Posts Tagged ‘argent

13
Avr
11

Pokémon Black & White

Si il y a bien une saga vidéoludique qui m’a profondément marqué, c’est Pokémon. Mon premier jeu sur Gameboy fut la version Jaune, puis la Bleu, ainsi que Or, Argent et Cristal sur Color, et enfin, le passage sur GBA avec Saphir et Emeraude. Après cela, je dois dire que j’ai complètement laché la saga, est suis donc passé à côté des remake des versions Rouge Feu et Vert Feuille, ainsi que des récents épisodes sur DS. Pourquoi je vous raconte ma vie ? Parce c’est l’article d’un ancien grand fan qui redécouvre sa saga préférée, que vous allez lire. Et bon dieu, ce que ça fait plaisir !!

Pokémon Version Blanche et Noire sont donc les 16ème et 17ème jeux de la franchise (si on met de côté les épisodes Ranger et autre Pinball), soit ce que l’on appelle la 5ème génération. Et pour cette nouvelle étape dans la saga, Game Freak a apporté énormément de changements par rapport aux anciens jeux. Le jeu est d’abord beaucoup plus scénarisé. Au début de l’aventure, nous incarnons un jeune adolescent (fille ou garçon) qui part à l’aventure avec ses deux meilleurs amis, Bianca et Tcheren. Ce voyage à travers Unys a pour but de rencontrer le plus de Pokémon et de les enregistrer dans le Pokédex, ainsi que d’affronter les 8 champions afin d’arriver à la Ligue, et de devenir le plus grand de tous les dresseurs ! Mais sur la route, le trio va croiser la Team Plasma, secte qui se dit défendre les Pokémon, et lutter pour leur libération. En effet, selon eux, les Pokémons sont les esclaves des humains. De plus, un mystérieux individu du nom de N vient vous affronter et va devenir votre rival ! Une histoire un petit peu plus originale comparé aux autres, qui posent des questions au joueur, tout en gardant cette dynamique, déjà vue certes, mais qui est mieux amené et qui reste toujours aussi efficace.

Une histoire plus mature donc, et un enchainement des évènements plus fluides. Vous aurez également l’aide de certains champions, qui sortent un peu de leurs arènes pour donner un coup de main (ce qui arrivait rarement, voir jamais, avant). Une narration plus proche du DA donc. Un changement de taille est également à noté, et qui va complètement dans cette logique de redécouverte, c’est la possibilité de capturer uniquement les 155 nouveaux Pokémon, et non pas les 600 et quelques, toute génération confondu. Alors que les récents opus tombaient dans une logique collectionite, ce renouveau met le joueur et l’histoire au centre de la dynamique de jeu.

Le fait que le joueur n’a que la possibilité de capturer de nouvelles créatures qu’il ne connait donc pas, à surement du booster la motivation et l’imagination à la fois des designeurs des Pokémons mais également des traducteurs de noms. En effet, derrière chaque Pokémon, il y a une idée, une logique, là où, il faut bien l’avouer, dans certaines versions, certains monstres n’étaient qu’un remâché d’anciennes bestioles. Ici, il y a une vraie création, un vrai boulot derrière, pour à la fois rendre mignon les starter et les Pokémon de bas niveau, mais à la fois rendre puissants les évolutions, et autres Pokémon que l’on va rencontrer tardivement dans l’aventure. Et quant à la traduction de noms, on découvre plein de jeux de mots qui fonctionnent super bien. Là où, récemment, les traductions étaient un peu foireuses, où certaines traductions anglaises restaient tel quel en français, on retrouve dans ces verisons Blanche et Noire la même qualité de trad’ que dans les premiers épisodes, où presque chaque nom appelé une référence et un jeu de mot.

Parlons maintenant du gameplay; La recette est globalement la même que précédemment, avec un système de combat diablement efficace, mais avec quelques retouches par-ci par-là. D’une, la répercution des dégâts est plus rapide, ce qui rend les combats plus court et dynamise le jeu. Les combats sont eux même beaucoup plus vivant, grâce à des animations lors des attaques et des phases d’attentes. La possibilité de faire des combats à deux, voir trois, Pokémon renforce le retour à une approche plus RPG et tactique qu’auparavant. Des petits changements tout bêtes, comme le fait de pouvoir utiliser plusieurs fois une CT, ainsi que tous les changements précédemment cités, servent à équilibrer le jeu. car la difficulté globale est plus élevé que les épisodes GBA, se rapprochant de la difficulté d’un Pokémon Jaune. Les champions sont plus forts, les membres de la ligue n’en parlons pas, et même les dresseurs que l’ont croise sont plus difficile à battre. D’où, également, la présence d’infirmière sur certaines longue route séparant deux villes, et donc deux centres Pokémon. Tout cela rend le jeu moins linéaire, et ne fait que corser le challenge de devenir maitre Pokémon.

Graphiquement, la série passe le cap de la 3D. Les villes en imposent plus (à l’image de la mégalopôle, cf l’image ci dessus), les phases de plateforme/réflexion à certains moments sont plus interessant, et certaines cinématiques, comme, par exemple, lors de l’apparition de Pokémons légendaires, rendent plutôt bien. Ne vous attendez quand même pas à de la 3D bluffante, cela reste minimaliste, avec pas mal de polygones encore visibles, et qui montre surtout les limites techniques de la DS (et, comme le hasard fait bien les choses, la 3DS sort peu après !)

De nombreuses options multi et wifi, que je n’ai pu tester, ont été également ajoutés. Et, comme d’habitude, le jeu ne s’arrête pas là où l’on croit, et possède donc une durée de vie assez impressionnante (j’ai mis à peu près 40h pour tout finir) comparé à d’autres jeux comme, par exemple, le dernier Call Of. Quoiqu’il en soit, ce nouvel épisode est tout bonnement génial, avec une vraie histoire, de vrais personnages, un gameplay toujours aussi efficace, et un univers que l’on redécouvre totalement avec plaisir et, pour ma part, nostalgie.

Sacha Bigor

23
Oct
10

Supermarket

Bon, vous avez déjà entendu parlé de Supermarket, puisque il y a eu un concours. Ce comic book de Brian Wood et Kristian Donaldson (qui ont déjà travaillé tous les deux sur DMZ) est LA sortie du mois chez Milady Graphics. C’est LE coup de cœur de la directrice de collection Claire Deslandes (c’est marqué sur le blog de Milday). Et il faut avouer que c’est une très bonne lecture.

Pella Suzuki est la fille de parents très riches. Elle vie dans les banlieues chics et ne manque de rien. Quelque peu paradoxalle, elle se dit contre la société de surconsommation, tout en consommant comme les autres. Elle travaille en ville, ou le Supermarché comme on l’appelle, que deux gangs contrôlent : les Yakuzas et les Porn Suède. Et un jour, lorsqu’elle va rentrer chez elle, elle va retrouver ses parents assassinés. Alors seule héritière de la puissance de ses parents, et mystérieusement convoitée par les 2 gangs à cause d’un lourd secret de famille, sa vie de confort va se transformer en chasse à l’homme (ou à la femme dans ce cas précis).

Brian Wood a bossé sur la saga vidéo-ludique Grand Theft Auto, et ça se voit. Le scénariste dépeint ici un monde de surconsomation, sale et corompu, contrôlé par des gangs, critiquant au passage notre propre société. Et c’est dans cet environnement particulièrement hostile, que va se dérouler l’action, une histoire de gangs, de famille, d’héritage, plutôt bien ficelée, avec un personnage principal attachant à la psychologie complexe. Les évènements s’enchainent vite. Très vite. Trop vite. On reporche souvent à certains scénaristes de décompresser à mort leurs histoires pour faire 6épisodes d’un truc qu’ils auraient pu faire en 2. Là, c’est l’inverse. La série fait seulement 4 épisodes, et en aurait méritée surement 4 de plus.  Mais malgrés ça, le scénario reste bien écrit, avec de l’action, de la tension, et de l’amouuuur (ouais un peu quand même), et permetant surtout au dessinateur de se lâcher. Kristian Donaldson, dessinateur que vous avez pu voir sur DMZ ou la mini-série Two Guns chez BOOM! Studios, montre tout l’étendue de son talent avec un trait gras et précis et des planches ultra dynamiques, très colorés et incroyablement belles, qui rajoute une dimmension quelque peu psychedelique au recit. Et ne parlons même pas des couvertures, qui pourrait faire de magnifiques posters.

Vous l’aurez compris, avec un histoire mélant guerre des gangs et critique de la société contemporaine et des dessins très efficace, Supermarket, c’est de la bonne camme !

Bigormarket V.2




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