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04
Déc
11

La Minute Rock #20: Led Zeppelin

La Minute Rock revient cette semaine avec un groupe plus cultissime, tu meurs : du rock à papa bien old school, qui influence encore aujourd’hui les plus jeunes d’entre nous. De fait, Led Zeppelin a cette aura universelle par la capacité du groupe à toujours avoir exploré nombre de styles musicaux, piochant dans des références très variées, allant de la folk au reggae, en passant par le jazz, le blues ou encore le funk. Il devient alors très difficile à cataloguer ce genre de groupe et la seule chose que l’on peut dire sans se tromper c’est que Led Zeppelin remplit pleinement son contrat dans l’objectif de nous en mettre plein les oreilles !

La formation de Led Zeppelin se fait par la tentative de reformation d’un groupe antérieur, les Yardbirds. Jimmy Page, déjà à l’initiative des Yardbirds se démène pour rassembler les membres de ce dernier groupe mais au lieu de refaire tout comme avant, il fait mieux en fondant un nouveau groupe, celui que l’on connait désormais comme Led Zep. Avec déjà une bonne expérience dans le monde de la musique, il fallut que très peu de temps avant que Led Zep signe pour un contrat très avantageux avec Atlantic Records. Le groupe début très vite par la scène et ensuite par un premier album studio, sobrement intitulé Led Zeppelin. Avec un son très emprunté au blues et à la folk et comprenant des riffs de guitare endiablés, des fois sur des chansons pouvant durer jusqu’à trente minutes,  le groupe se fait remarquer et enchaine avec un deuxième album, II et un troisième, III. Toujours en gardant leur style musical des débuts, Led Zep commence à se distinguer et à aller plus loin musicalement.

Mais c’est avec leur album culte, IV, que Led Zep se révèle comme une nouvelle référence, avec des titres dont les paroles sont empruntées des écrits de Tolkien, et très emprunts d’occultisme. Le groupe est alors à son apogée. Pour éviter une rengaine, souvent fatale à certains groupes, Led Zep prend une nouvelle orientation musicale avec l’album House of the Holy, marqué par le reggae et le funk. Le groupe continue dans cette voie avec d’autres albums aux styles très variés et difficiles à appréhender, en prenant en considération leurs quatre premiers albums, qui appelle à de la nostalgie auprès des fans de la première heure. Pendant que ces albums s’enchainent, de nombreuses tragédies frappent le groupe, par des accidents de la route ou des comportements abusifs fondés sur le style de vie sulfureux du groupe. La tragédie qui aura raison du groupe sera la mort de leur batteur, John Bonham. Les autres membres du groupe, dévastés par leur perte, décident de mettre fin à Led Zeppelin.

Avec huit albums à leur actif, et des représentations scéniques dont le public de l’époque peut se targuer d’y avoir assisté, tellement leurs concerts étaient épiques, de part les improvisations excellentes et de nombreux titres jamais édités en album studios, Led Zeppelin reste encore dans les mémoire comme un groupe très important dans l’histoire du rock.

Marvel Boy, on stairway to heaven.

20
Nov
11

La Minute Rock #19: Jamie Cullum

La minute rock de cette semaine a la classe ! Pourquoi ? Parce que le musicien à l’honneur aujourd’hui est unique, très talentueux et très élégant. Je veux bien sur parler de Jamie Cullum, une étoile montante dans le jazz du moment, qui maîtrise le piano comme personne. Et ce n’est pas tout car il chante aussi, et offre à son public à chacune de ses prestations son énergie et son inventivité en s’aidant de son piano comme instrument de percussion. Tout cela se fond dans un mélange des genres et des sons sans précédent.

Jeune prodige de la musique pop, tout droit sorti d’Angleterre, Jamie Cullum commence sa carrière avec rien ou presque : seulement une cinquantaine de £ dans la poche pour produire son premier album, Heard It All Before, qui ne fut tiré qu’à 500 exemplaires (qui se vendent maintenant sur internet pour des prix astronomiques). Il n’en fallut que peu pour attirer l’œil des producteurs sur le jeune talent. Ainsi, c’est avec Pointless Nostalgic, premier grand succès, que Jamie Cullum se fait connaître du public british, un public qui va s’élargir en dehors des frontières avec la sortie quelque temps plus tard de TwentySomething. Jamie enchaîne alors les scènes live et offre à ses fans des prestations sans précédent, en reprenant moult titres déjà connus comme Seven Nation Army des White Stripes ou encore Gold Digger de Kanye West. Plus tard, on le verra reprendre  d’autres artistes très connus comme Radiohead, Massive Attack, Rihanna, Gnarls Barkley, Justin Timberlake ou encore Elton John.

Avec son style épuré bien à lui, on est forcé de reconnaitre un futur prometteur pour ce jeune artiste, qui nous offre une piqure de rappel , comme quoi le Jazz est encore un univers ouvert au monde et prêt à se renouveler à tout moment. Chaque nouvel album de Jamie Cullum est synonyme d’une vent de fraîcheur musical, une aubaine pour tout ceux qui en ont assez de la soupe que l’ont nous sert sur les ondes radio. Avec un nouvel album en route courant 2012, on est impatient de découvrir comment Jamie Cullum nous séduira à nouveau et cette fois, partira peut-être à la poursuite d’une consécration mondiale. En somme, on peut lui souhaiter d’étendre son influence musicale sur d’autres continents que la belle Angleterre, et au bout de dix ans de carrière, ce serait plus que légitime.

Suited Up Marvel Boy.

08
Mai
11

La Minute Rock #6: Queen

Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres, bien au contraire, puisque nous allons parler d’un groupe de rock que j’affectionne beaucoup. Pourquoi ? Et bien parce que parmi beaucoup de groupes ou d’artistes en tout genre, certains ont quelque chose de différent, quelque chose de plus que l’on ne pourrai pas décrire au premier coup d’œil et ce petit quelque chose s’appelle le génie. Et du génie il y en a dans le groupe Queen, ainsi oserait-je prononcer le nom du chanteur et leader mythique du groupe, un homme au charisme fou et à la voix inimitable, j’ai nommé Freddie Mercury. Évidemment, vous allez me dire que c’est peut-être exagéré, et bien peut-être pas. Comme disent nos amis d’outre-manche, God Save The Queen !


Tout le monde connaît Queen, personne (ou presque) n’a échappé durant sa vie à l’écoute d’un de leur grand succès. Et quand je dis grand succès, je pèse mes mots car Queen compte un nombre de fans vraiment immense, et a vendu des dizaines de millions d’albums dans le monde, popularisant leur musique particulière, car Queen ne fait pas n’importe quelle musique. Le groupe a le don de faire un mélange habile entre des styles musicaux allant du rock classique à la musique aux origines hispaniques, tout en passant par le rock progressif. Queen a aussi une capacité de sortir des tubes à une vitesse ahurissante, des tubes qui sont des succès mondiaux à leur sortie et qui le restent encore des années après. Queen ne se démode pas, mieux, ils ont souvent eu une longueur d’avance sur d’autres groupes et même sur les goûts musicaux changeant de leur public : le groupe a influencé des genres musicaux comme le glam rock ou le pop rock, ainsi que de nombreux groupes célèbres comme  Guns N’ Roses, Metallica, Muse, Nirvana, The Smashing Pumpkins … Une autre qualité de Queen a été d’être le groupe de rock qui a fortement popularisé le clip video, avec notamment le clip de Bohemian Rhapsody, qui a été le premier à bénéficié de moyens techniques importants. Queen est aussi très proche de son public, notamment durant les concerts du groupe où les moyens scéniques voire pyrotechniques ainsi que les performances hors du commun de Freddie Mercury ont fait de chaque concert un événement immanquable. En cent mots comme en un seul, Queen est avec les Beatles et les Stones, l’un des meilleurs groupes de rock britanniques voire mondiaux.

C’est en 1970, que Freddie Mercury a l’initiative de monter son propre groupe avec Brian May et Roger Taylor, qui faisaient parti du même groupe Smile depuis 1960. Un an plus tard, et toujours à la cherche d’un bassiste, les trois rencontrèrent John Deacon, et ainsi le groupe fut au complet, prêt à se lancer comme de nombreux groupes dans des débuts jugés par certains comme fabuleux et par d’autres comme en-dessous de la moyenne. Le premier album Queen sortit en 1973 n’arrive pas à percer. Plus tard, en 1974, avec la sortie de Queen II, le groupe commence à bien marcher financièrement et à se trouver un public, l’album explore quelques effets, des aspects psychédéliques, des chœurs combinés avec une teinte baroque. Plus tard dans l’année, le groupe sort Sheer Heart Attack, qui voit une un succès toujours timide mais annonciateur de l’envolée à prévoir. Et cette envolée, elle se fait en 1975 avec l’album A Night At The Opera, contenant l’immense chanson Bohemian Rhapsody, qui est une vraie prouesse artistique. Puis sort en 1976 la suite de cet album mémorable, A Day At The Races, avec le titre phare Somebody To Love. On retiendra que la même année, le groupe donne un concert gratuit à Hyde Park qui réunit plus d’une centaine de milliers de personnes, un vrai record pour un groupe à lui seul, à l’époque.

La France se trouve de plus en plus intéressée par le groupe en 1977 avec la sortie de l’album News Of The World, qui fut critiqué au début puis qui gagna le cœur des fans et des critiques avec des titres très connus comme We Will Rock You ou We Are The Champions, qui ont gagné une popularité folle dés leur sortie. Queen s’enrichit de nombreux styles musicaux dans l’album suivant, Jazz qui n’obtient pas l’unanimité des critiques mais un fort succès commercial, c’est dans cet album que parait la célèbre musique Don’t Stop Me Now. Le renouveau musical se fit en 1980 avec la sortie de The Game, premier album utilisant des synthétiseurs et contenant des tubes comme Another One Bites The Dust et A Little Thing Called Love. Fort du succès de leur première musique orienté funk et disco, Queen tente un album entièrement constitué de ce style musical, Hot Space sortit en 1982, c’est une déception et les fans qui s’étaient habitué à un son rock font fit de cet album.

1983. Queen revient au rock, pour le plaisir des fans. Sort alors The Works, avec des titres excellents comme Radio Ga Ga ou I Want To Break Free. L’album se vend difficilement, le retour flamboyant ne sera pas pour tout de suite. Il faudra attendre 1986 et la sortie de l’album A Kind Of Magic pour que Queen reviennent plus forts que jamais. Et c’est chose faite avec l’avalanche de tubes internationaux comme A Kind Of Magic, Friends Will Be Friends, Who Wants To Live Forever, Princes Of The Universe. Le groupe entame alors une tournée promotionnelle qui rencontra un succès encore inégalé avec comme apogée le concert au Wembley Stadium, qui sera enregistré et qui est encore aujourd’hui vendu sur tous support vidéo. Un album dans la même lignée artistique sort en 1989, The Miracle écrit collectivement par les membres du groupe. Celui-ci ne fera pas de tournée accompagnant l’album, certains commence à douter de la santé de Mercury. Ce dernier est en effet atteint du virus du SIDA, et même si la presse à scandale le harcèlent de question, il n’avoue pas sa maladie et se bat jusqu’au bout, quitte à sortir un nouvel album, Innuendo en 1991, avec des titres remarquables comme The Show Must Go On. En novembre, Freddie Mercury est emporté par la maladie. L’année suivante est organisé un concert en son honneur auquel participent de nombreux groupes et artistes. Le reste du groupe ne s’est jamais officiellement séparé, cependant c’est alors évident pour les fans que l’aventure Queen n’est plus d’actualité.

Pour ma part, la chanson la plus remarquable et la plus belle de Queen est Bohemian Rhapsody, qui avec une performance vocale plus que parfaite de Freddie Mercury et une musique sollicitant tous les instruments à leur plus haut niveau, notamment la guitare lors d’un solo qui est classé dans les meilleurs de tous les temps, se révèle d’un tout autre niveau que ce qui a été fait précédemment. La partie chantée par les chœurs est elle aussi mythique, toujours marquée par le mélange des genres, s’accordant parfaitement.

Mama just killed a man,
Put a gun against his head, pulled my trigger, now he’s dead.
Mama, life had just begun,
But now I’ve gone and thrown it all away.
Mama, ooh, Didn’t mean to make you cry,
If I’m not back again this time tomorrow,
Carry on, carry on as if nothing really matters.

Queen est définitivement un groupe à part, nous prouvant à chaque écoute de leurs meilleurs titres que personne n’a encore réitéré un exploit égalant le leur. Queen a fortement influencé la musique populaire et la rendue meilleure, en faisant quelque chose d’inédit et de grande qualité.
God Save Marvel Boy
06
Avr
10

La découverte musicale du moment…Tribeqa

En retard, en retard, en retard… Absolute Zone serait presque devenu réputé pour ses retards à la chaine, et ses pluies d’excuses qui ne changent pas grand chose à la donne, il faut bien l’avouer. Mais tentons une nouvelle fois de plus de nous rattraper, après un Xidius présente invisible dimanche et qui sera là demain, voici une découverte musicale qui arrive avec une semaine de retard. Mais l’important… c’est qu’elle soit là ! N’est ce pas Tribeqa?

Tribeqa est un groupe d’origine nantaise formé en 2002 et composé de 5 membres. Après avoir signé leur premier album éponyme en 2008, ils remettent le couvert cette année avec un second skeud qui non seulement permet de faire découvrir leur musique aux retardataires (dont nous faisons partie!) et donc de se faire connaître grâce à une meilleure diffusion et promotion. Et à l’écoute de ce Qolors, autant dire que c’est une plutôt bonne nouvelle.

Le premier mot qui vient à l’esprit lors de l’écoute de la musique de Tribeqa est métissage. Et ici, le terme est utilisé à son sens le plus noble tant la musique atypique du groupe brasse très large et embrasse de nombreuses influences allant des Etats-Unis à l’Afrique ! On croise donc du jazz, du funk, du R’n’B, de la soul ou des influences africaines et le tout est imprégné par un groove incomparable. C’est d’ailleurs assez fou de voir combien tous ces genres se mélangent dans chaque chanson et à ce titre, Rose constitue une jolie entrée en matière. Évidemment, certains titres sont dominés par un genre précis (Sands of Time s’imposerait comme le croisement improbable entre gangsta rap et musique traditionnelle africaine, Groove Band transpire assez étonnement la salsa ou le flamenco, Sun rappelle les phases posées de Gotan Project, les différents sQit apportent leur lot de psychédélisme…) mais on est surpris devant la cohérence et la tenue de l’ensemble, le résultat étant frais et quasi hypnotique.
Ne boudons donc pas Tribeqa et offrons leur la reconnaissance qu’ils méritent car qu’on se le dise, le métissage a du bon ! (on clique sur la pochette et on écoute…)

Xidius

16
Mar
10

Incontournables des 90’s…Ill Communication

COME BACK ! Après plusieurs semaines d’absence inattendues et sûrement peu appréciées de votre part (ce qui est tout de même légitime), l’article musical du mardi revient en force pour continuer à explorer les magnifiques années 90 qui furent riches en nouveautés, en évolutions et en albums de malades, en artistes fous et en expérimentations toutes plus excentriques les unes que les autres. Forcément, ça a pas toujours été beau à entendre (et à voir) mais parfois, le résultat cassait la baraque. Une nouvelle démonstration cette semaine avec les Beastie Boys et cette bombe de skeud appelée Ill Communication !

A l’origine groupe de punk, les Beastie Boys se sont ensuite essayés au hip hop et à un mélange des genres  nouveau pour l’époque, créant carrément l’évènement lors de la sortie de Licensed to III, leur premier album, en 1986 qui est considéré aujourd’hui comme l’un des premiers si ce n’est LE premier succès hip hop d’un groupe majoritairement blanc, sortant le genre d’une communauté restreinte et l’ouvrant à un public plus large, le succès étant international. Après un second album produit par ce qui allait devenir les Chemical Brothers et un troisième au succès raisonnable, le groupe explosa tout sur son passage en 1993 avec la sortie de ce Ill Communication, considéré à raison comme le chef d’œuvre ultime de la formation.

Un album qui montre la densité de la musique du groupe et la multiplicité des influences dès le premier titre Sure Shot structuré sur un simple air de flute répété en boucle, par dessus lequel une rythmique soutenu Mike D, MCA et Ad-Rock impose un flow agressif et groovy. Le résultat est atypique et étonne alors que Tough Guy et son riff punk bien gras et en arrière plan résonne sur un rap ultra rapide, totalement contre balancé par l’intro de B-Boys Makin’ With The Freak Freak (un titre pareil ça ne s’avance pas), où l’on entend un message téléphonique en français appelant un certain Adam, avant d’envoyer de la rythmique entrainante, de la basse qui fait bouger son body et les voix du groupe en mode mégaphone (ça grésille généreusement). Retransition rapide et over the funk avec Bobo On The Corner (guitare fuzz, basse grasse et groovy, tambourins en folie…) et c’est Root Down qui arrive, résonnant comme la rencontre inédite et remixée entre le son des Beastie Boys et la bande originale de Shaft (dont on peut discerner le célèbre riff) avant de se manger l’uppercut magistral de l’album, le premier single lors de la sortie qui a mis tout le monde sur le cul, cette énorme tuerie de Sabotage bourrée à la ligne de basse qui fait mal, à la rythmique saccadée et aux interventions brutales de guitare : Ultra culte, ultra efficace… Un classique. Mais ne se reposant pas sur leur acquis, les Boys renvoient le flow de façon psychédélique avec Get It Together avant de se la jouer cool dans une petite session instrumentale très funk et très détendue appelée Sabrosa. On reprend un peu la danse avec un autre mix improbable dans lequel on croise des tam-tam venus des îles, une basse funk encore une fois, des synthés et une voix shootée au numérique dans The Update. Futterman’s Rule se pose en acid funk aux accents country/rock des plus surprenants, Alright Hear This envoi son implacable rythme qui traversera votre corps en moins de temps qu’il ne faut pour le dire et Eugene’s Lament fait halluciné l’auditeur pour peu que celui-çi soit déjà en transe, ce qui est fort probable. Flute Loop reprend la formule du premier titre et en refait la démonstration avec brio tandis que Do It sent le bon son old school tranquille afin de préparer le terrain pour un Ricky’s Theme qui semblerait presque sortir d’un club de jazz lounge. Heart Attack Man sonne comme un pétage de plomb punk qui vient foutre un coup de pied au cul de tout ce passage un peu trop calme et on récupère les bonnes habitudes funky et rythmées pour The Scoop, avant d’achever le tout par un Shambala rappelant les trips hallucinatoires et ambiants du Jamiroquai de la grande époque, par un Bodhisattva Vow réunissant le flow de la bande et une bonne louche d’influences orientales quand enfin Transitions conclue l’ensemble par une note instrumentale posée et jazzy.
Avec ce disque, les Beastie Boys montrent encore une fois et mieux que jamais qu’ils sont de véritables touches à tout, piochant dans n’importe quel style pour mieux construire un hip hop rythmé et quasi agressif mais toujours entraînant, efficace et surtout, étonnant. Autant dire que dans une période aussi creuse actuellement, s’en passer tiendrait de la folie.

Xidius




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