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27
Mar
11

La Minute Rock #1: Bob Dylan

Blablabla … Lady Gaga …blablabla … Ben L’oncle soul … blablabla …. Zaz …. blablabla …

Vous n’en avez pas marre d’écouter à la radio toutes les nouveautés qui ne sont ni recherchées musicalement, ni bien écrites (et qui en plus restent dans la tête) ? Il est clair que peu d’artistes de nos jours sortent du lot pour relever le niveau, et heureusement que l’on peut se replonger dans nos vieux vinyles, cd ou cassettes pour se rappeler ce qu’était la musique comme un vrai art de refléter la société, ou plus simplement de nous distraire sans nous agresser le cerveau à coups de pubs et de buzz non mérités … Bref, sur Absolute Zone, on aime le bon son et on va vous le faire partager.

Aujourd’hui, on va parler d’un artiste hors-du-commun, qui a su redorer le blason de la folk dans les années 60, je veux bien sur parler de Bob Dylan, qui avec sa guitare, son harmonica, ses paroles et sa voix si particulière, a parlé à l’Amérique et au monde droit dans les yeux de certaines questions sociales de l’époque, sa discographie étant parsemée de chansons engagées. Dès ses débuts, Robert Zimmerman alias Bob Dylan a touché à une large étendue de styles musicaux, en tant que musicien très polyvalent qui a laissé sa marque dans l’histoire de la musique en influençant de nombreux artistes géniaux comme David Bowie, Neil Young, Jeff Buckley ou Bruce Springsteen entre autres … Bon nombre de ses chansons ont été reprises mille et une fois par des artistes allant des Guns N Roses à Avril Lavigne tout en passant par U2 ou Cat Power … Plus qu’un chanteur, c’est un poète talentueux que l’on compare beaucoup à Arthur Rimbaud, une de ses inspirations.

À ses débuts, Dylan puise allégrement dans divers courants musicaux et en particulier dans la folk pour créer son univers unique. Arrivé à New York, Bob Dylan se fait repérer comme un artiste à suivre de près, bâtissant au fur et à mesure sa notoriété. C’est avec son premier album en 1962 qu’il commence à vraiment composer des chansons de son cru, il y expérimente des textes engagés, en évoquant les inégalités sociales ou la chasse aux communistes par exemple. Le vrai envol de Bob Dylan vers les hautes sphères de la musique correspond à la sortie de son album The Freewheelin’ Bob Dylan, contenant le titre mondialement connu Blowin’ in the wind. Bob Dylan enchaîne ensuite les succès comme The Time they are a-changin’, devenant l’hymne de la jeunesse américaine qui elle aussi évolue dans ses années où les mentalités changent de plus en plus.

Le véritable changement vers le rock commence en 1965 avec l’album Highway 61 Revisited , ainsi qu’avec des titres comme Like a Rolling Stone, racontant les déboires des sans-domiciles aux États-Unis, ou Desolation Row, où là le titre parle de lui-même. Ce genre de ballades font la grande force de Dylan qui arrive à captiver les foules tout en leur racontant tous les dangers et les méfaits de la société dans laquelle elles vivent. Son vrai talent réside dans sa capacité à mêler si remarquablement la guitare sèche et l’harmonica avec des textes toujours justes et sujets à de nombreuses interprétations, preuve que tout le monde peut trouver son compte dans la musique de Bob Dylan.

Mais ce n’est qu’en 1973 que Bob Dylan restera à jamais dans les esprits de son public à travers le monde, lorsqu’il chante Knockin’ On Heaven’s Door, issu de la bande originale du film Pat Garret & Billy The Kid. Cette chanson reprise un nombre incalculable de fois raconte l’histoire d’un shérif entre la vie et la mort :

It’s gettin’ dark, too dark for me to see
I feel like I’m knockin’ on heaven’s door.

La musique peut paraitre assez simpliste, elle ne repose que sur quelques accords, cependant elle résonne comme quelque chose d’intemporel et de très personnel, une ballade qui emmène celui qui l’écoute entre ciel et terre. Un vrai petit miracle cette chanson.

Toujours en tournée, un demi-siècle après la sortie de son premier album, Bob Dylan n’a pas fini de faire entendre parler de lui, chacun de ses retours depuis ces dernières décennies étant des vrais évenements  musicaux, surtout aux Etats-Unis. Il marque depuis le début de sa carrière le monde de la musique, et ce, dans de nombreux styles, notamment dans le flok-rock, dont il est l’emblème immortel.

The Freewheelin’ Marvel Boy.

31
Déc
09

Bilan musical de l’année 2009

Et oui, c’est la fin de l’année, le dernier jour, The Last day of the Year… Et même de la décennie ! Mais ne me croyez pas assez fou pour faire un récapitulatif de tout ce qu’on a entendu ces 10 dernières années parce que d’une je ne serais sûrement pas très objectif et de deux… Je ne serais sûrement pas très objectif. Mais au final, cette année, qu’est ce qu’il fallait écouter, voir en concert, à quel moment fallait t’il se boucher les oreilles, etc, c’est ici…

The Prodigy, une renaissance flamboyante
On les croyait définitivement morts et pourtant, les fous furieux de The Prodigy ont effectués une renaissance tel le Phoenix. Indéniablement, les bourrins menés par Liam Howlett ont opérés un come back fracassant avec un album à l’efficacité dantesque (en enterrant définitivement le déjà oublié Always Outnumbered, Never Outgunned) et surtout en retournant systématiquement le public partout où ils passaient, que ce soit en concert ou en festival, comme nous avons pu ici même l’expérimenter lors du Rock Werchter cette année, où être en fosse tenait de la survie. Un vrai uppercut dans la gueule comme on en attendait plus, nous rappelant que lorsqu’il s’agit de déchainer les foules, The Prodigy reste un groupe majeur. A expérimenter en 2010 pour ceux qui n’ont pas froid aux yeux puisque le groupe refait une tournée en France avec notamment deux dates aux Zénith de Paris les 17 et 18 avril.

Les grands noms toujours présents…
Malgré les petits nouveaux qui chaque année font leur apparition sur la scène pour souvent faire un carton sur le moment et disparaître aussi tôt, de grands noms de la scène internationale ont démontré qu’ils étaient toujours là et qu’on pouvait compter sur eux. Si U2 avec No Line on the Horizon (album de l’année selon le magazine Rolling Stone) ou Depeche Mode et son très bon Sounds of the Universe viennent immédiatement à l’idée, on oubliera pas dans des genres tout aussi variés Bruce Springsteen avec Working on a Dream, Rammstein pour Liebe Ist Für Alle Da, Pearl Jam avec Backspacer, Eminem avec Relapse, Green Day avec 21th Century Breakdown, Muse avec The Resistance ou encore Bob Dylan et son Together Through Life.

Les révélations/confirmations.
Comme tous les ans, on a donc eu droit à un défilé de nouveaux artistes qui envahissaient la scène ou d’autres qui confirmaient leur présence. Si personne n’a pu éviter l’ouragan Lady Gaga (chez Absolute Zone, faut avouer qu’on s’en serait bien passer), la délicieuse Katy Perry (on parle pas de sa musique attention) a réussi à faire face avec ses singles tandis que Lily Allen a montré qu’elle pouvait tenir la distance avec un excellent second album intitulé It’s Not Me, It’s You, dont le single Fuck You est toujours sur toutes les lèvres. Dans les quelques noms qu’on connaissait déjà et qui continuent gentillement mais sûrement leur bonhomme de chemin, on ne pouvait pas ne pas citer Jamie Cullum et son excellent The Pursuit tout comme Joss Stone avec Colour Me Free! ou encore Norah Jones avec The Fall. Parce que oui, quand on aime chez Absolute Zone, on hésite pas à le signaler.

Le Roi est mort, Vive le Roi.
Bien évidemment, l’information musicale de l’année reste la triste disparition d’un pur génie, Michael Jackson. Le Roi de la Pop nous a quitté alors qu’il préparait son grand retour, laissant derrière lui une carrière incroyable remplie de tubes tout aussi inoubliables que Billie Jean, Thriller, Don’t Stop ‘Till Get Enough, Man in the Mirror, Black or White ou encore They Don’t Care about Us. Encore une fois, chapeau l’artiste.

Le concert de l’année
Il nous avait déjà fait halluciné au Zénith de Paris cette année mais pour le tout dernier concert de Nine Inch Nails, on peut dire que Trent Reznor a été royal. Avec comme invités sur scène Mike Garson (un pianiste de renom), Gary Numan, Atticus Ross, Dave Navarro ou encore The Dillinger Escape Plan, le groupe a livré une performance de 3h20 avec 37 morceaux au compteur, dans une salle de Los Angeles fanatique au possible. Un show hallucinant qui a fait parler de lui sur le web, tandis que les vidéos s’arrachent sur YouTube. NIN arrête le live (un dernier album est prévu pour 2010…), vive NIN !

Ainsi se conclue une année riche, durant laquelle on aura fait plein de découvertes musicales, pleins d’incontournables des 90’s et quelques revues de concerts bien sympas, tandis que Meekko nous a rejoint pour toujours plus d’articles musicaux. Et quand à vous, quels sont les albums, artistes ou concerts qui vous ont fait vibrer tout au long de l’année? On attend vos commentaires et en attendant… On se retrouve très vite pour 2010 et une nouvelle décennie !
HERE WE GOOOOOOOO!!!

Xidius




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