Posts Tagged ‘noël

30
Oct
11

La Minute Rock #18: Oasis

Non, non, non, nous allons pas parler aujourd’hui d’une boisson avec sucres ajoutés, mais bel et bien d’un groupe phare des années 90, bien connu pour ses multiples tubes et son duo fondateur, les frères Gallagher, Liam et Noel. Fervent défenseur de la britpop et du rock alternatif, Oasis fait partie de ces nouveaux groupes de rock aux sonorités lancinantes et poétiques. Pour faire simple, difficile, en tant que fan de musique d’être passé à côté de l’Oasismania.

Très inspirés par des groupes fondateurs du rock comme les Beatles,  et en particulier John Lennon, les Stones, les Pink Floyd, les Who ou encore David Bowie et Bob Dylan, le groupe originaire de Manchester s’est vite fait une réputation dans le milieu de la musique pour ensuite avoir influencé les Killers, les Artic Monkeys, Coldplay et j’en passe … Cette notoriété remarquée s’est faite par un son particulier et propre à Oasis, aux accords puissants, à la fois simples et mélodieux.

L’histoire du groupe commence en 1991 quand Liam Gallagher remplace le chanteur du groupe The Rain, il est vite rejoint par son frère Noel qui se propose guitariste, étant très impressionné par les performances scéniques de son frère. Devenant même le leader naturel du groupe, Noel met sur la table ses propres compositions, qui impressionnent déjà. Après deux ans de répétitions, le groupe se fait remarqué et sort deux singles : Supersonic et Shakermaker, qui se classent bien dans les tops des ventes au Royaume-Uni. Mais le succès fut pour la première fois retentissant avec la sortie du morceau Live Forever et de l’album Definitely Maybe en 1994. Déjà lors, le groupe se forge une réputation digne des plus grands groupes de rock : abus d’alcool, drogues, disputes , saccages de chambre d’hôtel … L’album Whatever sort en 1994, et s’écoule rapidement chez les disquaires, pendant que le groupe est en pleine tournée américaine.

Dans la course au succès, Oasis se trouve un adversaire : le groupe british Blur. Les deux groupes se bataillent alors les premières places des classements musicaux même si le buzz médiatique est plus inventé que réel. Tout cela n’empêche pas Oasis de sortir courant 1995 le célèbre album What’s The Story Morning Glory qui propulse le groupe dans la haute stratosphère musicale mondiale en proposant des titres ultra-connus comme le culte Wonderwall, Don’t Look Back In Anger, Morning Glory ou encore Champagne Supernova. Oasis est alors au sommet de sa popularité.

Or, c’est à partir de 1997 que les choses se gâtent. En effet, après un départ retentissant du côté de la critique et des fans, l’album Be Here Now, pourtant fort des titres Stand By Me ou All Around The World, finit par lasser et le groupe est décrié à la fin de la tournée de l’album éponyme. S’annonce alors une longue traversée du désert pour le groupe, qui décide de se calmer au niveau de leur comportement qui dépassent alors toutes les limites. Les albums s’enchainent et se ressemblent, le groupe ne sachant plus quoi faire pour revenir dans le cœur de leurs fans. Il a fallu attendre 2005 pour qu’Oasis revienne en force, avec leur album Don’t Believe The Truth et le single Lyla. Les concerts affichent très vite complet et la nostalgie et de nouveaux sons font d’Oasis le groupe qui remonte la pente. Et cela s’avèrera d’autant plus vrai en 2008 avec la sortie de leur huitième album : Dig Out Our Soul. Ce dernier est encore un succès et à ce moment, tout portait à croire que le groupe avait encore de beaux jours devant lui. Malheureusement, une énième dispute fraternelle entre Noel et Liam s’avère fatale au groupe lorsque Noel annonce son départ définitif au festival Rock-en-Seine de 2009. Et c’est bien dommage pour un groupe aussi talentueux de finir de cette façon, surtout que le retour du groupe annonçait de très bonnes choses. De son côté, Noel avance seul, comme le prouve la sortie de son album solo, High Flying Birds.

Ma chanson préférée d’Oasis se trouve sur l’album Be Here Now, et a pour titre Don’t Go Away, qui commence avec une mélodie à la guitare inoubliable et qui résonne comme une blessure , l’amertume du départ d’un proche à qui on dirait de ne pas s’en aller. Une mélodie puissante et accompagnée de paroles lourdes de sens.

07
Jan
11

Epic Mickey & Darksiders

En ces périodes de fêtes de fin d’année, vous avez surement reçu un jeu vidéo de la part de ce gros barbu rouge. Et bien figurez-vous que moi aussi. Grâce à ce cher vieux actionnaire de Coca Cola, j’ai pu jouer aux jeux Epic Mickey (sur Wii) et Darksiders (sur PC, mais aussi PS3 et X360)

Avant même qu’il ne soit aussi célèbre, Mickey entre par accident dans le laboratoire du sorcier Yensid, en traversant un miroir. Le sorcier était en train de créer un monde pour les personnages oubliés de Disney, dont Oswald le lapin chanceux, à l’aide de peinture magique. Profitant de son absence, Mickey voulut essayer, mais créa par inadvertance le Fantôme noir. La souris s’enfuit. Les années passent, et Mickey connait la gloire et la fortune. Un jour, toutefois, il est entrainé de force dans le monde créé par Yen Sid. L’univers créé par le sorcier avait pendant ce temps été dévasté par le Fantôme, avec l’aide du Savant Fou (The Mad Doctor).

Epic Mickey, sorti sur Wii en décembre 2010, est le fruit de la collaboration de Warren Spektor (Deux Ex) et de son studio de développement Junction Point Studios et du scénariste de comic book Peter David (Hulk, X-Factor). Comme résumé plus haut, l’histoire plonge le plus célèbre personnage Disney, Mickey dans un univers à la limite du glauque, très sombre, semblable à des limbes, complètements dévastées. Et c’est ce qui fait l’originalité du jeu. L’univers est très sérieux, presque adulte, bien loin des dernières aventures télévisuelles du personnage, et fait appelle à tout un pan de l’univers Disney maintenant oublié des mémoires et qui pourtant font parti des premières créations de Walt Disney. L’originalité est également présente dans le gameplay. Même si le jeu apparait comme un jeu de plateforme classique, l’utilisation de la peinture pour réparer des objets, ou du dissolvant pour en faire disparaitre, va amener plein de possibilités, et va même jouer sur la façon dont se comporte Mickey au fil du temps et sur l’histoire du jeu en elle-même. Car Peter David a écrit plusieurs fins possibles au jeu, en fonction de votre utilisation de la peinture, ou du dissolvant, ainsi que des décisions prises au cours du jeu. De plus, chaque niveau est ponctué par un mini niveau en 2D assez sympathique, qui apporte une fraicheur entre deux niveaux aux décors sombres. A noté également le soin apporté aux graphismes, très beau pour une Wii, mais qui prouve que la console de Nintendo arrive un peu en fin de vie, et que une Wii HD ne serait pas de refus.

Mais, malgré son lot de qualité indéniables, le jeu possède, hélas  un gros défaut qui plombe une bonne partie du plaisir de jeu : la caméra. Cette caméra se place très mal dans des phases de combats mais également dans certaines phases de plate forme assez délicates où vous devrez sauter avec précision pour éviter de tomber dans un bain d’acide. Non seulement, ce problème énerve, mais il donne un mal de crâne atroce, à certains moments, lorsque la caméra part dans tous les sens. Un défaut assez regrettable, d’autant plus que Warren Spektor a fait preuve d’une mauvaise fois assez déconcertante en disant qu’« il n’existe pas un jeu qui ne me pose pas problème au niveau de la caméra si vous me le laissez trente secondes dans les mains. »

Mais à part ce problème, Epic Mickey se révèle être un bon, voire très bon, jeu. Explorant le passé des créations de ce cher et grand Walt Dinsey, avec nostalgie et hommage, le jeu apporte du nouveau aux jeux de plate-forme. Un must have pour tous les fans de ce cher Walt.

Trahi par les forces du mal, Guerre (War dans la version originale), le premier Cavalier de l’Apocalypse, est accusé d’avoir violé la loi sacrée en provoquant une guerre entre les Cieux et l’Enfer. Dans le carnage qui a suivi, les forces démoniaques ont vaincu les Anges et se sont installées sur Terre. Traîné devant le Conseil Ardent, Guerre est condamné pour ses crimes et ses pouvoirs lui sont retirés. Déshonoré et seul face à sa mort, Guerre reçoit l’opportunité de retourner sur Terre pour rechercher la vérité et punir les responsables.

Sous les conseils de ce cher Xidius et profitant des soldes Steam, je me suis procuré, grâce aux sous du gros barbu (encore lui) ce Darksiders : Wrath of War, qui s’est révélé grandiose. Beaucoup de testeurs ont comparé le jeu à un mix entre Zelda et God of War, et ils ont bien raisons. Niveau gameplay, le jeu oscille entre phase d’exploration dans une Terre dévasté, où rodent différentes créatures de l’Enfer, et grosses bastons avec ces dites créatures. Sans être aussi démentiel dans la violence et le gore comme pouvait l’être GoW, Darksiders donne également dans les grandes scènes de combat assez impressionnantes, avec un Guerre monstrueusement charismatique et puissant. Et là où GoW devenait lassant dans ses combats démentiels contre des dieux de 12km de haut, l’essentiel du jeu ne réside pas dans les combats. Une grande partie du jeu est consacré à l’exploration des maps, villes complètements dévastés ou entres des Enfers, ayant pour but de trouver clés, objets ou âmes, qui seront utiles pour la suite de l’aventure. Le système d’amélioration et d’achats de compétences/armes est d’ailleurs plutôt bien foutu. A noter également que le niveau de difficulté globale est assez moyen, avec certains passages ou boss assez faciles, mais d’autres niveaux assez ardu niveau timming. Parlons de graphismes maintenant. Les designs du jeu ont été réalisés par Joe Madureira (Ultimates 3, Battle Chasers) et sont tous simplement sublimes. Les décors de New York dévastés sont de toute beauté, et retranscrivent bien l’ambiance de désolations. Le design des personnages et des créatures est également très réussi, cohérent et retranscrit bien le sentiment de frayeur et de puissance.

Vous l’aurez compris  le jeu est une vraie réussite, une vraie surprise, une nouvelle référence dans le genre action/aventure qui a su piocher dans le meilleur des genres. Bon, fin voilà, jetez-vous dessus, en plus il est disponible à une petite trentaine d’euros sur Steam.

Epic Bigor

24
Déc
10

Zombie Christmas !

En ce 24 décembre, veille de cette magnifique fête qu’est Noël, nous ne sommes pas à l’abri d’une invasion de zombies. Hé oui. C’est pour cela que je vous propose un petit guide de survie en vidéo pour avoir les bons réflexes lors de ce réveillon.

Merci à Arkham pour cette petite découverte. Sur ce, je vous souhaite un bon réveillon (parce que oui, Noël c’est le 25, pas le 24) et surtout, restez en vie !

Welcome to Bigorland

20
Déc
10

Absolute Podcast, spécial Noël !

Bonjour à toutes et à tous !

Cette semaine, je vous propose un podcast de circonstances, consacré à noël. Au programme, une critique de Raiponce, un petit rappel de quelques films de noël et mon top 10 sorties DVD 2010 !

Bonne écoute !

25
Déc
09

Merry Christmas Absolute Readers !!!!!

HO HO HO ! De la part de toute la sainte équipe de ce super site que vous aimez tous (on le souhaite du moins), je vous souhaite un joyeux noël à tous et espère que vous avez ou que vous êtes en train de passer de bonnes fêtes de Nowel, cette célébration magique à base de sapins et de cadeaux en tout genre.
Vous avez sûrement remarquer qu’effectivement cette semaine, aucun article musical n’avait encore vu le jour. Et pour faire d’une pierre trois coups, non seulement on vous souhaite Noël mais en plus, on fait de l’actualité musicale avec l’arrivée sur le net d’un, excusez moi le terme…
Putain de beau cadeau !!!!

A moins de ne pas lire ce blog ou d’avoir manqué ceci, cela ou encore ça, non seulement vous savez qu’on adore (euphémisme) Nine Inch Nails mais surtout que Trent Reznor est un mec vachement sympa, à l’image de la communauté de fans qui l’entoure. C’est pour cela que le bougre s’était permis de lâcher 500 Go de vidéo live HD (remember),  faute de pouvoir sortir un vrai dvd pour une sombre histoire de droits. Mais quand la communauté NIN s’attaque au projet de donner une jolie forme à tout ça, ce n’est pas pour déconner et c’est pour cela qu’en cliquant sur la pochette ci-dessus, vous pourrez télécharger gratuitement le live Another Version of the Truth tiré de la tournée 2008 Lights in the Sky complètement folle avec des effets de scène tout bonnement monstrueux! Les bougres de l’équipe This One is on Us ont tellement bien fait leur boulot que vous pourrez voir l’ensemble sous différentes formes, puisque le tout est téléchargeable soit pour un Blu-Ray (qualité HD au rendez-vous), soit pour un DVD double-couche, simple couche, pour PS3, iPod, Quicktime, Apple TV ou encore tout simplement sur Youtube à cette adresse où vous pourrez voir le résultat intégralement!
Bref, on se dépêche de télécharger le format qui nous contient, d’imprimer une belle cover, de graver le tout et de ranger ce beau live dans nos dvdthèque, après l’avoir mis à fond sur le home cinéma.
MERRY CHRISTMAS MY FRIENDS !!!

Xidius

01
Nov
09

Santa Claus is coming to town !

Bon, c’est bon, mangez vite vite vos bonbons, éteignez les bougies, faites de la soupe au potiron, oubliez la Zombie Walk, parce que dans moins de deux mois, la période que tout le monde attend avec impatience. Trêve de blabla, pas de naissance de petit Jésus, Noël c’est surtout les cadeaux, la bouffe et la famille (et la beuverie 6 jours plus tard). Le gros rouge va passer votre cheminée et si vous avez été sage, il vous apportera même des cadeaux.

penelopeb

copyright PenelopeB

C’est donc le moment de faire le point cadeau de l’année, aussi connu sous le nom de « j’ai pas d’idée, je sais pas quoi demander ». Et c’est donc l’occasion pour moi de vous faire une petite liste des choses à demander au papa Noël (ne vous inquiétez pas, je reviendrais si vous êtes en galères pour justement, des trucs à offrir). Vous pouvez donc mettre en pratique à peut près tous mes articles.
Petit récapitulatif :
Au niveau bouquin, si vous n’avez pas peur de commander par le net (et à l’étranger, quoiqu’on les trouve sur priceminister), je ne saurais que vous conseillez l’excellentissime comics Scott Pilgrim. Niveau BD j’ai pu lire le très bon Happy Sex de Zep (attention, à ne pas mettre en mains de mineurs, mais genre vraiment hein) et le tome 3 des Notes de Boulet. Mais aussi du texte sans images avec Solo, de Michka Assayas.

HappySex_01

Niveau DVD, n’hésitez pas, pour les plus jeunes, Brendan et le Secret de Kells, et pour toute la famille, My blueberry nights. Mais surtout, je peux aussi vous parler des sorties fin d’années. Ces petits salauds de la Fnac (mais si, vous savez, l’antre du mal) nous ont ressortis les coffrets habituels de fin d’année, Retour vers le futur à avoir absolument, la Trilogie Indiana Jones (quoi? y a eu un 4?), les coffrets Star Wars, Jurassic Park et j’en passe.
Les grosses sorties à ne pas manquer des prochains mois, en premier bien sûr, les deux films de l’année : Ponyo sur la falaise, avec une jolie édition fnac accompagnée d’un story-board du film, et Là-haut, le dernier chef d’oeuvre de Pixar (en attendant Toy Story 3!) qui ne bénéficie que d’une pauvre édition simple (mais un joli blu-ray). N’oubliez pas aussi que Coraline est sorti.

fnac-rotf-special-edition-two-disk
Vous voulez du bourrin? De l’action? Des robots et des nichons? 3 films pour vous : Hyper-tension 2, avec Jason Statham, un GTA avec des acteurs. L’excellent Star Trek de J.J. Abrams, et surtout, SURTOUT, de l’action et des robots qui se tapent dessus pendant 2h30, avec un scénario proche du néant, je veux bien sûr parler de Transformers 2! (Ceci n’est pas ironique).
Continuons sur la fnac, allez. Ces bouges en veulent à notre argent. Ils ont sortis des sublimes coffrets qui en feront bavé plus d’un. Hormis la magnifique réédition de Blanche-neige et les sept nains, ils ont lancé une gamme de produit « Coffret Culte », de la taille d’un vinyle (comédie musicale, Brad Pitt, Johnny Depp, DiCaprio, Scorsese, Sean Penn, Romy Schneider), chaque coffret contenant 8 films et un set de photos.
Et ce n’est pas fini. Cette année, Autant en emporte le vent, Le Magicien d’Oz et Casablanca bénéficient d’un traitement de faveur.

5051889008781

Pour finir en beauté, ils nous offrent presque les coffrets éditions longues du Seigneur des anneaux, statuettes incluses, chaque coffret pour la petite somme de 20 euros (oui, le truc qui en coutait le triple à la sortie).

En attendant Songs of Ascent, vous pouvez vous consoler avec l’édition Super Deluxe de Unforgettable Fire de U2. Le coffret Beatles existe toujours (toujours au même prix, hélas).

C’est à peu près tout pour cette semaine. J’irais faire un tour pour vous dégotez des chouettes trucs à offrir.

2Emission_joker




Agenda du mois.

mai 2023
L M M J V S D
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
293031