héros, Peter Parker, qui a failli y passer aussi, a repris un cours de vie à peu près normal malgrès quelques radicaux changements. Nouvelle petite amie, nouveau job… mais surtout nouveau méchant en ville, ainsi qu’un nouveau mystérieux justicier. C’est sans compter bien sûr, la présence de Spider-Man au milieu des festivités.

Brian Michael Bendis, visiblement gêné par Ultimatum qui l’a empêché de continuer ses plans pour l’avenir de la série, se force presque, dans ce relunch, à ajouter de la nouveauté. Certains éléments sont très clairement là pour montrer que la situation a changé, cela étant, bien évidemment, pour attirer un nouveau public (public qui n’est pas venu, à en croire les chiffres américains). Du coup, on assiste à une avalanche de nouvelles situations.Cela étant, le scénariste n’étant pas un manche, il arrive tout de même à rendre le tout sympathique et fluide.

La fluidité est surtout due au nouveau dessinateur arrivé sur la série : Daivd LaFuente. Ce dernier, auteur de la mini série Hellcat mais aussi d’un annual du premier volume d’USM, apporte un style « manga » qui colle plutôt bien au récit, très penché ado-kikoo-lol-superhéros par moment (mais bon, il est au lycée, donc c’est un jeunz !). A la fois tout en rondeur (c’est simple, on dirait que Spidey à un casque sous son masque (ou pris la grosse tête)) et en dynamisme, son dessin apporte tout de même de fabuleuses scènes d’action ultra efficaces. Et pour rajouter une couche à tout ça, Justin Ponsor y ajoute ses couleurs assez claires pour un résultat très agréable à lire (encore heureux).

Au final, ce Ultimate Spider-Man (vol.2) #1 est une très jolie surprise, plaisant et plein de promesse pour la suite, mais toujours un poil trop cher (à côté d’un Spider-Man qui fait le double de page pour le même prix).

Annoncé comme le dernier Ultimates HS avant de laisser la place à un Ultimate Avengers HS plus approprié, ce 11° numéro de la revue accueil la première série post-Ultimatum : Ultimate Armor Wars. Réalisée par Warren Ellis, habitué des mini-séries Ultimate, et Steve Kurth, cette saga en 4 partie s’inspire grandement de la saga Armor Wars originel, de David Michelinie, Bob Layton et Mark D. Bright (réédité récemment par Panini Comics).

Après la vague d’Ultimatum, Tony Stark revient à New York pour récupérer du matériel se trouvant dans d’anciens bureaux de son entreprise. Mais il va être doublé par un autre individu en armure, se faisant appeler le Fantôme. Aidé par Justine Hammer, la fille de son père (bah ouais), Iron Man va alors partir en croisade contre ceux qui ont dérobé sa technologie.

Premier récit complet se déroulant après les évènements qui ont tué la ligne Ultimate pour ensuite la faire renaitre, Ultimate Comics : Armor Wars a tout de même un gout de déjà vu, mais surtout, de déception.

Warren Ellis (La trilogie Ultimate Galactus, Ultimate Human) met en scène un Tony Stark toujours plus alcoolique contre son pire ennemi : sa propre technologie. Peut-être est-ce due à la taille du récit, trop court, mais cette mini-série est bourrée de raccourcis scénaristiques trop visibles. On regrettera que Ellis n’exploite pas davantage le trafic de la technologie Stark afin de laisser place à l’histoire d’amour entre Tony et Justine (qui sent le réchauffé à 3 kilomètre et qui n’apporte pas grand chose au récit, à part lors du final) et laisser uniquement quelques petites et timides scènes d’action sans grand intérêt. Et c’est surement la chose que l’on regrettera le plus d’ailleurs.Le potentiel assez jouissif de votre de grosses batailles entre Stark et sa technologie utilisés par d’autres est totalement fichu en l’air par la direction prise par l’histoire. Une histoire qui va creuser dans le passé de Stark, ce qui n’est pas vraiment utile non plus. Malgré ça, on repèrera ci et là quelques bonnes idées du scénariste, hélas non exploitées par la suite.

Pour ce qui est du dessin, le dessinateur Steve Kurth fait le boulot, et même plus. Ses planches sont assez réussis et diablement efficace, et son style n’est pas sans rappeler un certain Brian Hitch. Seulement, il subsiste toujours quelques problèmes de proportion et quelques détails, assez gênant comparé au niveau du reste.

Malgré tout les défauts que l’on peut trouver à cette mini série de commande, par un Warren Ellis plutôt inspiré mais qui n’a pas la place de s’exprimer, le tout reste une lecture passable, vite lu et vite oublié.

L’histoire début seulement trois semaines après les évènements d’Ultimatum. Alors que Hawkeye et Captain America déjoue les plans de l’AIM, un mystérieux personnage nommé Crâne Rouge va révéler à l’étoile américaine qu’il est… son fils ! Cap va réagir assez brutalement à cet annonce et  va s’enfuir, devenant alors un fugitif. C’est alors que Nick Fury va monter une équipe afin de retrouver le symbole des USA.

Mark Millar revient à l’univers Ultimate, et on était en droit de s’attendre à quelque chose qui ressemble à peu prêt à Ultimates. Le problème étant que en plus d’être très bien écrit et magnifiquement mis en image par Brian Hitch, c’était inattendu. Là, en plus d’être attendu, c’est nul. Le scénario est assez mal écris et enchaine les incohérences, comme par exemple la raison totalement injustifié pour laquelle Cap s’enfuit. Certains éléments contredisent même son travail sur Ultimates. Malgré une scène de combat assez sympa et qui pose la problématique du premier arc, le récit se révèle inintéressant. On peut toujours jeter la pierre à Jeph Loeb qui a saccager l’univers Ultimate, il n’empêche que Ultimate Avengers ne rappelle en rien Ultimates, si ce n’est uniquement nous rappeler quel période c’était.

Pour le début du titre, Marvel a fait appelle à Carlos Pacheco, connu pour son magnifique travail sur la série Avengers Forever (considéré comme l’une des meilleures histoires de Vengeurs). Là encore, on était en droit de s’attendre à en prendre plein les yeux. Et encore une fois, on est déçu. Le dessin est assez moche, à part pour certaines planches assez dynamiques. Alors que son style sur Avengers Forever ou Superman était frais et très sympathique, ici, il fait plus penser à du Greg Land torché en 2min. On est là encore, très loin du Brian Hitch de Ultimates, tant certaines planches passent pour du boulot d’amateur.

Vous l’aurez compris, ce Ultimate Avengers 1a (il existe un 1b, mais juste la couverture change) est une réel et grosse deception, nous faisant regretter le Mark Millar du début des années 2000 où il avait encore quelque chose à prouver.

En conclusion, cette nouvelle ligne Ultimate déçoit par son manque d’originalité. Si il n’y avait qu’une série à retenir, c’est Ultimate Spider-Man, même si on préférais voir Bendis sur la série régulière. D’autres séries arrivent, comme le New Ultimates de Jeph Loeb et Frank Cho, ou encore le très attendu Ultimate X de Jeph Loeb et Arthur Adams.

Antoine Bigorneau, the new boss of the Zone.

06
Jan
10

L’année comics 2009 vue par Bigorneau (2/2)

Allez, allez, allez !! On est au taquet, il neige, il fait froid, on fait la gueule, c’est les soldes, mais c’est surtout l’heure de la seconde partie du bilan comics made in Bigor’ de l’année 2009. Allez, allez, on commence de suite :

  • Ce n’est qu’un au revoir univers Ultimate

Il y a 9 ans, Brian Michael Bendis (Daredevil, New Avengers, Powers)  crée l’univers Ultimate avec sa série Ultimate Spider-Man. 9 ans plus tard, Joe Quesada, alors rédacteur en chef de Marvel Comics, décide qu’il faut faire le ménage, afin de le faire re-partir à 0. Il décide alors de mettre Jeph Loeb aux commandes de ce renouveau. Aïe, grosse erreur. En effet, ce renouveau, qui sera un crossover en 5 parties appellé Ultimatum (wouaaah, quel jeu de mot !), va en réalité se transformer en grosse blague meurtrière. Au lieu de signer une aventure intéressante qui permettrait de faire partir l’univers Ultimate d’un bon pied, non, il décide que tuer des super-héros, c’est drôlement mieux. En plus, avec un David Finch qui dessine ses personnages comme des drogués en manque de testostérone, le tout un est un bon plan pour vomir ses tripes. Encore heureux que, à côté de ce massacre, on ait eu le droit à la mini série Wolverine vs Hulk, qui, elle, est un régal (surtout pour les yeux, grâce à Leinil Yu). Enfin bon, en 2010, le « renouveau » de l’univers Ultimate arrive, avec Ultimate Comics Spider-Man en avril (par Bendis et David Lafuente) et Ultimate Avengers en mai (par Millar et Pacheco)…

  • C’est la crise, ma bonne dame !

DC Comics est tellement mal publié en France, que lorsque j’ai fait le bilan de 2009, j’ai oublié cet éditeur. ‘fin bref, l’année a été assez chargé pour DC. Ça commence avec le début de Final Crisis, dans les pages de DC Universe HS, troisième et dernière crise (Identity Crisis ne compte pas). Scénarisé par Grant Morrison (All Star Superman) et dessiné par J.G. Jones (Wanted), ce crossover, attendu comme la suite directe de Infinite Crisis, se révèle beaucoup plus complexe. La saga n’est pas terminée encore en France, on en reparlera ici. Ensuite, gros évènement chez DC, c’est bien sûr la saga Batman RIP, du même Morrison. Publié dans les pages du bimestriel Superman & Batman, cette saga n’est pas encore finie, elle aussi… Un nouveau bimestriel est sorti, Trinity, par Buisek et Bagley. Vous l’aurez remarqué, DC en France, c’est le pet. Encore que, DC Universe, le seul mensuel de DC en France, nous a permis de savourer l’excellente série Green Lantern, écrite par Geoff Johns.  Mais il n’y a pas que le kiosque dans la vie, il y a aussi les librairies. On a eu le droit à une jolie réédition de Superman For All Season, de Jeph Loeb (c’est surement pas le même que celui décrit en haut, parce que ici, ça déchire) et Tim Sale (c’est un petit peu sa faute à lui, aussi, quand même.). On aussi eu le droit a 2 tomes de la série The Spirit avec la fin du run de Darwyn Cooke (New Frontier).  Une année assez chargée, mais avec le passage de DCU en bimestriel et la fin de Trinity en France, 2010 ne fera visiblement pas la part belle à l’éditeur de Superman…

  • et plein de bonnes (autres) choses !

 

Bon, c’est bien joli tout ces grands titres là, mais bon, ya d’autres trucs de biens qui sont sortis. D’abord, la réédition de Daredevil par Bendis et Maleev au format Deluxe. Pour ceux qui n’ont pas les 100% Marvel (comme moi), cette réédition tombe à point nommé, surtout que c’est une grosse tuerie cosmique (oui, rien que ça). Pour l’instant, il n’y a que 3 tomes de publié chez Panini. Restons du côté de la librairie avec la sortie de Spider-Man Noir, réécriture des origines du personnage… dans les années 30. On a aussi eu le droit à Umbrella Academy chez Delcourt, très beau comics mélangeant X-Men et une ambiance à la Hellboy (grâce au dessin de Gabriel Bà). Je vous avez déjà parlé de Milady Graphics, et bien cette année a été un peu leur année, avec, entre autre, Jungle Girl, Black Summer ou Empowered. On leur souhaite tout le succès qu’ils méritent pour 2010. Côté kiosque, on a eu de très très belle chose, entre le magasine X-Men qui, grâce à la série Uncanny X-Men, par Brubaker, Fraction, Land et Dodson, reprend de l’intérêt, ainsi que le bimestriel Marvel Universe qui nous a régalé avec Nova, Guardians of the Galaxy ou encore le début de War of Kings. A l’occasion des nombreuses adaptations de comics au cinéma, les éditeurs français ont, pour surfer sur la vague créée par le film, publié les œuvres originales, comme Clones, ou Witheout. Plein de choses quoi.

 

On a beau râler, mais cet année 2009 était géniale, bourrée de bons comics, de bons films, de bonnes musiques, mais l’année 2010 s’annonce très trèèès bien ! Entre Angoulême, Iron Man 2, Jonah Hex, Ultimates Comics, Siege… on va être serviiis \o/

 

Bigorneau, qui vous souhaite une bonne année 2010 :)




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