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15
Mai
11

La Minute Rock #7: Noir Désir

Une fois n’est pas coutume, et pour la première fois dans la Minute Rock, un groupe de rock français est à l’honneur. Et pas n’importe lequel car Noir Désir a été un groupe phare dans le rock français pourtant si peu connu ou peu représenté parmi d’autres styles musicaux de l’hexagone. Heureusement, le groupe de Bertrand Cantat a su repousser plus loin les limites qui délimitait une musique rock encore trop timide à l’époque. Noir Désir est sans nul doute l’un des meilleurs groupes de rock français au destin pour le moins tragique mais pourtant à l’œuvre mémorable. Du bon rock à la sauce française, let’s roll !

Pour sur, la France a beau avoir inventé au fil des siècles beaucoup de choses merveilleuses (pas que malheureusement, la guillotine c’était nous), nous ne sommes pas précurseurs en matière de musique, ce qui est bien dommage, avouons-le. Mais la grande force que nous avons, c’est bien de récupérer de nombreux styles et de les reformuler par nos soins (pour éviter notamment quelques plagiats honteux dont certains artistes de Salut les Copains ont été les instigateurs). Effectivement, à l’aube des années 80, beaucoup de choses se sont déjà passé musicalement parlant dans beaucoup de parties du monde, ne serait-ce chez nos voisins britanniques. Noir Désir fait parti de ces groupes qui ont su hériter des influences anglo-saxonnes de la part des Beatles, d’AC/DC, des Doors, des Clash  … Et ça marche, car Noir Désir attise des fans de rock bien fiers de pouvoir dire : « le rock français n’est pas un mythe, il existe ! ». Chose notable à mettre en lumière, Noir Désir cultive aussi beaucoup d’influences dans la littérature, chez Prévert, Edgar Allan Poe, Verlaine, Shakespeare, Lewis Caroll … On sent un vrai travail d’écriture au niveau des paroles des chansons, la plupart écrites par Cantat, ce qui donne un aspect poétique non-négligeable et très apprécié.

L’histoire de Noir Désir commence à Bordeaux, dans une classe de seconde, où un petit groupe se forme, Noir Désirs (avec un s initialement). Après quelques changements au niveau de la constitution du groupe, celui-ci est finalement formé de Bertrand Cantat, Denis Barthe, Serge Teyssot-Gay et Frédéric Vidalenc. L’aventure musicale débute alors en 1987 avec la sortie de leur premier album, Ou veux-tu qu’je r’garde ? L’album a beau ne contenir que 6 titres, il est annonciateur du style du groupe avec des textes lyriques comme Toujours Être Ailleurs ou La Rage, ce dernier exprimant un sentiment que l’on retrouvera dans la plupart de leur chansons suivantes, teinté de rébellion. Malheureusement, ce n’est pas avec ce mini-album que le groupe gagnera ses galons, mais bien avec le suivant sorti en1989, intitulé Veuillez Rendre l’Âme (à qui elle appartient). Rien que le titre annonce la couleur, déjà facilement devinable rien qu’en lisant le nom du groupe. Le succès se fait sentir avec un tube encore aujourd’hui très acclamé, Aux Sombres Héros de l’Amer. Ici encore, le lyrisme est de mise et c’est tant mieux puisque l’imagination purement littéraire s’accorde très bien avec une musique rock terriblement efficace et qui encore aujourd’hui vieillit très bien. Noir Désir popularise sa musique, un vrai bonheur pour les producteurs et les fans, cependant le groupe voit d’un mauvais œil ce grand succès car ils estiment que leur texte a été mal compris, voir banalisé.

Peut-être par soucis de ne pas plaire à tout le monde et à rester rebelles jusqu’au bout, le groupe cultive ensuite une noirceur qui lui est propre dans les deux albums suivants, Du Ciment sous les plaines et Tostaky. On revient à du son pur rock, mais qui peine à convaincre et qui n’attise pas un grand succès. Ce dernier reviendra en 1997, avec l’album 666.67 Club, riche de titres phares comme L’Homme Pressé ou Un Jour en France. Des titres très engagés qui appellent à repousser la mondialisation capitaliste et le fascisme. Une certaine maturité du groupe se fait sentir en 2001 avec l’album beaucoup plus calme que les précédents, Des Visages, Des Figures, qui comporte par exemple des chansons comme Le vent nous portera. Ce fut le dernier album studio du groupe, bien ne se soit pas dissous, l’incarcération de Bertrand Cantat pour le meurtre de Marie Trintignant marqua à jamais l’avenir du groupe qui a survécu tant bien que mal avant l’annonce de la dissolution du groupe en novembre dernier.

Ma musique préférée est, je pense, L’Homme Pressé. Au delà d’une critique assez vraie du système capitaliste où nous vivons, le tempo suivi par le groupe et notamment par Cantat dans son débit de paroles dont chacune attaquent le micro comme des balles de revolver est admirable. Le texte est très bien écrit, à charge pour celui qui l’écoute de déceler les véritables intentions et accusations que le groupe exprime. Une vraie prouesse musicale.

Qui veut de moi
Et des miettes de mon cerveau
Qui veut entrer
Dans la toile de mon réseau
Vous savez que je suis:
Un homme pressé

Malgré un destin au combien tragique, le groupe Noir Désir a laissé une marque très forte dans le rock français, qui lui aussi a pris son envol depuis, mais tout ça, c’est une autre histoire, et ça sera pour une prochaine Minute Rock !

Marvel Boy, un homme pressé.

26
Déc
10

Le renouveau de DC Comics en kiosque

Parce que oui, lire du DC en français aujourd’hui, c’est possible ! Si il y a quelques mois on pouvait très fortement en douter, fort est de constater que Panini Comics, qui publie la licence en Europe, a fait de gros efforts pour donner de la lecture au DC fans français, mais également pour essayer d’ouvrir le marché aux néophytes afin de conquérir un nouveau lectorat. Petit guide afin de vous aider à vous y retrouver dans les parutions DC en kiosque.

Commençons par LE magazine de DC en France, qui en est à presque 60 numéros (un record pour un titre DC chez Panini) et qui accueille les séries centrales de cet univers. À son lancement, le sommaire était composé des séries JLA, Flash et Teen Titans. Et, avec le temps, ce sommaire a changé ; la série Green Lantern a ressuscité (c’est le cas de le dire), Flash est partie pour laisser sa place à la nouvelle monture de la Société de Justice d’Amérique, puis Teen Titans est partie également tout comme la JSA de Geoff Johns. Aujourd’hui, il ne reste que la série Justice League of America et Green Lantern. Un maigre programme en apparence, plus très maigre lorsque l’on sait que le mag est passé de mensuel à bimestriel l’année passée (donc la publication française a pris pas mal de retard par rapport à nos amis américains) et, surtout, que l’actualité du policier galactique vert est très chargée. En effet, l’univers d’Hal Jordan est au cœur du gros crossover DC du moment, à savoir Blackest Night.

Cet event raconte l’histoire d’une guerre de couleur, entre tous les corps des Lanterns. Car, il faut savoir que chaque couleur correspond à un  sentiment (Rouge pour la haine, Orange pour l’avarice, Jaune pour la peur, Vert pour la volonté, Bleu pour l’espoir, Iindigo pour la compassion, Violet pour l’amour), et que chaque corps a réussi à en faire une énergie. Et tous ses corps se font plus ou moins une guerre à travers la galaxie. Mais, une terrible menace est en train de naitre en la personne de Black Hand et de son propre corps : les Black Lanterns. Puissant dans la couleur noire, couleur de la mort, les anneaux choisissent comme représentants de ce corps uniquement des gens… morts. Un corps de zombies, en somme. C’est cette menace qui plane sur l’univers que vont devoir affronter toutes ses chatoyantes couleurs. En apparence assez compliqué (surtout si vous n’avez rien compris à mon résumé bordelique), ce crossover mené par le scénariste de Green Lantern depuis maintenant quelques années, Geoff Johns, se révèle très facile de compréhension, du moment que l’on est au courent pour les différents corps, tout en faisant des clins d’œil aux grands fans (toute la discussion entre Hawkman et Hawkgirl). Le numéro 59 de DC Universe, dont la couverture est juste en haut du paragraphe, est en cela le meilleur point de départ pour un lecteur qui souhaite se mettre à DC, car il accueille les épisodes 0, 1 et 2 de Blackest Night, en plus d’un épisode de Green Lantern rattaché au crossover, se concentrant plus sur le duo Hal Jordan/Flash, ainsi que le premier épisode de la nouvelle équipe artistique de la série Justice League of America, James Robinson et Mark Bagley. Donc en plus d’être une excellente lecture (grâce à des dessinateurs de tallent comme Ivan Reis), il permet aux nouveaux de découvrir  ce magnifique univers qu’est celui de DC. Jetez-vous dessus !

Ah Batman, Batman, Batman… Pour la majorité des gens, Batman c’est surtout des films, qu’ils soient de Bruton ou de Nolan (quoi ? qui ? Schumacher ? Le pilote de F1 ?), mais il ne faut pas oublier le papier ! Et Panini, après un premier mag Batman et le mag Superman & Batman, a (enfin) relancé le héros dans les kiosques français avec le bimestriel Batman Universe. Petit point sur la situation avant toute chose : Grant Morrison est arrivé sur Batman avec l’ambition de synthétiser 70ans de chronologie. Chose qu’il a, pour certains, réussi avec brio, mais en perdant pas mal de lecteurs, la faute peut-être à un récit beaucoup trop complexe. Mais plus que de faire une banale synthèse, il a également apporté sa pierre au personnage en… « tuant » Bruce Wayne, alter égo de Batman, lors du crossover Final Crisis. Et cet évènement va changer la vie de Gotham et le monde des super-héros, et poser une question : qui va remplacer Bruce Wayne à la place de chevalier noir ? Et c’est la mini-série Batman: Battle for the Cowl qui va y répondre, dans les deux premiers numéros de Batman Universe.

Le magasine a rencontré un énorme succès, au point que le premier numéro fut épuisé dès les premières semaines après sa sortie. Mais ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas obligé de lire les deux anciens numéros avant d’attaquer le troisième, il vous suffit juste de savoir qui est le nouveau Batman et qui est le nouveau Robin (informations que vous trouverez dans l’introduction du numéro 3). Le troisième numéro, encore disponible me semble-t-il, est donc le parfait point d’encrage pour suivre les aventures des nouveaux Batman et Robin. Le sommaire du magazine est partagé entre deux séries, la première étant Batman & Robin de Grant Morrison, qui est accompagné de l’immense Frank Quitely pour le premier arc, et la seconde étant la série Batman, réalisé par Judd Winnick et Mark Bagley (ouais, encore lui). Ce troisième numéro de Batman Universe est donc une pure merveille, avec 3 épisodes de B&R absolument géniaux, une histoire complètement barrée, de l’action et des dessins de folie, mais également le premier épisode du run de la nouvelle team de Batman, qui est également très bon. A l’heure où vous lisez ses lignes, le 4 doit être sorti, comme ça, ça vous fait double dose de Batou ! A lire de toute urgence !

En plus des deux parutions sus citées, vous pourrez trouver en kiosques pas mal de hors-série proposant des récits complets, très accessibles pour le public novice. Le premier, c’est DC Universe HS 18, sorti il y a maintenant 4mois mais qui reste encore trouvable. Ce numéro accueil un arc complet du run de Geoff Johns sur la série Action Comics, série consacrée aux aventures de Superman. Cet arc est d’ailleurs le dernier du scénariste, qui signe ici avec son collègue Gary Frank aux dessins. Ce dernier arc met en scène Brainiac, le vrai. Car Johns va nous révéler que tous les Brainiac vu précédemment ne sont en fait que des leurs, et que le vrai arrive enfin sur Terre. Cette saga permet de remettre au gout du jour le personnage si charismatique de Brainiac, mais surtout de bouleverser le monde de ce cher Clark Kent avec un final annonçant de grandes choses pour le kryptonien. Ces grandes choses seront d’ailleurs publiées dans une série de Big Book, dont le premier est d’or et déjà disponible. Ce DCUHS est donc comme un prologue à la relance du personnage en librairie, et est donc très accessible et, surtout, et c’est ça l’important, une très bonne lecture.
Autre parution à lire si l’on veut découvrir le célèbre homme le plus rapide du monde : DC Heroes #1. A ne pas confondre avec le nom de la collection librairie, ce nouveau trimestriel a la même ambition que Marvel Saga, soit de publier des saga complètes. Et pour ouvrir le bal, Flash fait son comeback ! Même si il n’avait jamais vraiment disparu, c’est ici le premier flash, Barry Allen, qui fait son grand retour, depuis sa disparition qui remonte à 1986 dans les pages de Crisis of Infinite Earth. Là aussi, c’est Geoff Johns qui orchestre ce comeback, comme il l’avait fait avec Green Lantern, même si il est d’abord réapparu dans Final Crisis. L’histoire, quoi que ultra référentielle, est lisible pour quelqu’un qui découvre, et permet surtout de découvrir toute la famille des bolides. Le dessin d’Ethan Van Sciver laisse par moment à désirer, mais certaines scènes rendent vraiment bien la sensation de vitesse. On attend quand même avec beaucoup plus d’impatience la publication de la série Flash, scénarisé par Johns et dessiné par Francis Manapul.

Voilà, il ne vous reste plus que de claquer l’argent que vous avez eu à Noël pour vous jeter sur toutes ses jolies parutions afin, à la fois de montrer qu’il y a un public en France pour DC Comics et avoir plus de publications VF, mais aussi de lires de belles choses.

BigorUniverse

27
Nov
10

Mass Hysteria, Metal and other stuff …

Sur Absolute Zone, on aime pas mal de choses (souvent de la qualité d’ailleurs), on essaye de faire le tri mais cette fois, pourquoi pas découvrir un genre (ici, de musique) qui sort un peu des sentiers battus : aujourd’hui, on va parler Métal, et surtout Métal français avec le groupe Mass Hysteria !

Mass Hysteria est un groupe de Métal français qui depuis 1993, s’est imposé comme une référence pour les amateurs du genre. Ils ont 6 albums à leur actif et sont en pleine tournée pour promouvoir leur dernier en date : Failles. C’est à cette occasion que j’ai pu les voir en concert dans une salle préalablement chauffée par deux groupes en première partie : le groupe My Heroïne, originaire du bassin d’arcachon et le groupe Doyle qui, disons le franchement, envoie du lourd. Mais ensuite arrive sur scène Mass Hysteria, composé du chanteur Mouss, de Yann et Nico à la guitare, de Stéphane à la basse et de Raphaël à la batterie.

Inutile de décrire l’effervescence du public qui s’est déplacé depuis les quatre coins de l’Aquitaine pour assister à ce concert lorsque le groupe qui était en grande forme se mit à interpréter les premiers titres de leur nouvel album. Une des choses les plus remarquables lorsque l’on assiste à un concert de Mass Hysteria, c’est de voir la bonne humeur que le groupe dégage, une bonne humeur qui, associée à quelques solos de guitare et de batterie, met tout le monde d’accord. Du côté des paroles, les musiques sont des musiques à thèmes, qui font passer un message d’engagement (écologie, contre l' »aliénation » de la télé sur les gens, contre ce que le groupe appelle du « faux rock » tel que les BB. Brunes…) et un message positif (une chanson sur l’amour, une autre sur la paix, sur l’amour de la musique, quelque soient les genres…).

Mais là où le concert devient « Furieux », c’est quand Mass Hysteria fait marcher le fan service en interprétant leurs premières musiques qui donnaient plus dans le pop-rock et dans l’electro : ce  mix des genres cher au groupe est excellent, on ressent alors toute la puissance du groupe. Et à l’occasion de l’anniversaire du batteur le jour même, les filles du public ont été invitées à monter sur scène pour lui souhaiter un bon anniversaire comme il se doit, en dansant sur fond de musique electro-métal. Mass Hysteria est définitivement proche de son public, pour preuve la prise d’une photo de famille du groupe avec tout le public, qui s’est fait offrir du champagne sur fond de musique d’ AC/DC pour terminer le spectacle en beauté. En bref, Mass Hysteria se donne complètement en concert, n’hésitant pas à attirer de plus en plus de public en jouant sur la mixité des genres.

Marvel Métal Boy

07
Juil
10

Comic Con France saison 2

Depuis 11ans, la Japan Expo est le rendez-vous de tous les otakus et cosplayeurs de toute la France. Et c’est seulement depuis 2ans que, parallèlement, a été crée un Comic Con français. La première édition, plutôt timide, n’a pas fait grand bruit. Mais à l’annonce de la saison 2, j’ai sauté de joie devant le programme et les noms des artistes présents. J’ai donc décidé d’aller y faire un tour, durant les 4 jours, afin de découvrir cet événement et surtout, de rencontrer des artistes (et au passage Oceanlook, Trumper et toute la bande) Verdict sur cet évènement tout jeune.

Comic Con 2010

Cette année, le Comic Con accueillait des invités de prestige. De Frank Quitely (All Star Superman) à Leinil Francis Yu (New Avengers), en passant par David Lloyd (V pour Vendetta) ou encore Carlos Pacheco (Avengers Forever), la « Comic’s Alley » était bondée.  L’invité d’honneur de cette 2° saison, Mark Brooks, qui a réalisé l’affiche de l’évènement (ci dessus) était, par contre, le seul à avoir un système de ticket pour ses dédicaces. Étaient également prévus Jeph Loeb, Geoff Johns et Pascual Ferry, mais pour divers problèmes, ils ont annulé leurs venues. Les artistes étaient très accessibles et, en plus des magnifiques dédicaces qu’ils signaient, animaient des conférences  sur « Comment dessiner les super-héros » et sur les crossovers. (Celle de David Lloyd, à laquelle j’ai assisté, était vraiment très intéressante) Le problème, pour ces dédicaces, était le « manque » d’organisation et d’informations et la certaine précipitation que l’on ressentait par moments (changement de stand d’un coup parce que « le stand précèdent ne mettait pas en valeur les artistes » et que l’ancien est trop petit,  flou le plus total à la dernière minute pour savoir si tel artiste sera là ou non, et j’en passe) ce qui est assez dommage, et énerve facilement. Mais bon, après, organiser un salon avec autant de grands noms des comics n’est pas chose aisée, et on salue et remercie tout de même le festival pour cette belle affiche. Saluons au passage la WIP Agency qui, sur son stand, a invité un grand nombre d’artistes très accessibles et sympathiques également.

Autres invités du Comic Con, toute l’équipe de Hero Corp, dont son créateur Simon Astier, mais que je n’ai pas pu les rencontrer (pour des raisons de pass et de mauvaise organisation et communication sur l’évènement) Il y avait également toute l’équipe du Visiteur du Futur, web série crée par François Descraques (mais on y reviendra très bientôt) qui ont mis le feu lors de la conférence de Samedi (clairement l’un des meilleurs moments de ce Comic Con) en diffusant en exclu le teaser d’une possible saison 2, mais aussi lors du Quizz du Cahos avec la Flander’s Company. En dehors des rencontres, il y avait une très jolie expo pour les 75ans de DC Comics avec une sélection de couvertures emblématiques pour chaque époque, mais également une sur le travail d’Olivier Peru sur la série Hero Corp. Niveau stands, pas mal de boutiques étaient présentes (Pulp’s, Apo(k)lyps) et proposaient de la VO à prix cassés, mais aussi Panini Comics, qui proposait des titres kiosques et librairies en avant première (comme la première partie de Captain America Reborn, ou encore Batman Year One) Des éditeurs de jeux vidéos, comme Sega, étaient aussi présents pour présenter leurs nouveautés (Batman The Brave and The Bold le jeu ou le nouveau Sonic) Il y en avait pour tous les gouts !

Toute l'équipe du VDF

Vous l’aurez compris, ce Comic Con saison 2 fut riche, très riche. Mais quelque peu mal organisé. Je regrette grandement le choix de, en quelque sorte, interdire les dédicaces aux accrédités presse, mais bon… En tout cas, ce fut 4 jours vraiment géniaux, riches en rencontres (que ce soit les artistes, les clonewebiens ou les gens des files d’attentes ;)), et rendez-vous pour la saison 3 !

Bigorneau

PS: Absolute Zone fait son come back sur les réseaux sociaux. Devenez fan (enfin « aimez ») de la page facebook, et suivez l’actualité du site sur twitter.

25
Sep
09

Elvis VS Zombies : Round 1

Entre deux cours d’éco, votre serviteur continue à lire des bd et des comics pour vous (et surtout pour lui). Car oui, quitte à rater un contrôle de géo, quitte à avoir une bulle en oral d’espagnol, Bigorneau vous (oui, vous) fait passer avant tous. Et aujourd’hui, le coup de cœur de la semaine, approved par une partie du staff d’Absolute Zone : Rockabilly Zombie Superstar.

Mais qu’est-ce que c’est que ce Rock Ah Bilie Nombie Uberstare ? Et bien c’est une bande dessinée, créée et réalisée par deux frenchies, Lou et Nikopek dont le 1° tome est sorti chez Ankama éditions il n’y a pas si longtemps. Ça raconte quoi ? L’histoire de Billy Rockerson, sosie quelque peu raté de Elvis Presley, vivant dans une région en quarantaine pour cause de zombies (certains étant « sauvages », d’autres « domestiques »). Et, durant l’une de ses représentations dans un bar paumé, Billy se fait mordre par un zombie, pendant qu’une horde dévorent les clients du bar. Voici le point départ d’un récit fun, assumé et ‘Roooock N Roll !

En effet, ce Rockabilly Zombie Superstar est jouissif au possible (rien que la couv’ l’est, c’est dire). La faute à quoi ? A un scénario, certes qui n’évite pas les clichés, mais qui reste très bien écrit, plaisant et qui casse (et pas que) du zombie et assume, mais aussi grâce à des planches sublimes signé par un Nikopek qui se fait plaisir a dessiner des scènes bien bien gore comme il faut. Oui. Car c’est gore. Mais « vive les zombies qui bouffe leur ex-nana » comme disait mon grand père ! Bref, tout ça pour vous dire d’acheter ce Rockabilly Zombie Superstar qui est vraiment une tuerie, en plus, il y a de très belles couvertures réalisé par des blogeurs à la fin…

Bigorneau, qui cassedédi cet article à Karine, Xidius et ce chanceux de Mr.Paul




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