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17
Nov
11

Marvel Les Grandes Sagas (2/2)

Après les 5 premiers, voici les 5 derniers ! Panini Comics a eu, comme tous les ans, la bonne initiative de proposer en kiosque des ouvrages accessible aux nouveaux lecteurs avec et aux petits porte-monnaies avec Marvel Les Grandes Sagas. Chaque ouvrage est centré sur un personnage ayant eu le droit à une adaptation ciné et concentre une histoire censé se suffire à elle même. Parmi les 5 premières, on pouvait retenir ceux sur Iron Man et Wolverine, qui étaient réellement accessibles, tandis que celles sur les X-Men, Spidey et Thor n’était pas terrible et plutôt mal choisi pour la collection. Cette semaine, ce sont les ouvrages consacré à Hulk, Captain America, Daredevil, Avengers et les 4 Fantastiques que l’on passe à la loupe !

Le personnage a toujours été complexe à traité. Si le concept d’un Dr Jekyll et Mr Hyde radioactif est intéressant en théorie, en pratique, on retient assez peu d’arc sur le personnage. Parmi ce peu, on peut compter sur celui sélectionner pour cet ouvrage. Réunissant les épisodes 34 à 39 du volume 2 de la série Incredible Hulk datant de 2002, ce tome raconte l’histoire d’un Bruce Banner en exil à travers les Etats-Unis afin d’échapper aux forces de l’ordre qui le croit responsable de la mort d’un jeune. Le scénariste, Bruce Jones, pour qui c’est le début de run sur la série, place Hulk dans ce contexte afin d’exploiter la psychologie de Banner et la problématique de «est-ce que Hulk a déjà tué ?» (thème repris dans Planet Hulk/World War Hulk). Jones arrive, en plus de traiter avec brio ses thématiques, signe une intrigue intéressante, tendue, dense, pleine d’actions et de twists. C’est en cela que cette histoire s’apparente plus à de l’action/espionnage qu’à du super-héros, mais ce traitement original permet de livrer une excellente histoire. A noter également l’épisode sans dialogue, preuve du talent du scénariste mais également du dessinateur.
Ce dernier est quelqu’un qui a déjà eu le droit à deux albums dans cette collection, je parle de John Romita Jr. Ce dernier, qui en brille pas ses dernier temps, signe ici un excellent travail, dynamique, tout en grandeur et en puissance. Surement son meilleur boulot après son run magique sur Amazing Spider-Man. La mise en page est classique mais efficace, tout comme les choix de cadrages ou certains enchainements. On regrettera quelques passages où les couleurs ont un ton marron un petit peu trop marqué, mais rien de bien méchant.



Globalement, ce 6ème tome de la collection Les Grandes Sagas consacré à Hulk rempli son contrat avec mention très bien ! L’histoire est très bien écrit et les dessins sont réussis afin de livrer une aventure efficace et passionnante. On aimerait connaitre la suite, car suite il y a, mais la fin n’est en rien frustrante et permet à cette ouvrage d’être auto suffisant.

Autre héros Marvel à avoir eu le droit à une adaptation ciné en 2011, Captain America a eu le droit à bon nombre de rééditions, en Intégrales, en Deluxes et bien évidemment dans Les Grandes Sagas. Seulement, il faut avoir que sur le choix de l’arc a réédité pour la collection, Panini s’est planté assez royalement. Ce sont les épisodes 9 à 12 de la série Captain America qui ont été réunnis ici, datant de la fin des années 90. Et un malheureux bug dans la matrice à fait en sorte que cette période soit naze chez Marvel (et on en aura la confirmation avec le numéro sur Avengers). Captain America rentre chez lui et trouve une famille d’immigrés sans papier dans son appartement. Mais il n’a pas le temps de gérer ce problème qu’il constate que des gens sont atteints de délires incontrôlables, comme le Rhino, perpétrer par un mystérieux ennemi. Mark Waid et Andy Kubert, une équipe en qui aurait plutôt confiance, signe ici une histoire raté sur de nombreux points. Le scénario de Waid se perd facilement dans ses enjeux, pourtant de faibles intensité, dans une intrigue peut intrigantes justement, se laissant aller dans des délires psychiques, et trop dépendante de la continuité (assez bordélique) de l’époque pour avoir sa place dans la collection. Le scénariste, pourtant talentueux sur Fantastic Four, rajoute à cela une couche de critique social assez démago, alourdissant le propos au lieu de lui donner un réel impact.
Hélas, si l’histoire est décevante, les dessins ne consolent pas vraiment. Si ils restent un point positifs comparé au reste, on aura vu le frère Kubert en bien meilleur forme. Ses traits sont assez épais et gras, pour souligner une certaine démesure dans la puissance et la représentation des personnages. Le problème étant que l’effet qui en résulte tire plus vers le grotesque que le sentiment de puissance. Reste des couleurs de Chris Sotomayor plutôt sympas. Il est a noté qu’un oneshot réunissant le héros américain et Iron Man complète le programme et que, pour faire court, il est encore pire que le plat principale de cet ouvrage. 

Ce numéro est d’autant plus une déception que, en plus de l’équipe artistique prometteuse qui déçoit, il y avait autre chose à rééditer, dans l’optique d’un premier contact avec la bannière étoilée, et de bien meilleur qualité, comme le premier arc de Brubaker. Un choix obscure donnant un tome relativement naze. Dommage.

Scénario assez naze, se perdant dans plusieurs intrigues avec un sous texte social assez foireux et se reposant trop sur la continuité et le contexte de l’époque (assez naze) pour la collection. Dessin pas terrible pour Andy Kubert. Pas terrible surtout au vu de la qualité de la série de Brubaker, qui n’a pas été réédité. Déception et mauvais choix.

Si il y a bien un numéro à retenir de cette collection et qui fait honneur au nom de la collection, c’est bien celui là et il est consacré à Daredevil ! Le personnage Marvel qui a eu le droit à l’une des pires adaptations cinés a été écrit par de prestigieux auteurs qui l’ont marqué. On retiendra Bendis et Brubaker mais surtout Frank Miller. C’est une saga de son cru qui nous est proposé ici avec la fameuse, la mythique Born Again. Dessiné par David Mazzuchelli, cette histoire en 7 numéros (227-233) se veut être la descente aux enfers de Matt Murdock. Ce dernier, avocat le jour et justicier masqué la nuit, a été trahis par Karen Page qui, pour de la drogue, a vendu l’identité de Daredevil à son pire ennemi: Le Caid. Le roi de la pègre de Hell’s Kitchen décide alors de détruire tout l’univers et les repères de Murdock afin de lui faire perdre l’esprit et le mettre en touche définitivement. C’est avec brio que Frank Miller décrit ce passage terriblement douloureux et cruciale dans la vie de Murdock. Jamais héros n’aura descendu aussi bas et souffert autant personnellement. Et malgré le fait que, depuis Bendis, faire souffrir DD et bouleverser son monde est devenue chose courante, Miller reste un maitre de la tension dramatique et plonge le lecteur dans cette descente aux enfers grâce à une narration intimiste, percutante, jouant sur la psychologie fragile du héros. Sur ce point, l’auteur de Sin City va admirablement bien joué sur les différents personnages, les caractérisants subtilement. Un joli modèle de construction en cascade, s’imposant comme un modèle de dramaturgie. On regrettera une fin qui cède un peu trop à l’action et au spectaculaire, qui perd un peu trop en impact à cause d’une impression de surenchère. Mais rien qui ne vient gâcher la virtuosité du récit.
La partie graphique est signée David Mazzuchelli, pour qui Born Again est la première collaboration avec Miller. L’artiste signe ici des planches de grande qualité. Une représentation des sens de Murdock parfaite maitrisée, des idées graphiques récurante, un art du découpage et de cadrage afin de souligner un rythme une émotion, un style percutant et réaliste appuyant le drame écrit… Son travail est ici en parfaite osmose avec l’histoire et le scénario. On pourra toujours râler sur les couleurs, qui ont un peu vieilli, mais le style moderne de l’artiste permet de passer outre se léger problème qui, en plus de ne pas gêner la lecture, permet certains passages assez délirant nécessaire à l’intrigue.

Que dire de plus ? Daredevil: Born Again est une saga culte, incontournable, qui définit un personnage, qui le change et qui s’impose, au delà de ça, comme une excellente oeuvre du 9ème art. Une claque sur papier qui s’impose, personnellement, comme l’une des meilleures lectures de l’année.

La fin de cette collection joue au yoyo qualitatif. Après un tome sur Daredevil ABSOLUMENT INDISPENSABLE (j’insiste), ses épisodes 19 à 23 de la série Avengers datant de la fin des années 90 étaient attendues au tournant, surtout au vu du statut quelque peu «culte» du run de Busiek et Perez. Et hélas, mille fois hélas, c’est nul. Attendez, je vais nuancer mon propos: c’est très nul. L’équipe des Vengeurs, composée de Captain America, Iron Man, Thor, la Sorcière Rouge, la Vision, Wonder Man et Firestar et Justice, va faire face à un problème venu du passé, crée par un ancien Vengeur: Ultron ! Le scénariste, que l’on a connu subtile dans Identité Secrète, signe ici un monument de lourdeur, de dialogues descriptifs sans aucun sens soulignant sans arrêt les éléments importants du récits comme si le lecteur n’avait pas bien compris les enjeux au bout de la 100ème fois. Les plus vieux me diront que c’est le style de l’époque, et que même les plus vieux comics utilisaient des dialogues descriptifs. Certes. Mais certains l’utilisaient à bon escient. Là, à part en faire 3 tonnes, ils n’ont pas grand intérêt. Les personnages sont décrit et caractérisé à l’arrache, entre 2 dialogues décrivant l’action. L’intrigue en elle-même, sur Ultron, reste, heureusement, plutôt intéressante et scénariste garde au moins ça pour lui qu’il sait jouer (un petit peu) avec le suspense. Mais bon, le tout reste quand même sacrément bateau, lourd et assez chiant.
On pourra au moins noter l’osmose entre le scénariste et le dessinateur puisque Perez boxe dans la même catégorie. Dessins lourds, aux trop nombreux traits donnant une impression de brouillon plus que de détails avec des pages suroverblindédelamort, à la limite du illisible dans certaines grandes batailles, avec des cadrages vieillot sans grand impact. Il y a des fans visiblement, mais bon, dans un monde où Howard Chaykin et Rob Liefield vendent, que voulez vous… Le seul point positif a retenir est sans aucun doute le prologue, signé par un Stuart Immonen qui débute avec un style moins cartoony et plus imposant mais tout aussi agréable et narratif. La comparaison par la suite avec Perez fait d’autant plus mal, et permet au moins de se rassurer: il y avait des bons dessinateurs en activité en 99. Ouf !

Grosse grosse déception que cet Ultron Unlimited. Je n’explique pas le succès et les retours parlant d’une des meilleures périodes pour les Vengeurs. Ce titre ne me donne aucunement envie de me plonger dans l’histoire des Vengeurs, ce qui est sacrément balot pour une collection dont c’est le but.

Dernier numéro des Grandes Sagas, et surement le meilleur avec Daredevil et Iron Man. On ne peut pas dire que les deux adaptations ciné de la plus grande famille de l’univers Marvel n’aient été glorieuses. Pixar, avec ses Indestructibles, a rendu le plus bel hommage possible à ce quatuor. Car avant tout, Fantastic Four est comic book familiale et d’aventure, reposant sur des personnages. Et cela, Mark Waid là éperdument bien compris. La saga choisie pour ce tome raconte la confrontation entre Mr Fantastic, la Femme Invisible, la Chose et la Torche, et Dr Fatalis. Ce dernier a acquérait des pouvoirs magiques au près de 3 démons, qui dépassent la compréhension scientifique de Richards, et décide, comme d’habitude, de se venger de ce dernier. Une aventure classique des FF donc, avec un énième retour de Fatalis. Seulement, classique ne veut pas pour autant dire mauvais, Waid, aidé de Mike Weringo aux crayons, signe ici une excellente aventure. Le scénario développe avec talent la dualité entre Richards et Fatalis sur un point intéressant: la frontière entre science et magie. Waid ni apporte pas la réponse, mais va développer ses personnages à travers cette problématique. Le rythme du récit est parfaitement maitrisé, avec des grands moments d’actions, de tensions, poussé par la volonté de sauver un membre de la famille. Une construction somme toute classique, mais parfaitement raconté et maitrisé, permettant une agréable lecture.
Mike Weringo n’est d’ailleurs pas sans responsabilité dans ce plaisir de lecture. L’artiste, malheureusement décédé en 2007, signe ici des planches dynamiques, avec des dessins tout en rondeur et tout en mouvement. Accumulant les cadres et les enchainements dynamiques, Weringo accentue à son gré le rythme du récit. D’autant que, d’un point de vue purement esthétique, c’est très très jolie, grâce à un encrage propre, soulignant et accentuant les rondeurs du trait, et des couleurs colorés (oui je sais). Un joli travail, collant parfaitement à l’ambiance de la série.

Une compréhension parfaite des personnages, de leurs psychologie et de l’esprit de la série dans une aventure divertissante sublimée par d’excellents dessins, narrativement et esthétiquement, voilà ce qu’est cette histoire des 4 Fantatiques par Mark Waid et Mike Weringo. Un très bon comic-book.

Il est également bon de rappeller que chaque ouvrage était accompagné d’un morceau de Marvels, de Kurt Buisek et Alex Ross, une histoire revisitant du point de vue d’un journalisme les débuts de l’univers Marvel. Avec les derniers tomes, on a le droit à la fin de cette saga qui, en plus de traité avec brio et originalité les débuts de Marvel, permet aux jeunes et nouveaux lecteurs une vision d’ensemble de l’univers Marvel. Et puis on ne dit jamais non à du Alex Ross au top de sa forme, avec des planches tout simplement magnifique. Les deux derniers fascicules comprennent des bonus sur la saga qui, si ils ne sont pas des plus indispensables, restent sympathiques.

Globalement, force est de constater que cette opération est la plus réussie depuis sa création. La plus part des ouvrages sont de bonnes, voir d’excellentes, lectures tout à fait accessibles aux nouveaux lecteurs, comme aux plus habitués d’ailleurs. D’autant plus que le format souple et la qualité du papiers sont des plus agréables à la lecture, malgré plus grande fragilité des objets. Une initiative à soutenir chez Panini, qui n’aura pas eu le temps de la renouveler avec DC, mais qui, on l’espère, la réitérera l’année prochaine !

Bigor: Les Grandes Sagas Part 2 – The Revenge of the Return

20
Juin
10

Les sorties comics de juin, ça envoie du lourd.

Ce mois de juin est surement le mois le plus chargé en sorties de l’année. Que ce soit du côté de Panini Comics, de Milady Graphics ou même de certains éditeurs qu’on aurait pas venu venir, tous sortent la grosse artillerie qui restera dans les rayons durant tout l’été. Petite sélection dans ce flot de sorties !

Commençons par le plus gros éditeur de comics en France, j’ai nommé Panini Comics. L’éditeur continue la majorité de ses séries, en sortant les tomes 2 de The Losers et Jonah Hex (Qui ont tous deux des macarons « La bande dessinée dont le film est tiré » alors que ils ont tous deux étaient repoussé à une date inconnu), mais également le tome 4 de l’extraordinaire série de Warren Ellis et John Cassady, Planetary. On peut noter également la sortie de Daredevil Noir, 4ème ouvrage de cette ligne (je reviendrai dessus dans quelques jours avec un invité) et la réédition de la première partie d’Avengers Forever, considérée comme la meilleure histoire des vengeurs.

Mais le vrai gros coup de poing de Panini, c’est le lancement d’un nouveau magasine bimestriel, attendu depuis un petit moment par les fans, déçu de la fusion des revues Superman et Batman à la suite du crossover Infinite Crisis, j’ai nommé Batman Universe ! (excusez, c’est l’émotion) Remettons les éléments dans son contexte : Batman est « mort ». Enfin, tout le monde le croit mort. Mais il a, en réalité, après avoir été touché par des rayons Omega de Darkseid (durant le crossover Final Crisis), atterrit dans le passé, à la préhistoire. C’est donc l’occasion rêvé de relancer le héros en France. Le premier numéro accueil une magnifique histoire en deux parties de Neil Gaiman et Andy Kubert qui rend hommage au personnage, mais également le premier volet de la série Batman: Battle for the Cowl signé Tony Daniel visant à designer un nouveau protecteur de Gotham. Ce nouveau magasine est le parfait ouvrage pour les lecteurs novices de se mettre à l’univers DC. Un must have ! Tant qu’on parle de Batman, Panini réédite l’œuvre de Grant Morrison et Dave McKean, Arkham Asylum. Bon, et parce que c’est cool, ya aussi Ultimate Spider-Man numéro 2, parce que c’est toujours aussi bien que le 1. (Quoi ? J’ai oublié Kick Ass 2 ? Nan nan, c’est juste que c’est nul.) Donc pour conclure, du gros, du trèèèès gros ce mois de juin chez Panini. (Je crois que je vais mettre quelques temps à tout avoir moi.)

Du côté de nos amis Milady Graphics, seulement deux grosses sorties, mais pas des moindres. Tout d’abord, le second volet des aventures du canadien Scott Pilgrim. Après un premier tome très très sympathique, qui installait une intrigue pour le moins originale et qui présentait ses personnages assez habilement, ce second tome, en rajoutant un passé au héros mais surtout en développant un peu plus la psychologie de certains personnages, rends l’histoire encore plus riche, tout en livrant également quelques scènes de combat assez savoureuses. L’ouvrage commence sur un flash back racontant le passé de Scott au lycée, une séquence un peu maladroite où les ellipses s’enchainent sans réelle cohérence mais qui va permettre d’expliquer un peu plus le comportement de certains personnages (notamment Kim). Comme pour le premier tome, ce second volet mélange toujours aussi bien le teenage movie et la gros délire geek avec des combats et des personnages toujours aussi bien écrit et attachant. Même si certains éléments arrivent sans prévenir, cela reste toujours aussi sympathique, fun et frais. J’attends avec impatience le 3° tome, mais surtout l’adaptation d’Edgar Wright.

L’autre grosse sortie, c’est No Hero, de Warren Ellis et Juan Jose Ryp, 2nd partie de son triptyque sur les super-héros chez Avatar Press. L’histoire ce place dans un monde où un homme, Carrick Masterson, a découvert, dans les années 60, que la molécule du FX7 pouvait donner des pouvoirs aux individus. Il va alors former une super équipe qui s’appellera d’abord Levellers, avant d’être renommé la Front Line. En 2011, plusieurs membres de de cette équipe se font tuer. C’est alors que Joshua Carver se fait remarquer afin de devenir à son tour un super héros. Mais jusqu’où peut-il allé pour en devenir un ? Ce comics s’inscrit dans l’œuvre de Ellis comme celle qui pousse à bout le concept et le symbole du super-héros (symbole qui est ici réduit complètement à néant, comme dans la plus part  de ses œuvres). Ultra gore, mais sans être gratuit comme pouvait l’être Black Summer (critiqué ici pour ceux qui l’ont raté), le scénario est intelligent et amène une réflexion sur le monde d’aujourd’hui. Certes, cela ne vaut clairement pas certaines œuvres du sir comme The Authority, mais ça à la mérite de livrer une conclusion de haute volée (c’est le cas de le dire) et d’être de bonne facture.

Mais il ne faut pas croire, même les éditeurs pas habitués à sortir du comics s’y mettent afin de manger une petite part de ce marché qui semble si lucratif. On d’abord le droit chez Akileos à la fin de la série The End League de Rick Remender (également scénariste de Punisher) et est dessiné par le prodigieux Eric Canete. (Enter The Mandarin) La grosse surprise sort de chez Le Lombard, qui se met à la traduction avec Freak Angels, de Warren Ellis (encore lui !) et Paul Duffield. A la base, c’est un web comics, et l’éditeur français a eu la bonne idée de traduire cela et de le proposer dans une belle édition soignée. (mais si vous êtes un rat et que vous savez lire en anglais, cliquez ici.)

Du lourd, du très très lourd ce mois ci donc. Vous n’avez plus qu’à faire votre choix, (ou vous faites comme moi, vous braquer les vieilles que vous croisez et vous prenez tous). De toute façon, ya rien au ciné… Ah, Xidius me tape et me dit le contraire… Autant pour moi !

Bigorneau VS. The World




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