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Avr
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Incontournables des 90’s…Play

Back to the incredibles ! Bonjour à toutes et à tous, je me présente! Xidius, créateur de la « Amazing & Musical Time Machine », inventée dans le but de vous permettre à vous, citoyens du 21ème siècle, de retourner quelques années en arrière et de redécouvrir les albums qui ont marqués la fin du siècle précédent. Aujourd’hui, un album dont vous avez sûrement entendu parler ou dont la musique vous a déjà chatouillé les oreilles puisqu’il se trouve que l’album du jour a été une source sans fin de réutilisations dans la pub et autre. Appelons donc Moby pour qu’il appuie sur Play !

Richard Melville Hall de son vrai nom n’était pas à son premier coup d’essai en 1999 puisque ce musicien livrait alors son 6ème album. Véritable touche à tout étant passé par le Punk, la techno ou encore l’éléctro, l’homme dont l’ami d’enfance était un certain Robert Downey Jr. fit son chemin durant toute la décennie 90, en passant de B.O de jeux vidéos à tubes éléctros (dont l’ultra célébré Hymn) avant de changer de maison de disque en 1999 et de livrer une bombe qui allait exploser les records de vente et dont l’influence fût telle que c’est le premier album de l’histoire de la musique dans lequel chacune des chansons est sous licence commerciale, pour utilisation audiovisuelle ou marketing. Quand on écoute l’album, on comprend vite pourquoi…

Honey et sa note entêtante de piano sonne déjà que le son est ultra accrocheur et pose ce qui va faire le génie de Moby sur tout son album. En prenant des rythmiques purement House et en y greffant des sons d’influences aussi variées que le Gospel, la Soul, le blues, le folk et le rock, le musicien livre une Pop à l’efficacité instantanée et dont la plus grande force sur cet album pourtant dense (18 chansons au compteur) est de réussir à faire de chaque chanson un véritable tube dont on se souvient très facilement. Car dans ce qui semble être un ensemble de chansons très complexes dans leurs constructions par la multitude de samples et autres, il se dégage étonnement une simplicité d’ensemble permettant de toucher un public ultra large. Ainsi, on se souvient tous de Find My Baby et de son « Wooooo! » avec les violons finales, Why Does My Heart Feel So Bad? en a touché plus d’un grâce à la voix incarnée d’Alan Lomax (qui chante aussi sur les deux titres précités et l’excellent Natural Blues), le refrain de South Side nous revient immédiatement à l’esprit et la transe de Machete nous a tous surpris tant elle tranche radicalement avec les autres morceaux, s’imposant comme un retour aux sources pour un auteur à l’œuvre ample, comme le montre encore Guitar, Flute & Strings, chanson instrumentale très posée. Le Bodyrock ultra pop et son refrain inoubliable a aussi marqué nos esprits (on ne compte plus le nombre d’utilisations variées de la chanson) et il en est de même pour le piano de Run On inspiré par le chant traditionnel God’s Gonna Cut You Down, également reprise par Johnny Cash. Mais parler de Play sans évoquer ces moments oniriques et atmosphères ultra relaxants serait un crime et là dessus, le bougre sait y faire comme il le montre avec My Weakness, Down Slow, Inside et surtout, le titre incontournable : Porcelain, avec ses violons tout aussi lancinants que fascinants.
Play est ainsi un disque qui a marqué l’insconscient collectif de par sa sur-utilisation dans nombre de domaines, chose qui lui a permis de cartonner à ce point. En l’état, c’est aussi l’une des preuves de la réussite de ce disque dont beaucoup de chansons vous reviendront en tête à son écoute et ce même si c’est la première fois.

Xidius




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