Blablabla … Lady Gaga …blablabla … Ben L’oncle soul … blablabla …. Zaz …. blablabla …
Vous n’en avez pas marre d’écouter à la radio toutes les nouveautés qui ne sont ni recherchées musicalement, ni bien écrites (et qui en plus restent dans la tête) ? Il est clair que peu d’artistes de nos jours sortent du lot pour relever le niveau, et heureusement que l’on peut se replonger dans nos vieux vinyles, cd ou cassettes pour se rappeler ce qu’était la musique comme un vrai art de refléter la société, ou plus simplement de nous distraire sans nous agresser le cerveau à coups de pubs et de buzz non mérités … Bref, sur Absolute Zone, on aime le bon son et on va vous le faire partager.
Aujourd’hui, on va parler d’un artiste hors-du-commun, qui a su redorer le blason de la folk dans les années 60, je veux bien sur parler de Bob Dylan, qui avec sa guitare, son harmonica, ses paroles et sa voix si particulière, a parlé à l’Amérique et au monde droit dans les yeux de certaines questions sociales de l’époque, sa discographie étant parsemée de chansons engagées. Dès ses débuts, Robert Zimmerman alias Bob Dylan a touché à une large étendue de styles musicaux, en tant que musicien très polyvalent qui a laissé sa marque dans l’histoire de la musique en influençant de nombreux artistes géniaux comme David Bowie, Neil Young, Jeff Buckley ou Bruce Springsteen entre autres … Bon nombre de ses chansons ont été reprises mille et une fois par des artistes allant des Guns N Roses à Avril Lavigne tout en passant par U2 ou Cat Power … Plus qu’un chanteur, c’est un poète talentueux que l’on compare beaucoup à Arthur Rimbaud, une de ses inspirations.
À ses débuts, Dylan puise allégrement dans divers courants musicaux et en particulier dans la folk pour créer son univers unique. Arrivé à New York, Bob Dylan se fait repérer comme un artiste à suivre de près, bâtissant au fur et à mesure sa notoriété. C’est avec son premier album en 1962 qu’il commence à vraiment composer des chansons de son cru, il y expérimente des textes engagés, en évoquant les inégalités sociales ou la chasse aux communistes par exemple. Le vrai envol de Bob Dylan vers les hautes sphères de la musique correspond à la sortie de son album The Freewheelin’ Bob Dylan, contenant le titre mondialement connu Blowin’ in the wind. Bob Dylan enchaîne ensuite les succès comme The Time they are a-changin’, devenant l’hymne de la jeunesse américaine qui elle aussi évolue dans ses années où les mentalités changent de plus en plus.
Le véritable changement vers le rock commence en 1965 avec l’album Highway 61 Revisited , ainsi qu’avec des titres comme Like a Rolling Stone, racontant les déboires des sans-domiciles aux États-Unis, ou Desolation Row, où là le titre parle de lui-même. Ce genre de ballades font la grande force de Dylan qui arrive à captiver les foules tout en leur racontant tous les dangers et les méfaits de la société dans laquelle elles vivent. Son vrai talent réside dans sa capacité à mêler si remarquablement la guitare sèche et l’harmonica avec des textes toujours justes et sujets à de nombreuses interprétations, preuve que tout le monde peut trouver son compte dans la musique de Bob Dylan.
Mais ce n’est qu’en 1973 que Bob Dylan restera à jamais dans les esprits de son public à travers le monde, lorsqu’il chante Knockin’ On Heaven’s Door, issu de la bande originale du film Pat Garret & Billy The Kid. Cette chanson reprise un nombre incalculable de fois raconte l’histoire d’un shérif entre la vie et la mort :
It’s gettin’ dark, too dark for me to see
I feel like I’m knockin’ on heaven’s door.
La musique peut paraitre assez simpliste, elle ne repose que sur quelques accords, cependant elle résonne comme quelque chose d’intemporel et de très personnel, une ballade qui emmène celui qui l’écoute entre ciel et terre. Un vrai petit miracle cette chanson.
Toujours en tournée, un demi-siècle après la sortie de son premier album, Bob Dylan n’a pas fini de faire entendre parler de lui, chacun de ses retours depuis ces dernières décennies étant des vrais évenements musicaux, surtout aux Etats-Unis. Il marque depuis le début de sa carrière le monde de la musique, et ce, dans de nombreux styles, notamment dans le flok-rock, dont il est l’emblème immortel.
The Freewheelin’ Marvel Boy.