Posts Tagged ‘années 90

12
Juin
11

La Minute Rock #10: Nirvana

Roulements de tambour, parce que cette semaine c’est non seulement le dixième numéro de la Minute Rock mais c’est aussi l’occasion de parler d’un groupe que l’on ne présente plus. Le grunge, ça vous dit quelque chose ? Les années 90 aussi ? Si vous avez répondu par l’affirmative à ces deux questions, vous connaissez à coup sur le groupe de cette semaine, ainsi que son leader charismatique qui nous a hélas quitté beaucoup trop tôt, j’ai bien nommé Nirvana avec à sa tête Kurt Cobain, le groupe qui a fait du rock, du vrai ! Place à la jeunesse, place au Rock et place à Nirvana !

Nirvana, c’est un hymne à la rébellion et à la jeunesse, un appel au ralliement d’un public lésé du rock à papa et qui au début des années 90 a imposé sa voix à travers toutes les radios du monde. C’est un vrai changement pour l’époque, l’émergence du grunge sera et à jamais indéniablement associé à l’émergence en parallèle du groupe Nirvana. Mais au-delà de la jeunesse, la musique de Nirvana touche aussi les fans de rock en tout genre, c’est une vraie bouffée d’air frais, un véritable plaisir pour les oreilles.  La courte durée d’existence du groupe a aussi contribué à rendre celui-ci cultissime, contrairement à d’autres groupes qui s’épuisent pendant des années et qui connaissent une fin, certes moins tragique, mais plus compliquée. Bref, la première fois que j’ai écouté une chanson de Nirvana, j’ai été conquis, c’est une excellente entrée en matière pour tous ceux qui veulent se lancer dans le rock, à chaque fois que j’écoute une de leur musique, je ne peux m’empêcher de m’exclamer « Voilà ! Quand je parle de rock, voilà de quoi je veux parler! ». Ce n’est évidemment qu’un avis personnel mais qui est partagé par des millions de personnes de ma génération à travers le monde. Les instruments sonnent mieux que jamais, chaque chose est à sa place, Kurt Cobain ajoute avec sa voix un côté tantôt désabusé tantôt révolté que l’on retrouve dans l’attitude des jeunes de l’époque, qui se tournent soit vers le grunge soit vers le rock alternatif.

Comment parler de Nirvana sans parler de l’idole d’une génération en la personne de Kurt Cobain, qui avec Dale Crover et Dave Foster fonde un premier groupe, Fecal Matter en 1985,  qui ne dura pas longtemps, puisque Cobain crée ensuite avec Crover un noveau groupe avec Chad Channing à la batterie . Cobain s’impose comme un leader naturel, très influencé par les Pixies, Sonic Youth, Led Zeppelin … Plus tard en 1989 sort le premier album du groupe, Bleach qui ne reçoit pas un succès commercial notable mais un bon succès critique pour un premier album. Le ton de l’album coïncide avec le tout-début du grunge, une vision assez noire et agressive, encore très influencée par la musique punk. Le groupe se sépare de Channing qui laisse la place à Dave Grohl, qui correspond plus à ce que le groupe cherche en terme de son.

C’est en 1991 que sort le deuxième album du groupe, Nevermind, qui fait vraiment connaitre le groupe, principalement par un premier single, Smells Like Teen Spirit qui passe alors en boucle sur bon nombre de radios : le succès est immédiat et le titre devient la chanson de toute une génération, culte pour ses premiers accords reconnaissables entre tous et pour le clip qui a fait le tour de toutes les chaînes musicales et en particulier de MTV, LA chaîne de  l’époque. Malgré cela, le succès très (trop?) soudain du morceaux mondialement acclamé déroute Nirvana et en particulier Cobain qui voit cet effervescence d’un mauvais œil, sentant que ces textes ont été mal compris.  L’album contient aussi d’autres titres mémorables comme Come As You Are, avec des riffs inoubliables et un clip vidéo lui aussi très bien réalisé, Lithium, Breed, In Bloom …Tant de chansons ayant reçu un franc succès commerciale.

Après une compilation en 1992 intitulée Incesticide , Nirvana revient avec In Utero, album très attendu en 1993, plus doux et moins tout public que l’album précédent. Encore une fois, le succès est au rendez-vous, même si cela déplait à Cobain, qui ne supporte plus la célébrité. On se souviendra notamment de deux titres : Heart-Shaped Box et Rape Me. Cette dernière provoqua un petit scandale, la censure prit position même si la chanson se révèle être une chanson anti-viol. Le groupe participe à un concert « unplugged » chez MTV, qui révèle le côté acoustique du groupe qui se pose, transparait plus doux et moins violent que l’on avait tendance à croire. C’est un concert très connu par les fans car celui-ci a été enregistré pour sortir en tant que CD et filmé pour en faire plus tard un DVD.

Mars 1994, le monde du rock et de la musique en général retient son souffle, Kurt Cobain est retrouvé mort, un fusil près de lui ainsi qu’une lettre adressée à sa femme, Courtney Love et à sa fille, Frances. Considéré peu avant sa mort comme dépressif et suicidaire, on conclue que l’artiste s’est ôté la vie. C’est encore aujourd’hui considéré comme l’une des plus grandes pertes de la musique. Part trop tôt à l’âge de 27, Kurt Cobain restera dans les mémoires comme un artiste complet, une idole. Le monde du rock en restera à jamais bouleversé.

Ma chanson préférée de Nirvana est évidemment et sans hésiter Smells Like Teen Spirit, une chanson très marquante durant mon adolescence et mes premières découvertes du rock. En effet, cette chanson dit tout en ne disant (presque) rien. La musique est fluide, efficace, et tout simplement rock’ n’ roll, les paroles ne sont pas spécialement lourdes de sens en soit mais reflète à merveille la façon de penser des jeunes de l’époque, le dernier couplet se finit d’ailleurs par un flot des paroles sans aucun rapport et un « nevermind » et qui exprime cette jeunesse très « whatever ? », sans véritable but et avec comme seul objectif de se laisser vivre, un point c’est tout.

With the lights out it’s less dangerous
Here we are now, entertain us
I feel stupid and contagious
Here we are now, entertain us

A mulatto
An albino
A mosquito
My Libido
Yeah

And I forget just why I taste
I guess it makes me smile
I found it hard, it’s hard to find
Oh well, whatever, nevermind

Nirvana est un groupe juste mythique, que l’on ne peut comparer à aucun autre, ne serait-ce que pour avoir rallier toute la jeunesse des années 90 derrière eux, pour avoir ouvert les portes d’un rock nouveau, placée sous le signe d’une génération dépassée par un monde en perpétuel changement dont ils se sentent plus spectateurs qu’acteurs.
Heart-Shaped Boy.
13
Avr
10

Incontournables des 90’s…Play

Back to the incredibles ! Bonjour à toutes et à tous, je me présente! Xidius, créateur de la « Amazing & Musical Time Machine », inventée dans le but de vous permettre à vous, citoyens du 21ème siècle, de retourner quelques années en arrière et de redécouvrir les albums qui ont marqués la fin du siècle précédent. Aujourd’hui, un album dont vous avez sûrement entendu parler ou dont la musique vous a déjà chatouillé les oreilles puisqu’il se trouve que l’album du jour a été une source sans fin de réutilisations dans la pub et autre. Appelons donc Moby pour qu’il appuie sur Play !

Richard Melville Hall de son vrai nom n’était pas à son premier coup d’essai en 1999 puisque ce musicien livrait alors son 6ème album. Véritable touche à tout étant passé par le Punk, la techno ou encore l’éléctro, l’homme dont l’ami d’enfance était un certain Robert Downey Jr. fit son chemin durant toute la décennie 90, en passant de B.O de jeux vidéos à tubes éléctros (dont l’ultra célébré Hymn) avant de changer de maison de disque en 1999 et de livrer une bombe qui allait exploser les records de vente et dont l’influence fût telle que c’est le premier album de l’histoire de la musique dans lequel chacune des chansons est sous licence commerciale, pour utilisation audiovisuelle ou marketing. Quand on écoute l’album, on comprend vite pourquoi…

Honey et sa note entêtante de piano sonne déjà que le son est ultra accrocheur et pose ce qui va faire le génie de Moby sur tout son album. En prenant des rythmiques purement House et en y greffant des sons d’influences aussi variées que le Gospel, la Soul, le blues, le folk et le rock, le musicien livre une Pop à l’efficacité instantanée et dont la plus grande force sur cet album pourtant dense (18 chansons au compteur) est de réussir à faire de chaque chanson un véritable tube dont on se souvient très facilement. Car dans ce qui semble être un ensemble de chansons très complexes dans leurs constructions par la multitude de samples et autres, il se dégage étonnement une simplicité d’ensemble permettant de toucher un public ultra large. Ainsi, on se souvient tous de Find My Baby et de son « Wooooo! » avec les violons finales, Why Does My Heart Feel So Bad? en a touché plus d’un grâce à la voix incarnée d’Alan Lomax (qui chante aussi sur les deux titres précités et l’excellent Natural Blues), le refrain de South Side nous revient immédiatement à l’esprit et la transe de Machete nous a tous surpris tant elle tranche radicalement avec les autres morceaux, s’imposant comme un retour aux sources pour un auteur à l’œuvre ample, comme le montre encore Guitar, Flute & Strings, chanson instrumentale très posée. Le Bodyrock ultra pop et son refrain inoubliable a aussi marqué nos esprits (on ne compte plus le nombre d’utilisations variées de la chanson) et il en est de même pour le piano de Run On inspiré par le chant traditionnel God’s Gonna Cut You Down, également reprise par Johnny Cash. Mais parler de Play sans évoquer ces moments oniriques et atmosphères ultra relaxants serait un crime et là dessus, le bougre sait y faire comme il le montre avec My Weakness, Down Slow, Inside et surtout, le titre incontournable : Porcelain, avec ses violons tout aussi lancinants que fascinants.
Play est ainsi un disque qui a marqué l’insconscient collectif de par sa sur-utilisation dans nombre de domaines, chose qui lui a permis de cartonner à ce point. En l’état, c’est aussi l’une des preuves de la réussite de ce disque dont beaucoup de chansons vous reviendront en tête à son écoute et ce même si c’est la première fois.

Xidius

20
Oct
09

Incontournables des 90’s…The Contino Sessions

Absolute Zone a beau connaître quelques carences en terme de publication à cause de rédacteurs plus ou moins absents (qui n’a pas remarqué la disparition provisoire de Bigorneau?!), je résisterais encore et toujours pour livrer mes articles et remplir ce qui s’impose comme l’une de mes missions sur Terre : vous replonger la tête dans les années 90, une période à la richesse musicale hallucinante souvent reniée par les fanatiques des 60’s, 70’s. Un jour, les articles de cette série seront reconnus par tous et lus par des millions de gens, ou peut être pas. Mais qu’importe, vous lisez cet article et vous avez raison, car vous allez (re)découvrir un album magique, The Contino Sessions de Death in Vegas !

Né en 1994 tout d’abord sous le nom de Dead Elvis en Angleterre avant de devenir Death in Vegas, cette formation s’est faite un nom avec l’album qui nous intéresse aujourd’hui en 1999 pour de nombreuses raisons. Sachez que depuis, deux autres albums (Scorpio Rising en 2003 & Satan’s Circus en 2004) ont vu le jour, et qu’actuellement le groupe semble inactif pour ne pas dire mort… Ce qui serait bien dommage à la vue de leur carrière, et en partie de ce disque…

Un album qui délivre une claque dès l’intro, avec une chanson hallucinante : Dirge. Débutant calmement sur une simple partition de guitare entêtante, elle hypnotise immédiatement l’auditeur dès que Dot Allison pose sa voix lancinante qui ne cessera de charmer jusqu’à ce que la chanson explose dans un final électrique composé de guitares distordues et d’une rythmique soutenue envoyant la chanson dans des sommets psychédéliques. Une chanson si marquante que vous avez déjà pu la croiser dans une publicité Levi’s ou dans des films comme Le Dahlia Noir ou La Dernière Maison sur la Gauche récemment. Et si vous êtes déjà sous le choc, vous n’allez pas être au bout de vos surprises, le groupe déployant tout son talent au service d’une palette sonore riche, allant de l’électro au l’indus en passant par le dub ou le pop/rock. Ainsi tomberez vous dans une pure composition de trip/hop avec Soul Auctioneer dans laquelle Bob Gillespie (Primal Scream) récite sa prière morbide, accompagné de lourdes basses et de sonorités électroniques en distorsion. Si vous aimez les ambiances sombres comme celle ci, autant dire que Death Threat est aussi fait pour vous, la chanson étant assez déstructurée et s’imposant elle aussi avec son lot de samples torturés et une atmosphère grave. Alors que l’on pourrait penser que le groupe donne définitivement dans le sombre, il surprend à nous éclaircir avec Flying, planant rayon de soleil lui aussi hypnotisant mais sonnant comme une pause rassurante, avant de mieux vous envoyer en pleine tronche Aisha, impressionnant délire rock ultra psychédélique construit sur un très bon riff de guitare passant en boucle, secondé encore une fois par une rythmique quasi parfaite, le tout permettant à Iggy Pop d’envoyer son lot de paroles noires avant de partir en transe totale et d’enchaîner les cris assourdissantes et les beuglements irréguliers. Vint alors une seconde pause plus jazzy et quasi mélancolique, Lever Street, composant notamment un orgue assurant à lui seul l’ambiance d’une chanson à la composition ultra pertinente. Pour mieux continuer dans cette voie calme et quasi spirituelle, le groupe reprend un inédit des Rolling Stones avec Aladdin’s Story, surprenante balade donnant le sourire et sentant bon le Peace & Love et le Flower Power. Mais Death in Vegas aime jouer avec son auditeur et le prouve encore une fois avec Broken Little Sister, une chanson dont le titre pose immédiatement le ton et se caractérisant par un son gras au niveau des cordes et de la voix de Jim Read, donnant un côté ouvert à vif à l’ensemble. Enfin, le groupe termine sur la superbe conclusion Neptune City, sorte de pot pourri du son Death in Vegas, avec sa basse grasse et lourde, sa rythmique appuyée, ses samples électros et ses sonorités orientales. Un album aux ambiances multiples, qui vous emmènera sans vous ménager dans un fascinant voyage musical que vous réitérerez certainement avec plaisir à de nombreuses reprises… Alors n’attendez plus, et cliquez sur la pochette !

Xidius, qui reste à Neptune City

05
Août
09

Incontournables des 90’s…Violator

Dire que c’est la débandade totale actuellement sur ce site serait un doux euphémisme. Le boss est en vacances dans un trou paumé semble t’il tandis que les rédacteurs se touchent, à l’exception des deux mecs biens de l’histoire (Mystermask et moi bien sûr) qui travaillent durs. Mais heureusement, Xidius prend sur son précieux temps libre pour livrer son article hebdomadaire musical et cette semaine, dieu sait combien il est important puisque c’est les incontournables des 90’s ! Et pas n’importe lequel : Violator de Depeche Mode

Groupe phare des années 80, avec des succès retentissants aussi bien sur le niveau public que critique, Depeche Mode décida de s’attaquer aux années 90 en changeant leur musique. Nouvelle méthodes de production avec Flood à la barre et voici que le 19 Mars 1990 débarque Violator, aujourd’hui le plus grand succès du groupe. Et on comprend vite pourquoi en l’écoutant…

Avec ce disque, le groupe anglais imposa un tournant à sa musique, avec des morceaux très épurés tout d’abord, dont le premier du disque, World in My Eyes ou Halo. Surtout, le groupe donne dans un son rock teinté de blues des plus étonnants et livrant une des plus grandes réussites du groupe, Personal Jesus, véritable tube en puissance dont le riff de guitare entêtant et la rythmique très simple donnent un morceau inoubliable à la mélodie quasi parfaite. Le groupe n’en oublie pas ses interludes ultra planants et envoûtants à l’image de Waiting for the Night, sublimé par le chant de Dave Gahan & de Martin Gore, à côté de morceaux touchants plus à des sonorités électroniques, comme Policy of Truth. Et si les titres Blue Dress & Clean inscrivent définitivement l’album dans une thématique plus sombre et adulte qu’auparavant tout en gardant cette patte électronique, le plus important tube reste Enjoy the Silence, devenu LE titre incontournable du groupe, un hymne caractérisé par une rythmique soutenue, le chant pesant de Dave Gahan et les quelques notes de guitares magiques de Martin Gore. Avec Violator, Depeche Mode fait passer sa musique à maturité en livrant un disque sombre &  très personnel, avec des thèmes tels que les problèmes de dépendance (alcool & drogue) ou conjugaux et en imposant une nouvelle directive musicale avec brio. Un disque génial, frôlant la perfection sur de nombreux points dont la mélodie, et qui s’impose comme un…? Incontournable bien sûr!

Xidius

02
Déc
08

Incontournables des 90’s…Mezzanine !

Aujourd’hui commence le second cycle « musical » de mardi, les Incontournables des années 90! En réalité, le mardi va désormais être synonyme d’actu musicale. Sur trois semaines vont tourner trois types de news : le premier mardi sera synonyme de découverte musicale du moment (que vous connaissez déjà), le second laissera place aux incontournables des années 90 et le troisième vous filera les bons plans musicaux du web!
Mais avant de commencer par cette première édition, qu’est ce que c’est les Incontournables de 90’s?! C’est simple : un article = un album incontournable des années 90. Et on commence fort cette semaine, avec un des groupes les plus marquants de cette décennie et leur album phare…Massive Attack et son Mezzanine !

Troisième album du groupe culte Massive Attack qui démocratisa le trip-hop dans les années 90, Mezzanine succède à Blue Lines & à Protection et signa dans la carrière du groupe une véritable évolution. Les deux précédents albums avaient étés de véritables chocs, apportant une dose de frais à la musique éléctronique et plaçant immédiatement le groupe comme l’un des plus importants de la décennie. Avec cet opus, l’objectif est clair : signer un album qui marquera véritablement dans l’histoire de la musique l’empreinte unique de ses géniteurs. Et il faut dire que l’album apporta tout d’abord du renouveau dans la musique du groupe. Auparavant teintée de hip hop & de soul, la musique sonne ici plus rock & blues. Et le tout débute sur un tube incroyable, le très sombre Angel, qui annonce la couleur dès le démarrage. Peut être moins accessible qu’auparavant et plus glacial que jamais. En témoignent Dissolved Girl ou encore Mezzanine, au son torturé et caractéristique de la formation anglaise. Empruntant aussi bien à l’industriel (Inertia Creeps) qu’au rock planant & aérien (Group Four), l’album n’en oublie pas les titres à la chaleur et à l’émotion intacte, avec des morceaux aussi fouillés que le cultissime Teardrop ou encore Black Milk et prend même des inspirations blues avec Exchange. Seul ombre au tableau presque parfait, un Man Next Door à l’instrumental quelconque et surtout au chanteur qui en fait trop.

En reste un album majeur, sûrement le meilleur dans la discographie d’un groupe déjà très bien fournie. Indispensable? Assurément.

Xidius, qui plane…




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