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20
Juil
11

Sym-Bionic Titan

C’est peut-être parce que je ne fais plus parti de la cœur de cible de la majeur partie des dessins animés actuels ou peut-être parce qu’ils ne sont plus aussi géniaux qu’auparavant, mais je ne regarde presque plus de séries animées. Reste quand même, parce que je suis fan de comics, les séries super-héroïque, telles que Batman The Brave & The Bold, ou la récente (et excellente) Young Justice. Mais une autre production récente m’a touché, et s’est révélée vraiment grandiose. Et il ne fallait pas moins que le magnifique Genndy Tartakovsky pour me faire cet effet là, avec sa dernière production: Sym-Bionic Titan !

Créée par Genndy Tartakovsky, Paul Rudish, Bryan Andrews. Avec Kevin Thoms, Brian Posehn, Tara Strong, Don Leslie, John DiMaggio, Tim Russ.
Ilana (Princesse de la famille royale) de Lance (un soldat qui doit protégé la princesse) et d‘Octus (un robot très intelligent) qui doivent fuir leur planète natale Galaluna, attaquée par des créatures appelés les Mutraddi. Ils arrivent alors sur Terre, et doivent donc se fondre dans la masse afin de passer inaperçu. Ilana et Lance possèdent tous les deux une armure qui leurs permet de se défendre, et peuvent “fusionner” avec Octus pour donner un gigantesque robot de combat piloté à 4 mains. Et ils vont en avoir besoin car bon nombre de dangers les menacent.

Cette série animée de science fiction ne part pas avec un pitch ultra original. Des extra-terrestre au look humain fuient leur planète pour se réfugier sur terre, et vont devoir s’adapter au mode vie terrien tout en combattant, à l’instar de Power Ranger, des monstres gigantesques. Au premier abord, mis à part les designs canons de Tartakovsky, il n’y pas grand chose à garder. Et pourtant ! Les scénaristes vont avoir l’intelligence de ma centrer la série sur l’action et sur les scènes de combats démesurées (même si il y en a) mais plutôt sur la relation littéralement fusionnelle des trois personnages que sont Ilana, Lance et Octus et leurs rapports avec notre mode de vie et notre culture (du moins, la culture américaine, puisqu’ils atterrissent aux USA).

La série va alors, à certains moment, prendre une dimension de critique de la société contemporaine américaine, en caricaturant à l’extrême tous les archétypes des lycéens américains (les pom pom girls débiles et sectaires, les footballeurs beau gosse et un peu beta ou les nerds isolés). Mais cette caricature n’est pas gratuite, puisqu’elle va permettre de faire ressortir la pression sociale qu’il peut y avoir dans le système scolaire américain. Et la série va balayer cela avec, notamment, le personnage de Kimberly, qui représente la possibilité d’une libération de cette pression sociale.
En dehors de cette dimension, il y a également le relationnel entre les personnages qui se développe au file des épisodes, renforçant les liens entre les personnages principaux qui se sont retrouvé ensemble sur terre quelque peu par hasard et qui vont se rapprocher. Leur passé va également être creusé, avec des scènes se déroulant avant leur arrivé sur terre, sur la planète Galaluna. Des personnages de plus en plus attachants avec le temps, jusqu’aux derniers épisodes qui sont émotionnellement fort et touchant.

Outre toute cette partie que certains qualifieront de masturbatoire, Sym-Bionic Titan est avant tout une série de science fiction, avec des scènes d’actions et tout un univers. Ce dernier en lui même n’est pas non plus très original. Si une histoire de trahison est à la base de tout, histoire assez peu éclaircie (et originale) à vraie dire, il y a un réel effort graphique afin de donner une singularité à la série. Son univers, la planète Galaluna, son design et tout le back ground science fictionnel est crédible et bien introduit (même si classique). Les designs de la planète et des extra-terrestre sont très efficaces, avec des monstres réellement effrayant et tout un univers graphique très technologique, avec les robots comme élément principale de la défense de Galaluna, ainsi que la possibilité de faire fusionner plusieurs robots pour en faire un plus puissant (quoi ? qui à dit Megazord ?), assez classe et sobre. Le tout étant parfaitement homogène, grâce à l’inimitable style de Genndy Tartakovsky (Le Laboratoire de Dexter, Clone Wars), qui prouve une fois de plus son talent.

Un style avec toujours plus de géométrie dans les visages, de lignes simples, claires et précises. Une exagération assumé de certains aspect physique qui donne plus de dynamisme à l’ensemble. Et même si Tartakovsky est l’un des rares réalisateur à encore réaliser des séries en 2D (ce qui devient de plus en plus rare) ce dernier utilise la 3D a merveille pour rendre son Titan puissant. En terme de réalisation, là encore, Sym-Bionic Titan s’impose comme ce qui se fait de mieux en série animée à l’heure actuelle. Chaque épisode regorge d’idées de mise en scène pour les scènes de combats. Ces dernières, toujours extrêmement dynamiques, sont ultra jouissive, proposant des moments de bravoures et des scènes puissamment épique. Si cette qualité dans le travail de réalisation se retrouve dans tous les travaux de Tartakovsky, ce dernier passe un cap dans cette série notamment dans l’épisode 5, avec une course poursuite totalement improbable et mais ultra efficace et maitrisée.

La série beneficie d’un très bon doublage pour la VO. Malheureusement, je doute que l’on vois un jour une VF arriver chez nous. En effet, la série, qui n’a visiblement pas rencontré le succès qu’elle méritait, n’a pas été renouvelée par Cartoon Network. C’est d’ailleurs l’un des problèmes de la série. Durant toute la saison, les scénaristes ont distillé quelques éléments sur le back ground de la série ainsi que des pistes pour la suite (la raison de la trahison justement, le personnage mystérieux à la toute fin de la série…) sans jamais avoir de suite. Un petit sentiment de frustration est présent, entre deux larmes, après le final de la série. C’est dommage. Surtout quand on voit la qualité assez médiocre d’autres séries animées de la même chaine (quoi ? Qui a dit le nouveau The Clone Wars tout moche en 3D ?)

Sym-Bionic Titan est donc une excellente série, à la réalisation incroyable et au scénario intelligent et riche, qui est à la fois regardable par un jeune de 8/9ans qui va kiffer les combats (à juste titre) ou même par un homme de 30ans de part sont contenu critique sur la société américaine. Un sentai américain de qualité. Espéreront que Tartakovsky ait d’autres projets en réserve pour nous livrer notre dose de série de qualité (ou peut-être va-t-il enfin faire son projet de comics Luke Cage ?)

Sym-Bionic Bigor

15
Juil
11

Critique: Cars 2

Comment dire…Comment commencer…Voyez-vous, je me trouve ici face à une telle déception que je ne sais par ou débuter cette critique. Grande fervente du travail de Pixar depuis des années, dire du mal de l’un de leur films me semble être la pire trahison que je puisse leur faire. Et pourtant, j’y suis dans le cas présent bien obligée.

Réalisé par Brad Lewis et John Lasseter Avec (VO) Owen Wilson, Larry The Cable Guy, Michael Caine, Emily Mortimer (VF) Guillaume Canet, Gilles Lellouche, Lambert Wilson, Mélanie Doutey…
Dans Cars 2, Flash McQueen, la star des circuits automobiles, et son fidèle compagnon Martin la dépanneuse reprennent la route pour de nouvelles aventures. Les voilà partis pour courir le tout premier Grand Prix Mondial, qui sacrera la voiture la plus rapide du monde ! Mais la route du championnat est pleine d’imprévus, de déviations et de surprises hilarantes, surtout lorsque Martin se retrouve entraîné dans une histoire comme il n’en arrive qu’à lui : une affaire d’espionnage international ! Ecartelé entre son désir d’assister Flash McQueen dans cette course particulièrement difficile et celui de mener à bien une mission d’espionnage top secrète, Martin se lance dans un voyage bourré d’action et une course-poursuite explosive sur les routes du Japon et de l’Europe, suivi par ses amis et regardé par le monde entier. Sur la route, Flash et Martin trouveront de l’action, de l’humour effréné et de tout nouveaux personnages – agents secrets, redoutables méchants et adversaires décidés sur les circuits automobiles…

Cars 2 est affligeant, ou néanmoins très mauvais. L’exception confirmant la règle que Pixar est une machine à chef d’œuvres, en quelques sortes. Le premier opus de la franchise me laissait déjà assez perplexe, l’histoire ne me faisant pas rêver, et les personnages me semblant assez antipathique (McQueen en particulier). Faire un film complet sur un univers ou seules les voitures existent, pourquoi pas. L’univers pouvait être intéressant. Mais là ou l’on se retrouve face a un problème majeur, c’est lorsqu’une suite est annoncée. Comment pousser encore plus loin ce qui était déjà plutôt faible pour faire tenir le premier film ?

La première séquence de Cars 2 est en réalité plutôt sympa. On se retrouve embarqués dans un James Bond à la sauce voitures. C’est rythmé, drôle, et véritablement agréable. C’est seulement lorsque l’on retrouve les héros du précédent film que l’on commence à s’ennuyer ferme. Martin, la dépanneuse meilleur ami de Flash McQueen vole la vedette et se place au centre du film pendant cette interminable heure et demi. Très loin d’être intéressant, ou ne serait-ce que drôle, Martin nous saoule du début à la fin par sa stupidité notoire. Personnage le plus insupportable de tous les Pixar réunis, et complétement à l’ouest pendant tout le film, il réussit tout même à sortir de nul part le dénouement à l’histoire de pseudo espionnage que l’on essaie de nous faire avaler. McQueen devient un simple figurant dans son propre film. Il ne se passe rien, et ce, même pendant les courses.

Une fois passé l’étape d’acceptation que l’on n’aura pas droit ici à un film à émotions, à un film autant pour petits que pour grands, on essaie de se rattraper avec des choses plus simples. L’humour, par exemple. On part à la recherche de blagues pouvant nous sortir un peu de l’état végétatif dans lequel on se trouve. Malheureusement, rien n’y fait. On essaie de se rattraper sur les courses, mais il se trouve que même celles-ci ont fui le film. En d’autres termes, malgré tous les compromis faisables pour une personne normalement constituée, le film reste un échec.

Pour conclure, Cars 2, deuxième opus de la franchise la moins appréciable de Pixar, se casse les dents en oubliant de viser un publique varié. Seuls les petits garçons de moins de 7 ans étaient heureux en sortant de la salle. Les personnages, tout comme l’histoire laisse de marbre, ou donne même parfois envie de se taper la tête contre un mur. Le film est clairement le film a éviter si l’on ne veut pas perdre foi en le talent de Pixar pour nous faire rêver, quel que soit notre age.

14
Fév
11

Critique: Gnoméo et Juliette

Gnoméo et Juliette est avant tout un paradoxe : des nains de jardins s’attaquant au chef d’œuvre shakespearien, le géant Roméo et Juliette, il fallait oser. On pouvait donc s’attendre au pire : on ne s’y prend pas à la légère lorsqu’on décide d’adapter un mythe visité et revisité, pour le meilleur parfois, pour le pire souvent (NDLR : les derniers à avoir chanté Roméo et Juliette étaient Cécilia Cara (qui ?) et Damien Sargue (si si, vous savez, un mec chevelu)). Pourtant, Gnoméo et Juliette ont réussi là où d’autres s’étaient totalement plantés. Le film gagne beaucoup de point grâce aux nombreuses notes d’humour dispatchées à travers les scènes.

Juliette est belle comme le jour et comme tous les Capulet… porte un bonnet rouge. Gnoméo est brave et comme tous les nains de la famille Montague… porte un bonnet bleu. Juliette et Gnoméo vont-ils pouvoir vivre leur amour au grand jour sous leur flamant rose en plastique préféré ? Voici la plus grande histoire d’amour jamais contée… avec des nains de jardin !

Le personnage de Gnoméo se rapproche à bien des égards du Roméo de Shakespear : sur de lui, un poil vaniteux, bagarreur et prêt à tout. Juliette est un peu plus loin de l’image douce de son homonyme théâtral. Si elle reste une indécrottable romantique, elle est également audacieuse, résolue, entêtée, bref, elle veut prouver qu’elle n’est pas une fragile potiche en argile, en particulier à son père qui la couve. Outre nos deux héros, ce dessin animé fourmille de personnages tous plus attachants les uns que les autres… Mais pas franchement originaux : Flamingo, l’exubérant flamant rose qui a vécu seul avec lui-même (heureusement, il s’aime bien) pendant 20 ans (et dont l’humour et l’attitude n’est pas sans rappeler un certain Âne de Shreck…), Nanette, l’équivalent de la nurse de Juliette, une joyeuse grenouille, de bon conseil mais très tête en l’air (Doris, de Nemo), et enfin, Beny et Shampi, respectivement faire-valoir et toutou affectueux de Gnoméo.

La BO du film est également un bon point, bien placée, enjouée, elle encadre relativement bien les scènes marquantes du film. Seul bémol, l’aspect comédie musical, associé à certaines scènes, fait vraiment beaucoup trop penser au film Grease (encore un manque d’originalité).

Au final, Gnoméo et Juliette reste un très bon film pour enfant car drôle, même s’il est parfois sans queue ni tête. L’adaptation manque de cohérence, mais cela reste drôle, mignon et coloré. A noter cependant un sérieux manque d’originalité (dommage, l’idée des nains de jardins était un bon début), et une 3D qui ne se justifie à aucun moment.

Loun

11
Sep
10

Petite révision des meilleurs films de l’été !

Chaque année début septembre, on peut sentir les cahiers tout neufs s’ouvrir, voir les agendas se remplir de devoir et entendre les élèves de n’importe quel âge et de n’importe quelle filière compter les jours avant les prochaines vacances. C’est ce qu’on appelle la rentrée des classes, moment tant redouté par des milliers de personnes. Pour vous consoler, Absolute Zone vous présente aujourd’hui une petite piqure de rappel concernant les films immanquables de cet été à voir et à revoir car ceux-ci restent en salle jusqu’à la fin du mois de septembre dans la plupart des cinémas.

Commençons par ordre chronologique de sortie avec un film d’animation qui se faisait attendre depuis une décennie bien trop longue pour les fans de Pixar et des deux premiers volets, Toy Story et Toy Story 2. Tout cinéphile reconnait à tel point Pixar a fait bouger les choses dans le domaine de l’animation par ordinateur et de l’animation en général, seulement tout le côté brillant du studio Pixar ne résulte pas que de ses  prouesses technologiques mais bien de son don pour raconter des histoires mêlant rires, pleurs, aventure et références. Et Toy Story 3 ne déroge pas à la règle. Mieux, le film réalisé par Lee Unkrich est un peu l’aboutissement de plus de 15 ans de travail réalisé avec brio par toute l’équipe de chez Pixar. On rit, on pleure, on s’émerveille et on sort de la salle rempli d’un flot d’émotions qui touche autant les petits que les adultes. Et le box-office aussi ne reste pas indifférent car Toy Story 3 est le film d’animation le plus rentable de l’histoire du cinéma. Une réussite sur tous les plans, qui termine une trilogie excellente, du début à la fin.

Christopher Nolan est un réalisateur plein de ressources et d’idées. Cependant, il se sentait d’avoir encore quelque chose à prouver et le public l’attendait au tournant. Et c’est avec grand succès que son dernier film en date, Inception, sort en salle au milieu du mois de Juillet. Nolan a un domaine de prédilection dans ces scénarios qui est le cerveau humain et tous ses mystères. Ici, il s’intéresse aux rêves et arrive à établir une histoire complexe et recherchée qui en fera réfléchir plus d’un. Outre un scénario très bien écrit , le film se dote d’un panel d’acteurs brillants comme Leonardo Di Caprio (Titanic, Aviator, Shutter Island …), Ellen Page (Juno, Bliss …) ou encore Joseph Gordon-Lewitt (500 jours ensemble …). Ce dernier se montre remarquable dans une scène se déroulant dans un hôtel qui est une des scènes les plus impressionnantes du film. Et là aussi, au niveau de la réalisation, le film atteint des sommets. Plus qu’un simple blockbuster, Inception est une œuvre cinématographique qui donne toutes ses lettres de noblesse à Christopher Nolan.

De l’action, de l’action, de l’action et de l’action. Voici les mots d’ordre d’un film hommage à tous les films d’action des années 80 qui ont fait exploser la carrière de certains acteurs spécialisés dans ce genre de films tels que Arnold « Gouvernator » Schwarzenneger (Last Action Hero, Terminator, True Lies …), Bruce Willis (Die Hard) et Sylvester Stallone (Rocky, Rambo, Cobra…),le réalisateur de ce film très attendu ayant pour titre Expendables : Unité Spéciale. Pour ce film respirant la testostérone, Stallone a réuni toute une bande de joyeux lurons, vétérans (Mickey Rourke, Dolph Lungdren …), et plus jeunes (Jet Li, Jason Statham…). A défaut de donner dans un scénario profond, le film se montre spectaculaire par ses explosions, ses bastons, sa violence…Bref, tous les ingrédients nécessaires à un film de ce genre et même si on est un peu déçu en comparant avec les films d’il y a 30 ans, on aura eu droit à 1h40 de divertissement pas prise de tête qui fait passer un bon moment.

En conclusion, l’été 2010 a été riche en films de qualité offrant aux spectateurs d’agréables moments de cinéma et aux studios assez d’argent pour s’en mettre pleins les poches, ce qui permettra de relancer la machine durant l’été 2011. Espérons que les années prochaines suivront l’exemple de celle de 2010.

Marvel Boy

10
Mar
10

« Et maintenant, une petite page de pub… avec Logorama ! »

Bon, vous le savez, nous, à la rédaction d’Absolute Zone, on est plus friant de blockbuster US que de film d’auteur français. Et à part des comédies françaises ratés et des drames chiants, il faut quand même l’avouer, ya vraiment pas grand chose en ce moment. Heureusement que des petits talents pas très connus nous offrent de jolies surprises. Et parmi, la plus grosse reste Logorama.

Cocorico ! C’est un peu le cris que tout le monde à eu en entendant que un court métrage d’animation avait gagné un Oscars. Seulement, peu de gens ont pu le voir, ce fameux Logorama, et pour cause, il avait été retiré de la toile à cause de nombreux problèmes de droits. En effet, ce court métrage à la particularité et surtout l’originalité d’être entièrement composé de logos. Ainsi, les personnages de ce court sont Ronald McDonald, des policiers Michelin, le Géant Vert, des M&Ms, Haribo (qui montre ses fesses) et bien d’autres. Réalisé par H5 (où les 3 réalisateurs François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain), Logorama est simplement un chef d’œuvre de 17minutes, magnifique, bourré d’action et d’humour qui mérite amplement son Oscars. Suite à sa victoire, il est enfin disponible sur la toile. Je vous propose de le regarder et de savourer !

BigorInc. ©




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