Posts Tagged ‘Iron Man

24
Août
11

Comic Con France: Interview Adi Granov

Dernière interview from the French Comic Con ! Le site tourne un peu au ralenti, mais c’est pour mieux revenir très bientôt ne vous inquiétez pas. En attendant, voici l’interview du talentueux artiste anglais Adi Granov que Aksel (de Critika) et moi-même avons rencontré (tandis que Bastien était déjà parti et que Xidius se faisait faire un dessin) qui nous parle de son travail, en comics et au ciné, sur le personnage d‘Iron Man, de son prochain projet Astonishing Captain America ainsi que de culture ! Enjoy et rendez vous pour la saison 4 de la Comic Con pour d’autres interviews (ou peut-être même plus tôt…) !

Iron Aksel & Captain Bigor

31
Mai
11

Marvel Les Grandes Sagas (1/2)

Après Spider-Man: Les Incontournables, Marvel: Les Incontournables et Spider-Man & Les Héros Marvel, Panini lance sa 4ème série d’albums kiosque à bas prix et très accessibles pour les nouveaux lecteurs: Marvel: les Grandes Sagas ! Voyons voir ce que vaut cette collection, avec les chroniques des 5 premiers tomes !

C’est Spider-Man qui ouvre le bal (comme pour Les Incontournables) avec une saga mystique, datant de 2003, qui fait le bilan de la vie de Peter Parker, qu’elle soit passé, présente ou même future, ainsi que deux épisodes « stand alone ». Le scénario est signé J. Michael Straczynski (The Twelve, Thor) qui écrit la série de 2001 à 2007. Et c’est en cela que l’album ne constitue pas réellement une grande saga, ni un bon point d’entré dans l’univers de Spider-Man.
Car, la première histoire en trois parties, si elle est très bien écrite et est un prétexte à synthétiser les évènement passés de Parker (ce qui est, normalement, parfait pour faire découvrir le personnage), elle est également une pierre importante du run de JMS, surtout dans sa partie futur, qui ne prends un sens que bien plus tard dans la série. Mais si cette partie se révèlera incompréhensible pour un nouveau lecteur, cette histoire reste tout de même une très bonne lecture, rythmé, fun, avec des dialogues géniaux et un bilan sur la vie de Parker qui montre tout l’amour que JMS a pour le personnage. Les épisodes qui suivent, un sur Tante May et un sur un tailleur de super-costumes, sont également une bonne lecture, combinant tous les ingrédients nécessaires pour faire des excellentes épisodes Spider-Man (éléments que JMS maitrisait à merveille, mais qu’il a visiblement gardé avec lui, quand on voit la piètre qualité de la série depuis son départ…)

La partie graphique est signé John Romita Jr (Thor, Kick Ass), qui signe ici un boulot qui restera culte dans l’histoire de la série. Ses planches sont très dynamiques, rythmés et collent à merveille à l’ambiance du personnage, avec un bel encrage et de vrais couleurs, contrairement au vomi qui sert de couleurs dans Kick Ass. Le bonhomme a un vrai talent pour le story-telling, alternant splach-pages, et découpage classique (talent qu’il a perdu après cette série d’ailleurs) Le problème de premier tome, c’est qu’il n’est en rien indispensable. Alors c’est une bonne lecture, oui, mais le personnage ayant déjà nourri 2 séries à lui tout seul, il ne reste plus grand chose à publier sur lui. Et sans être totalement inaccessible, certains éléments sont assez incompréhensibles pour des jeunes et nouveaux lecteurs. Mais bon, on chipote un peu, parce que, entre nous, si il y a bien un personnage Marvel connu par tous, c’est Spider-Man.

Film oblige, Panini a dédié un numéro de ses Grandes Sagas au dieu asgardien, et nous propose les 4 premiers épisodes du volume 2 de la série Mighty Thor, datant de 1998, scénarisée par Dan Jurgens (Superman, Booster Gold) et dessinée par John Romita Jr. (Hulk, Avengers) et pour compléter le programme, un one-shot réalisé par le grand Alan Davis (Avengers Prime). Ici aussi, le choix de l’histoire principale est relativement critiquable. L’arc proposé ici est le début d’un relaunch complet du personnage, après une sombre période, Heroes Reborn, qui est censé redéfinir le personnage et sa place dans l’univers Marvel. Là aussi, comme pour le premier tome, on pourrait se dire que, au contraire, c’est la saga parfaite pour découvrir le personnage.
Or, le scénariste inscrit sa série dans la continuité Marvel, ce qui peut désorienter pas mal de gens qui ne sont pas familier à l’entourage super-héroïque du personnage. Thor fait parti des Vengeurs, combat le Destructeur, possède une forme humaine qui, même si elle reste inédite, fait référence à Donald Blake… Le tout sans introduction de toutes ses bases essentiels à la compréhension. De plus, étant un début de run, le scénariste s’installe doucement, distille petit à petit un back-ground et des pistes intéressants, met en place plein d’éléments, dont un nouveau statut quo et de nombreux enjeux. Et voilà. La saga peut se résumer à une mise en place des enjeux. Ce qui se révèle assez frustrant. Bien évidemment, les réponses seront dans la suite de la série. Mais l’intérêt de cette série est de présenter le personnage dans une histoire accessible et qui se suffit, plus ou moins, à elle même. Celle ci n’est pas accessible, et qui plus est frustrante.

Un choix peu adéquat pour quelqu’un qui débute, d’autant plus que la suite de cette série est très compliqué à trouver en VF. Mais ensoit, ce début de run est pourtant excellent. C’est encore une fois le choix de cette collection qui est critiqué. car le scénariste fait un bouleau remarquable de caractérisation des personnages, avec un Thor fort et noble, qui se révèle égoïste quand il ne maitrise pas la situation. L’introduction de sa nouvelle situation est également bien fait, et le tout est saupoudré de combats épiques et tragiques.
Pour ce qui est du dessin, c’est (encore) John Romita Jr. qui s’y colle (deux albums, deux fois Romita Jr. Normal.). Ses planches sont, comme à son habitude, très dynamiques et efficaces. C’est moins beau que Spider-Man, car plus brut (certains diront torché). La puissance de Thor se récent au dessin, autant que son impuissance face à d’autres dieux et créatures. Un petit mot sur le one-shot d’Alan David qui clot cet album, et qui est excellent. Cette courte histoire présente une autre facette du personnage, plus centré sur la figure divine et historique du personnage, avec de sublimes dessins. Et pour le coup, ce stand-alone présente vraiment d’une bien belle manière tout l’entourage asgardien de Thor (absent de la saga principale). Globalement, cet ouvrage n’est pas la meilleure façon de découvrir le personnage papier (le Deluxe Renaissance par JMS et Coipel est parfait pour ça, voir le Marvel Classic 2), mais un bon numéro pour les gens qui s’y connaissent un peu (un comble pour cette collection quand même…)

Après 2 numéros, bons mais qui n’ont pas vraiment déplace dans cette collection, voici enfin un volume indispensable, une vraie grande saga qui redéfinie le personnage de Tony Stark en le modernisant. Je parle de la saga Iron Man Extremis (publié en VO dans les épisodes 1 à 6 du V4 de la série Iron Man), scénarisée par Warren Ellis (Nextwave, Supergod) et dessinée par Adi Granov. Le premier nom doit surement vous dire quelque chose vu le nombre de fois qu’on en a reparlé, mais le second doit surement moins vous parlé. Granov est un illustrateur qui fait un grand nombre de couverture pour Marvel, et qui a, à la suite de son travail sur Extremis, designé les armures du film Iron Man. Ce duo va, avec cette histoire, réécrire le personnage de Tony Stark, lui donnant un coup de jeune (par un truchement scénaristique) afin de le rendre plus contemporain. Mais le cœur de l’intrigue, c’est le vol d’un super virus appelé « Extremis » par un groupuscule terroriste. Ce virus à pour effet, pour celui qui se l’implante, de changer son corps humain et de voir apparaitre des pouvoirs spéciaux.
Le scénario de Warren Ellis permet, comme dit précédemment, de rendre le personnage plus moderne, avec une redéfinition du caractère de Stark, beaucoup plus inventeur que Don Juan et plus pessimiste à la suite des évènements qui l’ont fait devenir Iron Man. Si le tout est très décompressé et aurait tenu en 3/4 épisodes, la lecture reste très agréable et intéressante. Ellis montre son talent de conteur, avec une caractérisation de Stark vraiment parfaite, à mis chemin entre le génie et le dépressif, et en marge de la société (malgré la participation de son entreprise à celle ci). L’introduction des deux nouveau personnages, Maya et Sal, est également réussie. Globalement, Ellis n’a jamais brillé chez les deux grands. Il signe pourtant un excellent scénario, qui est surement son second meilleur boulot chez Marvel (juste derrière Nextwave, qui squatte la première place)

Pour ce qui est de la partie graphique, si on peut reprocher un peu de froideur et rigidité à certaines scènes de dialogues, les scènes d’action sont grandioses, avec un Iron Man plus beau et puissant que jamais. Adi Granov, dans l’apparente rigidité de son dessin, donne également dans le dynamique. Son découpage est classique, mais efficace. Encore une fois, on remarque allégrement que l’histoire est volontairement décompressée pour laisser plus de planches à l’artiste. Le résultat est, malgré ses quelques défauts de rythmes, une excellente lecture. Un très bon album, avec une saga importante dans l’histoire du personnage, qui rempli enfin le cahier des charges de la collection. On regrettera que, malgré l’ambition du récit et ses bonnes idées, pas mal d’éléments ont été effacé de la continuité. Quoi qu’il en soit, cette saga reste essentiel pour le personnage.

Là aussi, justifié par la sortie d’un film, X-Men: Le Commencement le 1er juin (retrouvez la critique ici), ce 4ème album est consacré aux mutants de Charles Xavier avec la mini-série X-Men Deadly Genesis d’Ed Brubaker (Criminal) et Trevor Hairsine. Dans un contexte difficile pour les mutants (il n’en reste qu’une poignée depuis que la Sorcière Rouge a dit « Plus de Mutant », et le peu qu’il reste est surveillé de très près par le gouvernement), une météorite va tomber sur terre, amenant avec elle un sombre inconnu, révélant au passage de très lourd secret sur Charles Xavier (qui a disparu) et les fondements même des X-Men.
Un récit ambitieux, de la part du scénariste de Criminal, plutôt bien choisi pour cette collection, puisqu’il aborde le passé des X-Men, tout comme le film. Ainsi, tout en se servant plutôt bien de la continuité, Brubaker introduit un nouveau personnage dans l’univers des mutants, tout en changeant le passé d’une certaine équipe des X-Men. Si la justification en elle-même est plutôt maline et intéressante, surtout sur le personnage de Xavier, bien plus cachotier qu’on pourrait croire, la façon dont elle est raconté est assez maladroite, enchainant les flash-back de manière un petit peu bordélique. Par conséquent, la narration l’est également quelque peu. Mais le tout reste tout de même compréhensible par tous, et surtout par le cœur de cible de cette collection : les nouveaux lecteurs. Malgré ses défauts, cette mini-série est assez riche en rebondissement et en action pour être agréable à lire.

Trevor Hairsine (Ultimate Nightmare) aux dessins livre un boulot mi-figue mi-raisin. Quelques fois très dynamique (avec des fulgurances d’Alan Davis) quelques fois un peu mou (avec quelques problèmes de proportions), le tout est assez inégale mais efficace et dynamique dans les scènes d’actions, avec quelques bonnes idées de mise en scène (les discutions pendant les projections mentales). Si ni le nom, ni le talent, de Hairsine n’est fait pour une série de cette ambition, son travail reste globalement bon. Sans être son meilleur boulot, et de loin, Ed Brubaker se permet, avec X-Men Deadly Genesis, de réécrire l’histoire des X-Men afin, d’à la fois donner plus d’épaisseur au personnage de Xavier (ce qu’avait déjà commencé à faire Grant Morrison avec New X-Men) ainsi qu’introduire un nouveau personnage qu’il exploitera par la suite (dans son run sur Uncanny X-Men « Rise & Fall of the Shi’ar Empire », que je vous recommande !). Un bon numéro donc !

Après les X-Men, rien de plus normal qu’un album consacré au plus connus des mutants: Wolverine ! La saga choisi ici est relativement récente, et raconte l’ultime bataille entre Wolverine et son némésis Dent de Sabre. C’est le scénariste Jeph Loeb (Hulk, Ultimatum) qui écrit cette saga, publiée originalement dans les épisodes 50 à  55 du V3 de Wolverine, censé mettre en scène un duel au sommet entre deux personnages intimement liés. Comme à son habitude, Loeb met plein de personnages de l’entourage du héros dont il écrit l’histoire, histoire de bien montrer que son histoire est importante (il a fait le coup sur Batman Silence, et sur sa relance de Hulk), alors qu’elle a finalement très peu d’impact. Déjà, l’histoire est ultra décompressé. Toute la baston entre les deux personnages, qui constitue le cœur de l’histoire aurait ou tenir en 2/3 épisodes. Le sentiment de vide se fait sentir, malgré les qualités du récit. Le combat, très bien mené scénaristiquement avec une variété de situation, est ponctué de flash-backs qui dresse une sorte de bilan sur la relation Logan/Dent de Sabre, qui rend la saga très accessible. De plus, le tout n’est franchement pas désagréable, et se lit plutôt bien.

Aux dessins, on trouve un dessinateur italien du nom de Simone Bianchi (Astonishing X-Men, Thor For Asgard). Si l’artiste dessine de très belle couverture, avec de très belle composition, il faut bien avouer qu’il n’est pas très doué au niveau de story-telling. Le monsieur sait dessiner, il n’y a pas de problèmes, et d’ailleurs certaines de ses splash pages sont sublimes. Malheureusement, pour ce qui est de la mise en scène des dialogues, les planches sont assez brouillonnes, avec des compositions assez bizarres, qui n’aident pas à la lisibilité de son travail. Mais, comparé à For Asgard ou son run sur AXM, cet arc de Wolverine est ce qu’il a fait de plus lisible. Pas génial donc niveau BD, mais très joli quand il faut dessiner de grandes scènes de batailles épiques sur une double page. Pour résumé, si cette saga de Wolverine n’est pas grande au sens qualitatif ni d’un point de vue de la continuité, cela reste une bonne lecture, et une bonne saga pour les newbies.

Je me répète peut-être en conclusion de chaque critique d’ouvrage, mais l’accessibilité aux nouveaux lecteurs est un élément essentiel de cette collection, d’où les avis assez mitigé pour une histoire qui est pourtant de bonne qualité. A noter également que, avec chaque numéro, il y a un fascicule avec une partie de la série Marvels de Kurt Buisek et Alex Ross. Cette saga, réellement culte, est donc à compléter à chaque nouveau numéro des Grandes Sagas Marvel. Une bonne idée encore de la part de Panini, que de proposer cette saga de cette façon. Nous parlerons de la série en elle-même plus longuement dans un second article consacré aux 5 derniers numéros.
Un petit mot sur l’édition en elle-même de cette collection. Les albums des 3 précédentes étaient des hardcover, avec un papier assez dégueulasse, qui étaient assez solides mais assez chiant niveau plaisir de lectures. Ici, gros changement puisque ce sont sous la forme de soft-cover que sont proposé chaque tomes, avec des rabats et une bonne qualité de papier. Les albums n’ont pas l’air très solides, et le temps le confirmera (ou pas), mais quoi qu’il en soit, cela reste bien plus pratique à lire. Bref, on se retrouve dans quelques mois pour les chroniques des 5 derniers volumes de la collection !

Bigor: Les Grandes Sagas

24
Avr
11

Critique: Thor

Petit dernier des studios Marvel, Thor était de loin le moins attendu des précurseurs d’Avengers. Après les teasers, images, et autres bandes annonces, tout le monde criait à l’horreur. Tout le monde pensait que l’on aurait droit à un film de la trempe d’un mauvais Daredevil. Le fait est que le résultat est bien différent. Et chez Absolute Zone, on le savait.

Au royaume d’Asgard, Thor est un guerrier aussi puissant qu’arrogant dont les actes téméraires déclenchent une guerre ancestrale. Banni et envoyé sur Terre, par son père Odin, il est condamné à vivre parmi les humains. Mais lorsque les forces du mal de son royaume s’apprêtent à se déchaîner sur la Terre, Thor va apprendre à se comporter en véritable héros…

Le scénario est assez simple. On nous redonne les origines de l’arrivée de Thor sur Terre. Banni d’Asgard pour son impétuosité par son Père et Roi le grand Odin, Thor débarque sur notre planète privé de ses pouvoirs et de son arme, le fameux Mjolnir (son marteau, vous savez..). Arrive alors Jane Foster, aka Natalie Portman, astrophysicienne passionnée par les tempêtes, qui percute le dieu viking lors de son débarquement. Elle comprend très vite qu’il lui sera utile pour ses recherches, et le garde sous la main. Les deux finiront bien sur par se rapprocher, mais ce n’est qu’un point secondaire. En effet, on se focalisera plus sur l’histoire de trahison et de mensonge familial mettant en scène Loki, le frère de Thor, ainsi que sur l’évolution du super héros. Sans vous spoiler, je dirai que même lorsque l’on comprend ou que l’on sait ce qu’il va se passer, on se laisse surprendre avec plaisir au long du film.

Kenneth Brannagh nous livre un film lisible et agréable. Ce n’est évidemment pas un chef d’œuvre scénaristique, mais le film se vante au moins d’avoir une histoire à raconter, ce qui n’est pas toujours le cas chez Marvel Studios. On apprécie alors un film divertissant et sans prétentions. Cependant le négligemment des personnages secondaires, parfois un peu trop laissés de côté car ne servant au final que très peu le récit se montre réellement regrettable. Malgré tout, Chris Hemsworth s’en sort a merveille en incarnant un Thor profond et sensible. Et apercevoir Jeremy « Hawk Eye » Renner quelques instants fait toujours plaisir.

Malheureusement, le tableau n’est pas si parfait, et Thor, bien que très sympathique, n’est pas toujours très agréable a voir. Tout d’abord, et excusez moi en, je n’ai pas vu l’intérêt de la 3D. En effet, on est face a un effet gadget, très mal utilisé, qui a plus tendance a desservir le film qu’autre chose. Au delà de ça, ou peut être en est-ce la conséquence directe, les couleurs sont ternes, voire carrément « moches ». Les scènes sur Asgard ou chez les Geants de Glace l’illustrent bien. D’ailleurs, Asgard m’a rappelé visuellement les créations 3D amateur que l’ont peut trouver sur des forums. Moi qui voulait apprécier la beauté de cette citée, c’est raté.

Pour finir, loin d’être un chef d’œuvre du genre, Thor permet de passer un bon moment, tout en découvrant l’histoire de ce personnage bien différent des autres super héros que l’on connaissait. On se retrouve avec un film intelligent, drôle par moments, que seul sa postproduction dessert. Chris Hemsworth a clairement les épaules pour ce personnage, et donne envie de voir ce qu’il en fera par la suite.
Enfin, gros + + pour le générique de fin, tout simplement magnifique. Si quelqu’un le retrouve, je le veux en boucle sur un écran chez moi.

07
Juin
10

L’univers Ultimate est mort… Longue vie à Ultimate Comics !

L’univers Ultimate, c’était 4 séries, des dizaines de mini-séries, et surtout, un premier crossover immonde qui a plus foutu le bordel plutôt que de donner un réel plaisir de lecture. Mais malgré ça, l’univers Ultimate, c’est tout de même 133 épisodes de Ultimate Spider-Man, avec des hauts et des bas, mais toujours aussi plaisant à lire, et surtout 2 saisons d’Ultimates (je vous en parlais ici), chef d’œuvre absolue revisitant avec brio les figures emblématiques de la Maison des Idées. Et on peut remercier Brian Michael Bendis et Mark Millar pour ces deux œuvres.  Et c’est ces 2 hommes qui s’occupent de relancer l’univers, avec l’aide de Warren Ellis, un autre grand nom des comics (même plus grand que les 2 précédents). On était donc en droit de s’attendre à de la bonne qualité. Et il ya du  bon. Mais surtout du moins bon. Critique des 3 titres Ultimate Comics, Ultimate Spider-Man (vol.2), Ultimate Avengers et Ultimate HS Armor Wars.

6 mois après la vague qui a ravagé tout Manathan et tué un grand nombre de héros, Peter Parker, qui a failli y passer aussi, a repris un cours de vie à peu près normal malgrès quelques radicaux changements. Nouvelle petite amie, nouveau job… mais surtout nouveau méchant en ville, ainsi qu’un nouveau mystérieux justicier. C’est sans compter bien sûr, la présence de Spider-Man au milieu des festivités.

Brian Michael Bendis, visiblement gêné par Ultimatum qui l’a empêché de continuer ses plans pour l’avenir de la série, se force presque, dans ce relunch, à ajouter de la nouveauté. Certains éléments sont très clairement là pour montrer que la situation a changé, cela étant, bien évidemment, pour attirer un nouveau public (public qui n’est pas venu, à en croire les chiffres américains). Du coup, on assiste à une avalanche de nouvelles situations.Cela étant, le scénariste n’étant pas un manche, il arrive tout de même à rendre le tout sympathique et fluide.

La fluidité est surtout due au nouveau dessinateur arrivé sur la série : Daivd LaFuente. Ce dernier, auteur de la mini série Hellcat mais aussi d’un annual du premier volume d’USM, apporte un style « manga » qui colle plutôt bien au récit, très penché ado-kikoo-lol-superhéros par moment (mais bon, il est au lycée, donc c’est un jeunz !). A la fois tout en rondeur (c’est simple, on dirait que Spidey à un casque sous son masque (ou pris la grosse tête)) et en dynamisme, son dessin apporte tout de même de fabuleuses scènes d’action ultra efficaces. Et pour rajouter une couche à tout ça, Justin Ponsor y ajoute ses couleurs assez claires pour un résultat très agréable à lire (encore heureux).

Au final, ce Ultimate Spider-Man (vol.2) #1 est une très jolie surprise, plaisant et plein de promesse pour la suite, mais toujours un poil trop cher (à côté d’un Spider-Man qui fait le double de page pour le même prix).

Annoncé comme le dernier Ultimates HS avant de laisser la place à un Ultimate Avengers HS plus approprié, ce 11° numéro de la revue accueil la première série post-Ultimatum : Ultimate Armor Wars. Réalisée par Warren Ellis, habitué des mini-séries Ultimate, et Steve Kurth, cette saga en 4 partie s’inspire grandement de la saga Armor Wars originel, de David Michelinie, Bob Layton et Mark D. Bright (réédité récemment par Panini Comics).

Après la vague d’Ultimatum, Tony Stark revient à New York pour récupérer du matériel se trouvant dans d’anciens bureaux de son entreprise. Mais il va être doublé par un autre individu en armure, se faisant appeler le Fantôme. Aidé par Justine Hammer, la fille de son père (bah ouais), Iron Man va alors partir en croisade contre ceux qui ont dérobé sa technologie.

Premier récit complet se déroulant après les évènements qui ont tué la ligne Ultimate pour ensuite la faire renaitre, Ultimate Comics : Armor Wars a tout de même un gout de déjà vu, mais surtout, de déception.

Warren Ellis (La trilogie Ultimate Galactus, Ultimate Human) met en scène un Tony Stark toujours plus alcoolique contre son pire ennemi : sa propre technologie. Peut-être est-ce due à la taille du récit, trop court, mais cette mini-série est bourrée de raccourcis scénaristiques trop visibles. On regrettera que Ellis n’exploite pas davantage le trafic de la technologie Stark afin de laisser place à l’histoire d’amour entre Tony et Justine (qui sent le réchauffé à 3 kilomètre et qui n’apporte pas grand chose au récit, à part lors du final) et laisser uniquement quelques petites et timides scènes d’action sans grand intérêt. Et c’est surement la chose que l’on regrettera le plus d’ailleurs.Le potentiel assez jouissif de votre de grosses batailles entre Stark et sa technologie utilisés par d’autres est totalement fichu en l’air par la direction prise par l’histoire. Une histoire qui va creuser dans le passé de Stark, ce qui n’est pas vraiment utile non plus. Malgré ça, on repèrera ci et là quelques bonnes idées du scénariste, hélas non exploitées par la suite.

Pour ce qui est du dessin, le dessinateur Steve Kurth fait le boulot, et même plus. Ses planches sont assez réussis et diablement efficace, et son style n’est pas sans rappeler un certain Brian Hitch. Seulement, il subsiste toujours quelques problèmes de proportion et quelques détails, assez gênant comparé au niveau du reste.

Malgré tout les défauts que l’on peut trouver à cette mini série de commande, par un Warren Ellis plutôt inspiré mais qui n’a pas la place de s’exprimer, le tout reste une lecture passable, vite lu et vite oublié.

L’histoire début seulement trois semaines après les évènements d’Ultimatum. Alors que Hawkeye et Captain America déjoue les plans de l’AIM, un mystérieux personnage nommé Crâne Rouge va révéler à l’étoile américaine qu’il est… son fils ! Cap va réagir assez brutalement à cet annonce et  va s’enfuir, devenant alors un fugitif. C’est alors que Nick Fury va monter une équipe afin de retrouver le symbole des USA.

Mark Millar revient à l’univers Ultimate, et on était en droit de s’attendre à quelque chose qui ressemble à peu prêt à Ultimates. Le problème étant que en plus d’être très bien écrit et magnifiquement mis en image par Brian Hitch, c’était inattendu. Là, en plus d’être attendu, c’est nul. Le scénario est assez mal écris et enchaine les incohérences, comme par exemple la raison totalement injustifié pour laquelle Cap s’enfuit. Certains éléments contredisent même son travail sur Ultimates. Malgré une scène de combat assez sympa et qui pose la problématique du premier arc, le récit se révèle inintéressant. On peut toujours jeter la pierre à Jeph Loeb qui a saccager l’univers Ultimate, il n’empêche que Ultimate Avengers ne rappelle en rien Ultimates, si ce n’est uniquement nous rappeler quel période c’était.

Pour le début du titre, Marvel a fait appelle à Carlos Pacheco, connu pour son magnifique travail sur la série Avengers Forever (considéré comme l’une des meilleures histoires de Vengeurs). Là encore, on était en droit de s’attendre à en prendre plein les yeux. Et encore une fois, on est déçu. Le dessin est assez moche, à part pour certaines planches assez dynamiques. Alors que son style sur Avengers Forever ou Superman était frais et très sympathique, ici, il fait plus penser à du Greg Land torché en 2min. On est là encore, très loin du Brian Hitch de Ultimates, tant certaines planches passent pour du boulot d’amateur.

Vous l’aurez compris, ce Ultimate Avengers 1a (il existe un 1b, mais juste la couverture change) est une réel et grosse deception, nous faisant regretter le Mark Millar du début des années 2000 où il avait encore quelque chose à prouver.

En conclusion, cette nouvelle ligne Ultimate déçoit par son manque d’originalité. Si il n’y avait qu’une série à retenir, c’est Ultimate Spider-Man, même si on préférais voir Bendis sur la série régulière. D’autres séries arrivent, comme le New Ultimates de Jeph Loeb et Frank Cho, ou encore le très attendu Ultimate X de Jeph Loeb et Arthur Adams.

Antoine Bigorneau, the new boss of the Zone.

17
Déc
09

The truth is… I’m Iron Man

En ces périodes de fêtes, vous avez surement remarqué, en allant au boulot ou en achetant les derniers cadeaux, que Dame Nature s’amuse avec la météo en nous balançant de la neige et des températures négatives. Mais peut importe, puisque aujourd’hui, afin de vous réchauffer, je vais vous parler de, sans doute, l’un des super-héros les plus cools de l’univers Marvel, j’ai nommé Iron Man.

Ce personnage débute d’abord dans les pages de Tales of Suspense #39, scénarisé par Stan « The Man » Lee (le papa de Spider-Man, des 4 Fantastiques, de Hulk…) et dessiné par Don Heck. L’histoire, c’est celle de Anthony Stark, richissime vendeur d’arme et inventeur, qui va être, à la suite d’une grave blessure qui lui a projeté des morceaux d’obus dans la poitrine, emprisonné par Wong Chu au Viêt-nam. Stark va alors se retrouver enfermé dans un labo, avec un dénommé Yinsen, afin de construire une arme pour les bons et loyaux services de Wong Chu. Mais Tony Stark et Yinsen vont en décider autrement, et vont entamer la construction d’une armure dans laquelle se trouvera un appareil pour stopper les éclats d’obus et surtout pour pouvoir s’enfuir. La mission sera un succès, seulement, Yinsen a du se sacrifier afin que Stark s’enfuit. C’est ainsi que Iron Man est né. Il va poursuivre son parcours dans les pages de Tales of Suspense, avant d’avoir, en 1968, son propre titre qui ira jusqu’au n°332 (rien que ça).

Faisons un bon dans le temps. Après des hauts et des bas (et surtout des bas dans les années 2000), Warren Ellis et Adi Granov prennent les choses en main, et réactualisent le personnage. Ainsi, avec la saga Extremis, Ellis va réécrire le personnage en la faisant prisonnier, non pas au Viet-nam, mais en Afghanistan et surtout de créer une autre armure. Ainsi, Ellis relance la machine, et le personnage va revenir sur le devant de la scène. En effet, durant le crossover Civil War, Tony va clairement montré son soutien à la loi de recensement des super-héros, et par conséquent combattre Captain America et les héros qui le soutiennent. Il va même gagner cette guerre et devenir le directeur du S.H.I.E.L.D. pendant quelque temps, avant d’être viré à la suite de Secret Invasion et remplacé par Norman Osborn. Mais ce n’est pas tout, car hors mis les comics, il ya eu bon nombre d’adaptations du personnage, que ce soit à la télé (The Invincible Iron Man en 94 et récemment Iron Man: Armored Adventures) ou au cinéma, avec le film de Jon Favreau, Iron Man, sorti en 2008 (qui, au passage, est un excellent film, vraiment). Et un second volet cinématographique est prévu pour 2010, et la bande annonce est tout juste disponible, la voici, pour vous :

On attend avec impatience ce second opus, qui a l’air tout bonnement ouffisime (non, je pèse pas mes mots) et surtout, très fidèle aux comics.

Anthony Bigorneau, The Invincible Iron Winkle




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