Posts Tagged ‘humour

10
Août
11

Futurama: Humour et Science-Fiction

Impossible que vous n’ayez jamais entendu parler ou même regarder un épisode de cette série d’animation. Pourquoi ? Parce que Futurama a dès ses débuts rencontré un fort succès dépassant les frontières des États-Unis et que la série a toujours eu le privilège d’être maintes fois rediffusée sur le câble ou sur la TNT. Ce qui est dommage, c’est qu’elle n’ait jamais eu l’occasion de se révéler aux grandes chaînes et ce, pour une seule raison, c’est parce qu’elle cible un public assez précis : les fans de SF. En effet, la série crée par Matt Groening est parsemée de références geek assumées comme le voyage dans le temps, un monde futuriste, le space-opéra … Autant chez les Simpsons (autre série mondialement connue de Groening), ce côté geek est pas spécialement montré (à part dans les Horror Show), autant dans Futarama, tout connaisseur en la matière sera vraiment ravi.

Toujours en faisant la comparaison avec les Simpson, ces derniers sont une famille de dingues dans un monde normal dans une ville isolée. Or, dans Futurama, c’est l’histoire d’un homme normal évoluant dans un monde de dingue dont il explore toutes les limites. D’ailleurs, aucun épisode ne se ressemble, tout d’abord parce que les thèmes abordés sont jamais les mêmes mais aussi parce que les contrées visitées sont à chaque fois un nouveau monde à découvrir pour les personnages principaux et pour le téléspectateur. Ces personnages sont Fry (un jeune homme cryogénisé de notre époque qui se retrouve à vivre en l’an 3000), Leela (une cyclope débrouillarde en quête de son passé), Bender (le robot tordeur alcoolo, fumeur de cigares à l’humour cynique et extrêmement drôle) auxquels on ajoute une multitude de personnages secondaires comme le Dr. Zoidberg (un crustacé déjanté) ou le Professeur Fransworth (un génie de plus de 160 ans qui n’est autre que le descendant de Fry). Chaque épisode s’articule comme une sitcom où l’on suit les aventures d’une bande de potes très différents mais unis par le même travail : livreurs chez la société de Planet Express.

Ces personnages évoluent dans un monde futuriste déjanté qui emprunte de nombreux éléments aux univers comme Star Wars, Star Trek (l’ordre démocratique des planètes est une sorte de descendant de l’ONU tout en étant une sorte de Fédération des Planètes), aux œuvres d’Asimov mais aussi à notre passé (les personnalités du XXème siècle réapparaissent sous forme de têtes en bocal telles que Nixon, Al Gore, Lucy Liu, les personnages de séries tv et les présentateur de show télévisés). De part cette vision du futur, Groening critique notre présent en nous présentant le futur d’Internet (infesté de pubs et de contenus pour adultes), de la politique (qui ne préoccupe plus personne dans le futur), du patriotisme, du réchauffement climatique et j’en passe. Outre ces références aux univers de science-fiction et à notre présent, il est important de noter tous les clins-d’œil à la science pure : des théories sur le voyage temporel sont exposées (comme la théorie du grand-père), des démonstrations de physique se retrouvent dans certaines scènes, ainsi que des nombres remarquables comme les nombres taxicab, parfaits, irrationnels, ou binaires. En bref, il faudrait énormément de visionnages pour espérer déceler tous ces références, preuve que les scénaristes ne font jamais les choses à moitié.

Futurama a été diffusé sur la Fox entre 1999 et 2003 (cinq saisons) puis la série a fait l’objet de quatre long-métrages qui forment en tout une saison supplémentaire complète. Enfin, la série a repris sur Comedy Central en 2010 et diffuse en ce moment la sixième saison composée de 26 épisodes inédits. On peut être sur que les chaînes françaises se feront une joie de diffuser ces nouveaux épisodes dans l’année qui vient. Un moment à ne pas rater si vous êtes fans de science-fiction et de bonnes séances de rigolade.

Marvel Boy du futur.

06
Juil
11

It’s always sunny in Philadelphia !

Anti-conformiste, trash et extrêmement drôle ! Voilà comment on pourrait qualifier la série ayant pour nom It’s always sunny in Philadelphia. Dépassant de loin les limites imposées à d’autres sitcoms qui se veulent « tout propre, tout gentil, tous public », la série crée par Rob McElhenney suit les histoires folles d’un groupe d’amis qui tiennent un bar dans la grande ville de la côte est des États-Unis, Philadelphia. La série marche à l’humour absurde, qui est véhiculé par des personnages tout aussi fou les uns que les autres, n’ayant aucun sens moral et finissant toujours par s’attirer les pires ennuis. Chaque chose qu’il essaie de bien faire part vite en sucette et tous leur plans visant à arnaquer le plus de personnes possibles se retournent contre eux. La bande est composée de Dennis, sa sœur Dee, son père Frank ainsi que ses deux meilleurs potes, Charlie et Mac.

Les problèmes d’argent sont à l’origine de beaucoup de leurs mésaventures, on sait par exemple que la bande touche moins que le chômage même si ils travaillent, cependant, Frank, interprété par Danny DeVito est tantôt riche tantôt pauvre, sachant qu’il trempe dans pas mal d’histoires de jeux, de drogues et j’en passe. Chaque épisode confronte la bande à débats de société comme la limite d’âge pour la consommation d’alcool, le droit à l’avortement, la libre circulation des armes à feu, le harcèlement sexuel, le racisme, la religion ou à des problèmes plus spécifiques comme l’addiction, la rivalité fraternelle ou entre père et fils. Tant de sujets sont abordés et poussés à l’extrême, et toujours de façon léger et drôle. Chaque personnage est cependant très intéressant à suivre, évoluant sensiblement au cours des saisons, et accompagnés par des personnages secondaires plus ou moins réguliers qui sont tout aussi fous que les principaux : la serveuse dont Charlie est amoureux , Artemis qui est une amie de Dee, Cricket qui est un prêtre se retrouvant à la rue ou encore les McPoyle,  les éternels rivaux de la bande.

La série a un format classique de 22 minutes par épisodes, commençant toujours par les personnages principaux se donnant la réplique sans que l’on voie ce qu’ils font, avec un générique nous montrant la ville de Philadelphie comme si nous y étions. La série est  servie par une bande son de qualité au sonorités rock et purement années 80-90, musique dont est féru toute la bande. Au bout de 6 saisons, la série réussit à ne jamais se répéter et à offrir des situations encore plus décalées qu’auparavant, ce qui ravît les fans dont je fais partie. Un vrai régal pour ceux qui aiment rire sans trop se prendre la tête !

It’s always funny with Marvel Boy.




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