Posts Tagged ‘Les Petits Mouchoirs

01
Jan
11

Top 5 des évènements marquants de 2010 !

Ah, 2010. Dire que dans quelques temps, ce ne sera qu’un lointain souvenir… Cette année à quand même était riche, ultra riche, que ce soit au niveau culturel qu’au niveau actualité. C’est pour cela que nous vous proposons un listing par rédacteurs des 5 évènements/œuvres qui ont marqué notre année 2010.

Bigorneau

-L’album de l’année, c’est la bande originale du film de The Social Network, composé par Atticus Ross et Trent Reznor, fondateur de Nine Inch Nails, qui colle parfaitement à l’ambience du métrage, appuyant par moment la solitude ou la froideur du personnage principal.

-La bande déssiné de l’année est Parker Le Chasseur de Darwyn Cooke. Publié chez Dargaud en France, cette adaptation du roman de Richard Stark est d’autant plus passionante et prenante que sublimement mis en dessin, avec des planches à coupé le souffle, ne faisant que confirmer une énième fois le talent monstre de l’artiste.

-La grosse (double) claque cinématographique est française et revient aux films Les Petits Mouchoirs, de Guillaume Canet, film choral maitrisé, drôle et touchant, ainsi que A bout portant, de Fred Cavayé, thriller policier au rythme effrené.

-L’évènement de l’année est sans contest le 37° festival d’Angoulême. C’est la première année que je m’y rends, et je suis tombé amoureux de la ville. Vous pouvez d’ailleurs retrouver notre reportage à Xidius et moi-même. Pour info, nous comptons d’ailleurs y retourner fin Janvier prochain.

-La série télé de l’année est anglais, et c’est Misfits, diffusé sur la chaine E4. Cette série mélant humour anglais et super pouvoirs a su renouveler le concept du « super-héros » et surtout faire oublier le fiasco de la série Heroes.

2010 fut grandiose, et fut également l’année où je suis devenu le chef des lieux. J’espère que ce « nouveau » Absolute Zone vous plait au moins autant que « l’ancien ».

Marvel Boy

2010: Ce qu’on retiendra dans 10ans;

-Le film le plus attendu de l’année : Toy Story 3, qui a d’ailleurs comblé toutes nos attentes.

-La claque de l’année : The Social Network, de David Fincher, pour le jeu d’acteur excellent, la réalisation léché et la musique enivrante.

-La BD de l’année : Scott Pilgrim, de Bryan Lee O’Maley, un concentré de fun, de jeux vidéos et de Rock ‘n’ Roll.

-La série télé de l’année : Misfits, so trash, so british.

-Le coup de gueule de l’année : l’incapacité d’Universal Studios à promouvoir ses meilleurs films (cf Scott Pilgrim)

2011: des bons films de super-héros, un festival d’Angoulême réussi et plein de bonnes surprises en films, BDs et séries ?

Loun

2010 a été une année marquante à bien des égards. Je pourrais vous parler de Wikileaks, des guerres, d’Hadopi ou de la réforme de retraites, mais Absolute Zone est consacré à la culture, et j’ai choisi de rester dans un ton assez léger.

-La BD de l’année, selon moi, est Cadavre Exquis, de Pénélope Bagieu. Je m’attendais à tomber sur une histoire assez légère, comme on peut les lire sur son blog, mais cette BD est vraiment d’un style différent, étonnant.

-Le film de l’année, comme vous avez pu l’entendre dans mon podcast, est Inception. Du génie. Vraiment. Un film capable de remettre en questions des certitudes aussi basiques que « vivons nous vraiment ? ».

-L’album de l’année est une BO. Celle de Tron Legacy, par Daft Punk. Différent de l’aspect électro auquel le groupe nous avait habitué, et donc une déception pour de nombreux moutons… euh « fans » du duo Français, mais reste un chef d’oeuvre.

-La grosse claque de l’année est décernée à Avatar de James Cameron (et non pas de Georges Lucas, comme j’ai pu le dire dans mon podcast et encore une fois je suis DÉSOLÉE de cette méprise, j’avais la grippe toussa, bref PARDON !). Encore une fois, l’histoire est banale mais le film vaut le coup d’être vu, rien que pour l’aspect visuel.

-Enfin, dernier fait marquant de l’année dans mon petit monde culturel, le décès de l’acteur Leslie Nielsen. Parce qu’il n’y aura plus jamais de pilote dans l’avion, ni de flic pour sauver la reine, le monde et le président. En espérant que comme Dracula, il est mort et heureux de l’être.

Lecteurs (et auditeurs) d’Absolute Zone, je vous souhaite une bonne année. Avec mes meilleurs vœux.

Karine Trumper

Le cinéma a été marqué à mon goût par pas mal de choses cette année.. Et les exemples sont nombreux. Quitte à choisir, je parlerais juste du gros fuckage de Marvel avec ses projets avenir, qui me laissent presque tous perplexe et sans la moindre envie d’en voir plus.

Niveau musique, pour moi, l’événement de l’année est la séparation d’un de mes groupes de hardcore préféré : Have Heart. Une triste nouvelle, sachant que je n’aurai donc jamais pu les voir en live.

Pour ce qui est de la lecture, je dirai que ce qui me marque le plus, c’est evidemment la sortie française de l’incroyable série Sleeper de Brubaker et Phillips. Je l’ai attendu très longtemps, elle est arrivée, et je l’ai aimé comme jamais.

Evenement important qui n’en est peut être pas un mais que j’ai surement bien vécu parce que je suis arrivée à Paris au bon moment : Le Never Say Die tour. Gros festival hardcore à la programmation déjantée pour un show en france, c’est surement l’événement que je retiens le plus. Oui, ça, et rien de politico-intellectuello-culturel. Parce que je suis une fille hardcore tu vois. ;)

Et sinon, pour parler un peu de ma télé, je vais bien sur parler de Misfits, histoire d’être hyper originale. Parce qu’il fallait la faire, la série qui passe de la si bonne musique, qui parle si bien de l’adolescence, qui mêle superhéros et réalité, et qui soit aussi bien réalisée.

Voilà, merci encore à tous les lecteurs, à Leslie Palant, à Way to Blue, à tout plein de blogueurs qui se reconnaitront (jetez un coup d’œil sur la blogroll), à tous les rédacteurs sans qui Absolute Zone serait un peu beaucoup moins bien. Maintenant, cap sur 2011, en vous souhaitant qu’elle soit la plus heureuse possible ! Bonne année !

Toute l’équipe d’Absolute Zone.

30
Sep
10

Critique: Les Petits Mouchoirs

Dimanche 26 Septembre, à l’Eden d’Arcachon, l’acteur/réalisateur Guillaume Canet (accompagné de Gilles Lellouche et Joel Dupuch) est venu présenter en avant première, son dernier film, Les Petits Mouchoirs, qu’il a tourné en grande partie dans la région (Cap Ferret pour être précis). J’ai ainsi eu la chance d’assister à cet événement, assez rare dans la région (le dernière fois, c’était pour Camping 2… autant vous dire que j’y ai pas foutu les pieds !) Voici donc la critique de ce film formidable :

Après un premier long métrage, petite comédie loufoque sur le monde de la télévision, plutôt prometteur et un second, thriller policier maitrisé qui confirma le jeune acteur en tant que réalisateur de talent, Guillaume Canet revient avec un troisième long métrage très personnel, les Petits Mouchoirs, comédie romantique et dramatique au casting assez impressionnant.

Max, riche propriétaire d’un restaurant et sa femme, Véro, invitent chaque année leurs amis dans leur maison à côté de la mer pour célébrer l’anniversaire d’Antoine et le début des vacances. Mais cette année, avant qu’il ne parte de Paris, Ludo est victime d’un grave accident. Malgré ça, le groupe d’amis décide de partir en vacances. Leurs relations, leurs convictions et leur sens de la culpabilité vont être rudement mis à l’épreuve.

Les films chorales de ce type là, avec que des têtes d’affiches, c’est souvent très casse gueule. D’une part, parce qu’il faut arriver à gérer toutes les intrigues et sous intrigues sans se mélanger les pinceaux (ce qui est très souvent le cas) et d’autre part parce que c’est souvent l’occasion d’assister à une bataille d’égos, avec des acteurs qui tirent la couverture à eux même. (quoi ? Qui a dit Valentine’s Day ?) Ce n’est définitivement pas le cas ici. Le scénario, écrit également par Canet, arrive a entre croiser les vies des personnages tout en gardant sans jamais nous perdre en route. Les personnages sont très attachants, caractérisé avec finesse et interprété à la perfection par des acteurs convaincants et touchants. Le réalisateur s’étant entouré de ses amis proches, on ressent vraiment la complicité des personnages, mais aussi des acteurs, à l’écran. On y retrouve une Marion Cottilard qui prouve enfin qu’elle mérite son Oscar, mais aussi un Gilles Lellouche très attachant, un François Cluzet hilarant (mais à ses dépends) et surtout Joel Dupuch, un ostréiculture de la région étonnant de justesse. On vit, pendant 2h30, avec eux, comme si c’était nos amis. On rit avec eux, on pleure avec eux. Parce que oui, la grande force de ce film, c’est d’arriver à faire passer le spectateur des rires aux larmes avec une grande facilité. Et c’est souvent ces films là qui marchent le mieux niveau émotion.

Du point de vue technique maintenant, le film est là aussi réussi. La réalisation est maitrisé, soignée, livrant de sublimes plans aériens de la région et surtout une scène d’introduction époustouflante (j’en dis pas plus, c’est Guillaume qui nous l’as demandé !) Tiens, puisqu’on en parle de la région… Ça fait plaisir de voir un film qui montre enfin le coin de façon respectueuse et surtout magnifique (ça change de Camping… « Entre Arcachon et le Moulleau » nan mais franchement…) Canet dit qu’il adore cette région, et ça se voit ! Un petit mot sur la musique du film, composé de plein de chansons plutôt bien choisies qui collent vraiment bien à l’ambiance de chaque scène. Non ya pas à dire, Les Petits Mouchoirs est vraiment un grand film. Un grand film qui remue les tripes, qui ne laisse pas indiffèrent et qui démontre que le cinéma français ne se résume pas qu’à Bienvenue chez les Ch’tis ou Camping (ouais, j’ai une dent contre ce film, allez savoir pourquoi)

Après la projection, Guillaume Canet et Gilles Lellouche ont répondu aux questions pendant près d’une demi heure. Je mettrais en ligne l’enregistrement de ce « débat » le jour de la sortie du film, pour cause de spoilers. Ils étaient disponibles et très sympathiques, et on a donc, avec Guillaume, échangé nos numéros, puis on est allé boire un coup avec Gillou, et enfin, j’ai signé un contrat avec lui pour être l’acteur principale de son prochain film (quoi ? qui ? qui a dit « mytho » ?!)

Pour conclure, je vous encourage vivement à courir en salle le 20 Octobre pour ce gros gros coup de cœur, surement le meilleur film français de l’année !

Les Petits Bigorneaux

PS: Petit bonus track ! Vu à l’occasion de l’avant-première arcachonaise, le réalisateur Guillaume Canet et l’acteur Gilles Lellouche ont fait le déplacement pour nous présenter le film ! Ils ont alors répondu aux questions des spectateurs après la projection. Voici l’enregistrement audio de cette rencontre. Il y a donc pas mal de spoil, mais beaucoup d’anecdotes. Enjoy !




Agenda du mois.

juin 2023
L M M J V S D
 1234
567891011
12131415161718
19202122232425
2627282930