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06
Nov
10

Californication : Sex, Drug & Rock ‘n’ Roll

Comme vous l’avez constaté dernièrement, ici, sur Absolute Zone, on aime bien les séries. De plus, on apprécie des séries sortant un peu de l’ordinaire, ce fut le cas pour des séries hors-du-commun comme Dr.House, Lost, Scrubs ou des encore des sitcoms hilarantes telles que How I Met Your Mother, The Big Bang Theory … Il sort tellement de nouvelles séries chaque années que c’est difficile de faire le tri parmi celles-ci, cependant certaines retiennent l’attention du spectateur en lui proposant plus de sang (True Blood), plus de violence (The Shield), plus de mystères (FlashForward) ou plus de sexe. C’est ce dernier point qui nous mène à nous pencher sur une série aussi aguicheuse que très bien écrite, la bien-nommée Californication.

Pour ceux qui n’auraient pas eu vent de cette série, on dira simplement que c’est l’histoire d’un écrivain , Hank Moody, qui doit jongler entre son addiction aux femmes et à la drogue, son ex Karen dont il est toujours follement amoureux et son rôle de père auprès de sa fille Becca. Bien que l’on puisse trouver la série un peu trop extravagante au départ, on se laisse emporter par l’alchimie entre les personnages principaux et ceux plus secondaires qui sont tous écrits avec une grande justesse. Les dialogues se révèlent toujours captivants et le spectateur est vraiment bien servi côté répliques par le personnage principal interprété par David Duchovny (ex-Fox Mulder de la célèbre série des années 90 The X-Files) qui a une répartie pour le moins impressionnante, n’hésitant pas à dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. On pourrait croire que Californication ne se focalise que sur le personnage principal et sur rien d’autre, alors qu’il n’en est rien car cette série parle avant tout d’une famille fragilisée par le tempérament pour le moins particulier du père de famille, on ne suit pas donc juste Hank Moody mais tous les personnages qui le côtoient, de la famille en passant par ses amis, les femmes qui ont fini dans son lit et bien sûr ses ennemis.

On remarque au fil des premiers épisodes que la série, à l’instar de son personnage principal, est régie par trois mots d’ordre qui lui donnent cette atmosphère et ce charme sans qui elle n’aurait pas été un si grand succès. Ces trois mots sont : Sexe, drogue et Rock ‘n’ Roll.

Le statut controversé de la série vient essentiellement du premier mot d’ordre de celle-ci, car en effet les déboires sexuelles d’ Hank Moody sont souvent à la base de diverses intrigues plus ou moins farfelues qui rendent la série unique en son genre. Ce genre de situations restent courantes tout au long de la série, elles sont toujours traitées avec humour et en général, tout ce finit bien pour le romancier le plus déglingué de Los Angeles.

Juste en général, car Hank Moody reste très humain et a souvent des hauts et des bas, surtout des bas car il espère toujours récupérer sa vie d’avant. Et lorsque les femmes ne lui suffisent plus, il se réfugie dans la consommation de stupéfiants et d’alcool en grande quantité. Il est donc évident que le personnage est en roue libre, dans un chemin menant vers son auto-destruction.

La seule chose qui le retienne de sombrer est son amour pour sa fille de 13 ans avec qui il partage la passion du Rock. Ce dernier mot d’ordre est omniprésent dans la série et ceux qui possèdent une culture rock s’amuseront à retrouver toutes les références et les hommages nombreux laissés ici où là. Cette ambiance Rock ‘n’ Roll se retrouve dans chaque épisode à travers la bande-son qui ravira tous les fans de rock des années 60-90 (The Rolling Stones, The Beatles, Bob Dylan, Black Sabbath, Elton John, The Beach Boys …)

Cette série unique en son genre regorge de bonnes idées, de situations très humoristiques, de dialogues très bien construits mais se trouve aussi dotée d’une histoire qui met l’amour familial au-dessus de tout, représenté comme but ultime pour Hank afin de le sauver de lui-même. On croise rarement de séries de ce genre qui nous surprend tout aussi bien dans sa tendance provocatrice que dans le jeu des acteurs, dans la fraicheur que dégage l’histoire ou encore dans le plaisir que l’on a de suivre tous ces personnages si singuliers.

Marvel California Boy.


11
Juin
10

Empowered, une vraie super-héroïne ! (ou pas)

Le mélange entre culture américaine et nippone devient de plus en plus courant et à la mode. Cela avait commencé il y a un petit moment avec quelques références par ci par là (comme les ninjas dans Wolverine, ou Ronin de Frank Miller), mais depuis quelques temps, de plus en plus d’œuvres américaines font l’alchimie de ces deux cultures, avec une histoire très américaine dans l’esprit mais avec des dessins très inspirés par le manga. L’artiste Adam Warren (Gen13, Titans : Scissors, Paper, Stone, The Dirty Pair) est justement l’un des premiers à avoir réalisé des œuvres mélangeant ces cultures. Et Empowered s’inscrit dans cette optique, parodiant allègrement le monde super héroïque et ses codes avec un dessin très manga et cartoony. Cette série, sortie aux USA chez Dark Horse à partir de 2007, et qui en est déjà à son 5° tome, débarque en France chez Milady Graphics. Deux tomes sont déjà parus, dont le dernier très récemment. C’est donc l’occasion de parler de cette série, au bilan très mitigé…

L’histoire, c’est celle d’Empowered, blonde à forte poitrine, idiote, complexée et accessoirement super-héroïne. Et comme toutes les super-héroïnes, elle a un costume moulant. C’est même la source de ses pouvoirs. Le problème, c’est que dès qu’il se déchire, la miss perd ses pouvoirs. Et bien évidemment, il se déchire très facilement. Ce qui va entrainer un enchainement de situations cocasses où le personnage va se retrouver vulnérable. Et c’est tout le principe de l’œuvre.

Pour tout vous avouer, avant même d’ouvrir le bouquin, j’avais un apriori négatif sur la série. Ça sentait vraiment le manga débile et porno sans intérêt à part pour les gamins de 10ans qui découvrent leurs corps et qui ne connaissent pas internet. Mais j’étais tout de même curieux par cette série qui durent quand même depuis 3 ans. Et finalement… C’est pas si mauvais que ça…

Il se trouve que le comic book est drôle. Entre la Super Bande qui est un ramassis d’égos sur pattes, l’héroïne principale aussi bête que ses pieds et qui arrive toujours à se mettre dans des situations improbables… Cette série étonne par son ton frais et comique. D’abord présentée comme une succession de petit sketch de 5pages drôle et sexy (mais le tout restant un minimum correct… du moins au début), plus l’on avance dans l’histoire, plus certaines éléments vont devenir récurrents (le sbire petit ami, la ninjette, le prince-démon…) pour finalement former une véritable trame narrative avec des enjeux (rarement importants, quoi que…). Et ça tiens à peu prêt debout. A peu prêt, parce que plus on avance, plus ça vire dans le hentai gratuit. De scènes plutôt sexy où l’héroïne est à moitié nue, mais toujours pour amener quelque chose, on passe à des scènes de sexe sans réelle justification (comme ce chapitre dans le tome 2 entièrement dédié… au postérieur de l’héroïne. Hé oui.). Certains diront que c’est le but de l’œuvre, mais je trouve dommage de gâcher un récit assez intelligent (oui oui, ya des éléments vraiment intéressant) qui parodie le comic ‘ricains tout en leur rendant hommage, avec des fantasmes bondages ou autre…

Encore heureux que le dessin reste très agréable. En effet, Adam Warren adopte un style manga-cartoony assez plaisant, tout en rondeur, en visage ultra expressif… et en noir et blanc, ce qui renforce l’aspect manga et rends de manière générale les scènes beaucoup plus dynamique.

Vous l’aurez compris, le plus gros problème de Empowered, c’est la contradiction entre les scènes débiles, gratuites et lourdingues (à force), et les scènes très bien écrites, qui apportent des enjeux et creusent la psychologie des personnages (comme la fin du tome 2, qui est à l’image de ce que devrait être la série) Mais malgré cela, il y a de bonnes idées, mais un côté hentai assumé (après, faut que ce soit son délire) (et je sais que c’est le votre, bande de coquinous !). Et puis de toute façon, le tome 1 coute que 12,90€ et fait 250pages, autant dire que c’est donné.

Bigorneau, qui aime la Wild Rubharb (ouais, aucun rapport)




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