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29
Mai
11

Critique: X-Men Le Commencement

Oubliez tout ce que vous avez pu voir des X-men, ceci n’a rien à voir. En fait, si, mais disons que c’est bien plus intéressant que les un, deux, trois, et autres origines. Au commencement (remarquez le jeu de mots), j’avais de très lourds doutes sur la capacité de First Class a donner un coup de balais dans cette licence qui touchait le fond. Je m’attendais donc a un film assez kitchos, comme l’était Wolvy Origins, et donc a être déçue une fois de plus. Et pourtant…

Réalisé par Matthew Vaughn. Avec James McAvoy, Michael Fassbender, Kevin Bacon, Jennifer Lawrence, January Jones…
Avant que les mutants n’aient révélé leur existence au monde, et avant que Charles Xavier et Erik Lehnsherr ne deviennent le Professeur X et Magneto, ils n’étaient encore que deux jeunes hommes découvrant leurs pouvoirs pour la première fois. Avant de devenir les pires ennemis, ils étaient encore amis, et travaillaient avec d’autres mutants pour empêcher la destruction du monde, l’Armageddon. Au cours de cette opération, le conflit naissant entre les deux hommes s’accentua, et la guerre éternelle entre la Confrérie de Magneto et les X-Men du Professeur X éclata…X-Men : le commencement nous entraîne aux origines de la saga X-Men, révélant une histoire secrète autour des événements majeurs du XXe siècle.

Nous plongeant en pleine Guerre Froide, First Class nous raconte la rencontre et la séparation de Xavier et d’Erik, plus connus sous les noms de Professeur X (James McAvoy) et Magneto (Michael Fassbender). La création de la première équipe d’X-Men est aussi au programme. Ancré dans un contexte historique fort et prenant, les aventures de nos chers mutants prennent tout à coup un réalisme et une importance toute autre. Qui l’eut cru, les mutants ont eux aussi eu un rôle a jouer dans le presque affrontement Americano-Russe.

Dans une optique de vengeance, Erik s’allie alors à Xavier et à la CIA, qui cherchent à stopper le machiavélique Sebastien Shaw (Kevin Bacon). Ce dernier, tentant à tout prix à lancer une 3ie Guerre Mondiale, n’est aidé que par la quelque peu décevante Emma Frost (January Jones), et réussira à nous tenir en haleine du début à la fin.

Parlons donc un peu du casting, et remercions la personne qui a choisit les deux rôles principaux. Sans aucun doute, McAvoy et Fassbender sont taillés pour leurs rôles. Chacun sait donner exactement ce qu’il faut à son personnage. Xavier a alors cette douceur et cette intelligence qui lui sont propres, et valeur ajouté, un humour certain. Erik, quant à lui, fait preuve d’un charisme ahurissant, puisant ses pouvoirs dans la colère et le malheur, faisant peur tout en étant attachant. Au delà de ces têtes d’affiches, on retrouve ici avec plaisir Mystique, que l’on met en avant et dont on finit par comprendre les préoccupations et choix.

En terme de réalisation et de mise en scène, j’allais dire que rien ne sort réellement de l’ordinaire. Puis je me suis souvenue de la dernière partie du film, m’ayant presque rendue dingue par sa maitrise. Le fait est que tout est tellement de haut niveau que l’on n’en remarque plus les passages épiques : ils le sont presque tous. Même le « recrutement » et sa petite apparition lolesque pue la classe.

Il n’y a pas un seul moment ou l’on s’ennuie, pas un seul moment plus creux qu’un autre. En d’autres termes, le rythme est très bien géré, que ce soit dans l’action ou dans l’écoulement des informations que l’on se doit de digérer pour suivre le déroulement du récit. Ainsi, même quand les décors sont parfois moyens ou que les FX sont un peu moins subtils qu’a l’habitude, on refuse de le retenir à l’encontre du film, qui nous comble par bien d’autres aspects.

Pour finir, X-Men First Class saura redonner goût aux mutants à toute personne s’offrant le plaisir d’aller le voir. Que l’on soit fan ou non de l’univers Marvel, on a ici est un excellent film, divertissant à souhait, et accessible même aux personnes vierges de tout cet univers tout de même particulier. Sachant se détacher assez des opus précédent pour se permettre de ne s’y rattacher pour seulement quelques détails, First Class est donc totalement approuvé par la Zone Absolue.

Karine

04
Mai
11

Les Invincibles

Il y a très peu de bonnes séries françaises, même si ça fait un peu chier de l’admettre. Car il faut croire que les chaines préfère soit miser sur des valeurs sur, des atrocités télévisuels qui font péter l’audience, soit ne rien miser du tout et passer en boucle des séries américaines qui marchent (Les Experts en tête, qui ont fini par tuer le sacro-saint film d’action du dimanche soir sur TF1…). Mais heureusement, il y a quelques exceptions à cette règle, et la série Les Invincibles fait partie des exceptions.

À l’aube de la trentaine, FX, Hassan, Mano et Vince, 4 amis de toujours sont sûrs d’une chose : s’ils ne changent rien dans leur vie, ils finiront « vieux et aigris ». Engagés dans des relations sages et stables, ils ont le sentiment de n’avoir pas assez profité de la récréation. Ils concluent donc un pacte, élaboré par leurs soins, qui va leur permettre d’assouvir leur soif de liberté. Première étape difficile mais nécessaire : quitter le lendemain, à 21h00 précises, leurs copines respectives. Entre les clashs avec leur entourage, la revanche des exs, les non-dits au sein du groupe et la confrontation à leurs propres limites, nos Invincibles vont être embarqués dans un véritable parcours initiatique. En sortiront-ils grandis ?

Les Invincibles est à la base un concept canadien, qui est ici adapté par Alexandre Castagnetti et Pierric Gantelmi d’Ile, et produit par la chaine Arte. Comme vous l’avez compris en lisant le synopsis, la série suit les aventures de 4 potes qui ont largué leurs copines pour plus de liberté, surtout sexuels. Un élément perturbateur pour le moins original et intéressant, et qui va déboucher sur un enchainement de situations et de conséquences inattendus pour les personnages. En effet, l’une des forces de la série est d’être extrêmement bien écrite. Les évènements s’enchainent avec une parfaite logique et fluidité, rendant d’autant plus comique les situations, car probables, et les dialogue, savoureux, appuie aussi l’humour de la série. D’autant plus que les personnages sont magnifiquement caractérisé, à l’aide des dialogues évidemment, mais aussi d’une écriture sobre, sans cliché, qui ne fait que souligner les différents caractères des personnages.

L’identification et l’attachement est donc immédiat, ce qui renforcement le sentiment de déchirement quand vous aurez fini la série. De plus, la série aborde des thèmes très intéressant, les traites avec intelligence, et renforce l’impact avec un mélange parfaitement dosé entre humour et drame des personnages. Hélas, la narration n’est pas exant de défauts, et certaines idées tombent un petit peu à plat, comme l’histoire en comics animé qui ponctue le récit. Ni très beau (voir moche), ni très utile, ça casse plus souvent le rythme que ça ne le souligne.

Pour ce qui est de la mise en scène de la série, elle est efficace sans être révolutionnaire. Quelques bonnes idées de mise en scène sont à noter, malgré le fait que l’on ne sait pas vraiment si l’idée vient à la base du format canadien, ou du format français. Ce qui est sûr d’être français par contre, ce sont les acteurs ! Et, comme dit précédemment, si les personnages sont aussi attachants, c’est grâce évidemment à l’écriture, mais surtout aux acteurs. Jonathan Cohen est exceptionnel, surtout dans la saison 2, Cédric Ben Abdallah est touchant, et les deux autres, Benjamin Bellecour et Jean-Michel Portal, sont également convaincants dans la peau de leurs personnages. On notera quelques second rôles intéressants, comme Marie-Ève Perron, absolument parfaite en copine possessive et détestable, et qui d’ailleurs va complètement renverser nos attentes et nos préjugés sur le personnage au cours de la série, ainsi que la magnifique Delphine Rollin, tantôt désirable tantôt détestable. Une galerie de personnages hauts en couleur, avec quelques guests comme l’extraordinaire François Rollin.

Une série humoristique, produite par Arte, c’est rare, très rare. Inattendu de la part de la chaine, Les Invincibles se révèle absolument génial, avec une recette qui emprunte à plein de type de séries différentes tout en se créant une propre identité grâce à de très bon personnages. La série est disponible en DVD, et à été diffusé il y a peu sur Dailymotion, au rythme de 2 épisodes par semaine (peut-être que l’opération sera renouvelée). Si la série ne compte que 2 saison, soit 16 épisodes, ce qui assez court et montre que, aussi génial soit-elle, la série n’a pas vraiment cartonné contrairement à Joséphine, jetez-vous sur ce p’tit bijou français. Yen a tellement peu, que vous allez quand même pas boudet votre plaisir !

« Couilles et solidarité ! »

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18
Mar
11

AMC’s Walking Dead

Walking Dead est l’un des comics qui marchent le plus en ce moment. Que ce soit aux USA, ou même en France, la série a rencontré un large publique. Et c’est presque logique qu’une chaine de télé ait eu l’idée de l’adapter. Et c’est AMC qui a obtenu le droit de transformer le récit papier en récit filmé, avec un budget assez conséquent, et un carton inattendu. En France, c’est la chaine Orange Ciné Choc qui aura le privilège de diffuser The Walking Dead, diffusion qui débutera le 20 Mars prochain ! Pour l’occasion, voici une critique en avant première française de cette première saison (avec quelques spoilers, mais très légers, je vous rassure) !

Tout comme l’œuvre originale, The Walking Dead raconte l’histoire de Rick Grimes, policier de la petite ville de Cynthiana, qui va tomber dans le coma à la suite d’une blessure par balle lors d’une opération de police. Il va se réveiller, 2 mois plus tard, dans un monde infesté de morts-vivants, où tout le monde à foutu le camp (au mieux) ou sont morts (au pire). Rick va alors partir à la recherche de sa femme et de son fils, disparus, à travers les Etats Unis. Et c’est sa vie, ou plutôt sa survie, ainsi que celle des survivants qu’il va rencontrer, que nous raconte la série.

Adapté donc du célèbre comic book de Kirkman, Moore et Adlard, cette série, produite par une chaine reconnue pour la qualité de  ses productions (Mad Men, Breaking Bad…), a suscité une très forte attente chez les fans de l’œuvre originale. Et il faut bien avouer que c’est légitime car, si il y a bien un comics qui est fait pour être adapté à la télé, c’est bien celui là. Le rythme et les codes du format télé sont très souvent utilisé par Kirkman pour sans cesse renouveler l’intérêt du lecteur et ainsi faire durer ses œuvres et les construire réellement dans la longueur. L’œuvre papier étant une gigantesque fresque peignant des psychologies et des rapports humains complexes mis à rude épreuves dans des situations extrêmes, avec rythme et rebondissement, on en attendait pas moins du format télé. Et si le bilan global est plus que mitigé, les premiers épisodes combles totalement nos attentes.

La première bonne idée, c’est celle de mettre Frank Darabont, un réalisateur confirmé, qui a signé de grands films (Les Évadés, La Ligne Verte), à la réalisation du pilote. Et son influence ce ressent car la mise en scène est très réussi, magnifique, avec de très beau plan, et une caméra proche des personnages et des émotions. Et si, par la suite, les réalisateurs changent d’épisode en épisode, ils essayent tout de même de coller au boulot de Darabont, en restant toujours aussi focalisés sur les personnages. De plus, le tout est sublimé par une photo à tomber par terre de David Tattersall (qui s’est notamment occupé de la photo sur Speed Racer), qui retranscris parfaitement l’ambiance froide et glauque que véhicule le noir et blanc de la BD. Mais si cet élément reste, un autre, très particulier de la BD, part avec le passage à la couleur: la violence contenue. Si il y a tout de même des scènes de meurtres, de tortures ou de massacre, le noir et blanc arrivait à rendre ça moins gore et beaucoup plus dramatique. Donc reste à savoir comment l’équipe va jongler avec cette problématique par la suite, mais de ce qu’on déjà pu voir, la série est beaucoup plus violente visuellement, et perd par conséquent niveau dramaturgie.

Une mise en scène qui donne un ton different à la série donc, beaucoup plus sombre et violent, mais avec un rythme également très différent. Ce qui apparait très bizarre dans un premier temps est finalement logique, au vue de la masse de dialogues écrit par Kirkman, qui par conséquent prennent bien plus de temps à être dit que être lu. Et même si cela créé quelques longueurs, celles-ci sont vite oubliées par quelques scènes d’action où les zombies, absolument magnifiques et terrifiants, bouffent littéralement l’écran, le cadre et l’espace des personnages. Des personnages interprétés par une brochette de comédiens globalement convaincants, malgrès le fait que physiquement, à part Jeffrey DeMunn (Dale), c’est pas trop ça. Le personnage principal, Rick, est joué par Andrew Lincoln, plus connu pour ses personnages de loveurs (Comme t’y es belle, Love Actually) que pour des personnages bad ass, est très monotone et ne véhicule pas la sympathie du Rick papier, attachant dès le début. D’autant plus qu’il ressemble à un ancien présentateur télé de TF1 dont j’ai perdu le nom. Enfin bref. A ses cotés, on retrouve Jon Bernthal (Shane) ainsi que Sarah Wayne Callies (Lori), que l’on a pu voir dans Prison Break. Si ces deux là ne sont pas resplendissants, ils font leur taf’ correctement, en étant relativement convainquant. Le reste du casting est relativement bon, même si je mettrais un petit bémol au jeune acteur qui incarne  Carl, Chandler Riggs, qui n’a visiblement pas les épaules du rôle qu’il aura à l’avenir, à savoir, un rôle essentiel et primordial. On verra bien par la suite… Un casting en demi teinte, mais qui n’est ni la chose la plus réussi, ni la chose la plus raté.

L’une de nos grands frayeurs lors de l’annonce de cette adaptation était le scénario. Même si le style d’écriture de Kirkman est très télévisuel, est-ce que la série TV allait conserver la même intrigue et ses personnages, avec la même complexité et justesse que dans l’œuvre papier ? Et les premiers épisodes apportent une excellente solution à cela: reprendre le fil conducteur des évènements, et rajouter de nouveaux éléments. Ce que doit être une vraie adaptation (hein Zack). Les premiers épisodes répètent donc les mêmes évènements que dans la BD, mais toujours en modifiant ou en ajoutant quelques petits trucs, comme un dialogue entre Shane et Rick, avant une fusillade, qui explicite les problèmes de couple entre ce dernier et sa femme. De plus, les dialogues sont très soignés, et les scénaristes ont réussi à garder l’un des éléments essentiels, et qui fait tout le génie de l’œuvre: se focaliser d’abord sur les personnages. Mais, hélas, si les scénaristes ont effectivement respecté cela dans les premiers épisodes, il semblerait qu’ils l’aient oublié lors de l’écriture de la fin de saison. Oui, car c’est ça le truc le plus raté de cette première saison. Le season final est complètement raté et compile pratiquement tous les clichés et pièges du genre à éviter. Rajoutez à cela une tension dramatique foireuse, une post prod dégueulasse et un cliffhanger de fin, comment dire… inexistant, et vous avez comment tout pour raté ce qui doit être le point culminant de la saison. D’autant plus que, si les scénaristes avaient été fidèle à la BD, la fin était toute trouvé et avait un impact de folie ! Mais bon, entre temps, les scénaristes responsables du massacre ont été viré, donc on peut espérer que la saison 2 sera plus réussi et fidèle.

Malgré cette fin très décevante, la première saison de Walking Dead reste relativement prometteuse. Une réalisation ultra soignée, des acteurs plutôt pas mal dans l’ensemble, une ambiance mal saine réussi et un récit plutôt fidèle au début… Quoi qu’il en soit, c’est une série à découvrir ! Donc je vous rappel donc, si vous avez la flemme de regarder en haut de l’article, que la série est diffusé à partir du 20 Mars à 21h55 sur Orange Ciné Choc !

The Walking Bigorneau

10
Mar
11

Sherlock

Si vous êtes un lecteur assidu d’ Absolute Zone, vous avez surement deviné que nous sommes, sur ce site, des passionnés de séries TV et en particulier des séries venues d’Outre-Manche. En effet, le Royaume-Uni est très prolifique en ce qui concerne les fictions télévisées, on retiendra de nombreuses séries comme Skins, Misfits, Doctor Who toutes plus intéressantes à suivre les unes que les autres. Aujourd’hui, focus sur Sherlock, basée sur les travaux littéraires de Sir Conan Doyle, à qui on doit Le Monde Perdu, et diffusée sur la BBC en 2010 et sur France 4 en janvier 2011.

Sherlock Holmes, personnage emblématique de la littérature anglo-saxonne et de la culture populaire, est un détective privé qui, accompagné du Docteur Watson, résout de nombreuses affaires qui restent des mystères pour la police londonniene. Résidant au 221b Baker Street, il n’est pas de compagnie facile, bien que doté d’un cerveau brilliant et d’une excellente mémoire, il ne se conforte dans presque aucun code social. Dans les écrits originaux, il vit en plein XIXème siècle. La série crée par Mark Gatiss et Steven Moffat a pour originalité de transposer le personnage de Sherlock Holmes ainsi que beaucoup de son entourage à l’époque d’aujourd’hui. En effet, Sherlock se sert allégrement de son téléphone portable, grâce auquel il communique avec tous les services de criminologie et en particulier avec l’Inspecteur Lestrade qui lui confie des affaires impossibles à résoudre que Sherlock considère comme des jeux, des défis. Holmes a pour quotidien de s’adonner complètement à son travail, trouvant toute autre occupation futile, il a pour habitude de résoudre bien des mystères très facilement avec son don de déduction jusqu’à ce qu’un mystérieux personnage lui donne du fil à retordre. Pour vaincre son ennemi juré (si vous avez lu certains livres ayant pour héros Sherlock Holmes, vous saurez de qui il s’agit), le détective le plus atypique de Londres sera aidé de John Watson, ancien docteur dans l’armé de terre …

Ce qui fait la force de la série, c’est bien la parfaite maîtrise du monde de Sherlock Holmes, ainsi que la réécriture des personnages de Conan Doyle : pour ainsi dire, Sherlock atteste de beaucoup de similitudes avec l’œuvre originale  (la rencontre entre les personnages, l’infirmité de Watson, le problème qu’entretient Holmes avec sa dépendance au tabac …). Tout est fait pour ne pas dépayser ceux qui connaissent sur le bout des doigts l’œuvre originale, les personnages doivent leur justesse aux acteurs qui les interprètent  : Holmes est joué par Benedict Cumberbatch et Watson par Martin Freeman. L’alchimie si particulière entre ces deux personnages est bien présente et reste un facteur comique et dynamique dans le déroulement de la série. On retrouve aussi d’autres personnages issus des pages de Conan Doyle : Mycroft Holmes, le frère de Sherlock, Mrs Hudson, sa logeuse, ou encore l’inspecteur Lestarde.

La grande différence avec le support d’origine, c’est que les personnages évoluent dans le Londres de nos jours, une ville parfaitement utilisée dans la série. Bien que deux siècles se soient passés, Londres reste sensiblement la même, la série nous promet une belle immersion dans le monde londonien et ce, grâce à la bande-son  de la série, qui aurait pu tout autant être utilisée dans l’ambiance de la ville, des décennies auparavant.

En résumé, cette série dont la première saison se déroule sur trois épisodes d’une heure et trente minutes, est un petit bijou venu du pays de l’Union Jack, qui avec un scénario très bien ficelé, rallie tous les fans du grand détective et les réconcilie à propos des (trop) nombreuses adaptations cinématographique ou feuilletonesque de l’œuvre de Sir Arthur Conan Doyle.

Élémentaire, mon cher Marvel Boy.

01
Mar
11

Urban Cadavre-Visibilis

Après beaucoup de critiques ciné (comme True Grit ou 127 Heures, que j’ai adoré contrairement aux rédactrices) et une nuit des Oscars assez décevante, et limite honteuse, parlons BD, bulles et papier avec un article composé de 3 chroniques pour le prix d’une ! A l’affiche aujourd’hui, un très charmant Cadavre Exquis de la non moins charmante Penelope Bagieu, « une comédie burlèsque de Matthieu Bonhomme et Lewis Trondheim » en la personne d’Omni-Visibilis et l’adaptation d’un célèbre jeu vidéo, Urban Rivals. C’est parti let’s go, allons-y les amis !

Penelope Bagieu est une jeune auteur/dessinatrice qui s’est fait connaitre grâce à son blog, Ma vie est tout à fait fascinante, qui a eu le droit à une « adaptation » chez Jean-Claude Gawsewitch. Elle est également connu pour sa série Joséphine, qui est à l’origine une commande d’un magazine féminin. Mais nous allons aujourd’hui parler d’une autre œuvre de la jeune parisienne, Cadavre Exquis, qui a même eu l’honneur d’être nominé au dernier festival d’Angoulême ! Cette œuvre raconte l’histoire de Zoé, une jeune femme au boulot de merde et au copain tout aussi intéressant, qui va rencontrer Thomas Rocher, un homme au comportement étrange, ainsi que son ex-femme, Agathe. Ces trois personnages vont former un triangle amoureux savoureux, qui forme le cœur de l’histoire.
On a l’habitude de rire lorsqu’on lit une BD de Penelope Bagieu. Que ce soit sur son blog ou Joséphine, ses œuvres ont toujours été axé plutôt sur humour. Ici, même si il reste présent, l’histoire se focalise plus sur la relation entre les 3 personnages. Chose peut-être dûe au changement de narration, puisqu’elle passe d’une succession de sketch à, ici, une histoire qui dure plus de 120 pages. Quoi qu’il en soit, Cadavre Exquis raconte une histoire, sans être follement originale, agréable à suivre, avec des personnages savoureux et une fin surprenante. Les relations entre les 3 personnages vont se mêlé, s’entre mêlé,  avec des révélations, et du du suspense, le tout rudement bien mené par l’auteur, qui ne se perd pas pendant le récit. De plus, les dessins, toujours signé Bagieu, sont un régal. Ses visages très expressifs, son style cartroon très agréables et certaines planches de Paris absolument magnifiques, rendent le récit d’autant plus fluide que plaisant à lire. On regrettera peut-être la longueur de l’œuvre, qui, je pense, aurait bien mérité 30/40 pages de plus. On s’attache assez vite au personnages, mais le temps que l’on passe avec eux est un peu court, c’est dommage. (Peut-être une suite ?) Mais malgré cela,  avec une ambiance parisienne et presque Beigbedesque et des dessins simples mais rudement efficaces, Cadavre Exquis reste la meilleure BD de Penelope Bagieu.

Omni-Visibilis. Quel nom compliqué pour un pitch de base qui est très simple: Que ce passerait-il si un jour, tout les hommes et femmes de la planète voyait ce que vous voyez et entendez ce que vous entendez. Même si ce n’est pas près de vous arrivez, c’est en tout cas ce qui arrive à Hervé, cadre moyen moustachue et binoclard très à cheval sur l’hygiène. Il va alors se retrouver harceler de toute part, et obliger de vivre cacher, avec l’aide de deux amis, Marc et Olivier. C’est donc sur ce postulat originale et quelque expérimentale et surtout casse gueule que Lewis Trondheim et Matthieu Bonhomme vont décrire, petit à petit, les évènements qui vont arriver à ce pauvre Hervé.
Une histoire rafraichissante et originale donc, mais également très difficile à mener de bout en bout car le récit peut très vide s’essouffler et enchainer les incohérences. Mais Trondheim évite tout cela habillement en signant un scénario rudement bien écrit, enchainant situations plus incroyables les une que les autres et qui va amener Hérvé dans une descente en enfer jusqu’à un dénouement quelque peu étonnant. Ainsi, les situations que va vivre le trentenaire s’enchaine avec logique, avec un rythme fluide. Certaines donnent lieu à des gags hilarants (le patron de restaurant qui fait de la pub à travers lui) et d’autres un peu plus gênant, qui nous mets relativement mal à l’aise (lorsqu’un aveugle lui demande d’ouvrir les yeux pour qu’il puisse voir à nouveau). Mais globalement, l’histoire reste une comédie, très très sympathique à lire, d’autant plus que la partie graphique est très jolie et maitrisé. Bonhomme adopte un style à mi chemin entre le cartoony et le réaliste, qui rappelle un petit peu Will Eisner, et qui rend la narration encore plus fluide. Une très bonne surprise que cet Omni-Visbilis, qui est une excellente lecture, fluide et agréable. D’ailleurs, je ne suis pas le seul à le penser, puisque l’œuvre a été nominé à Angoulême cette année, mais elle n’a malheureusement rien décroché.

Vous connaissez surement Urban Rivals comme un jeu de stratégie multijoueurs en ligne. Et bien le jeu, qui a visiblement rencontré un énorme succès, a le droit à une adaptation en BD. A vrai dire, je ne connais absolument pas le jeu de base, et si j’ai découvert cette BD, c’est uniquement parce que Edmond Tourriol, scénariste de l’oeuvre, me l’a proposé sur twitter. Mais force est de constaté que les préjugés que j’avais sur cette BD ce sont révélé faux. Urban Rivals raconte l’histoire d’un jeune homme, Scott, qui, pour gagner sa croute, est obligé de vendre des montres contre-faite dans les beaux quartiers de la ville. Seulement, il va se faire prendre, mais va réussir à éviter la prison en intégrant le clan Rescue, sorte de super organisation qui sauve des vies. Et le jeune homme va se retrouver embarquer dans une affaire de combats illégaux…
Si le pitch de base, comme ça, fait très scénario de personnage inconnu de Tekken, la lecture de ce premier tome révèle un scénario prometteur. Si 48 pages, c’est court (allez-y, sortez là votre blague. Ça y est ?), Ed Tourriol se démène pour rentrer le plus d’éléments possible, et ainsi, rendre le récit ultra dynamique. Allant droit au but, le scénariste passe relativement vite sur certains passages (notamment le procès, qui dure uniquement deux pages) mais n’oublie pas l’essentiel : caractérisé ses personnages et raconter une histoire. Si certains éléments sont amenés très vite et sans grande explication (comment est né les Rescue ? Quel est leur véritable but ? D’où sort cette fameuse tante ?), le tout reste compréhensible et plutôt agréable à lire. On notera également le travail Rocio Zucchi, qui signe un travail très inspiré du manga, surtout au niveau des expressions du visage, est plutôt joli, contrairement à beaucoup d’adaptation de jeux vidéos ou de film en BD. Au final, cet Urban Rivals reste une lecture sympathique, mais réellement trop courte. On attend le tome 2 pour voir si Tourriol et Zucchi transforme l’essai !

Voilà, 3 jolies surprises (à des niveaux différents, évidemment) qui montre qu’il n’y a pas que le comics dans la vie (quoi que…). Ah, et en bonus, il y a une interview de Matthieu Bonhomme sur cloneweb, réalisée par Guillaume, que nous avons pu croiser à Angoulême avec Xidius (bigup !)

Bigor-Visibilis, qui va se couch…zzzZZZzzzZZZ

18
Nov
10

Green Lantern’s trailer !

Bon, je m’excuse du peux d’article que je poste en ce moment, je suis dans une période assez riche en devoirs, dissertations et autre réjouissance de l’école, du coup j’ai moins de temps pour le site. Mais pour (essayer de ma rattraper) je vais vous parler d’un des films de super-héros les plus attendus de 2011, dont les premières images ont fait leur apparition sur le net et qui ont fait beaucoup parler d’elles.

Vous l’aurez compris, le film dont je parle, c’est Green Lantern. Futur sérieux concurrent au symbole de l’Amérique de Marvel (Thor sortant en Avril), l’adaptation de ce personnage DC est prévu pour Aout 2011, et est particulièrement attendu par les fans. En effet, depuis que le scénariste Geoff Johns a repris les rennes de la série du héros vert, créée par Bill Finger et Martin Nodell, sa série s’est faite une place dans le top ten des meilleurs ventes de comics chaque mois, surtout lors du crossover Blackest Night (qui est publié en France en ce moment, on reparle bientôt) arrivant même premier quelques fois. Un héros plutôt populaire donc, pour le premier film de la Distingué Concurrence qui montre des ambitions presque aussi forte que celles la Maison des Idées et de son projet Avengers. Mais Green Lantern a tout de même 70ans de publications derrière lui, et il s’en est passé des choses. Mais comme tout premier film, celui ci va conter les débuts de Hal Jordan en tant que Green Lantern du secteur 2814. Mais on voit déjà dans le scénario (du moins ce qu’on en sait) qu’il y a une volonté de réunir beaucoup d’éléments dans ce film afin de synthétiser à l’écran cet univers ultra-riche pour habituer le spectateur. Dans le film, on retrouvera donc Hal Jordan, un pilote de chasse émérite, découvrir un vaisseau avec à son bord un certain Abin Sur, mourant, lui léguant son anneau et faisant de lui un Green Lantern. Il va donc tout au long du film découvrir OA la planète du corps des Green Lanterns, ses « collègues » (on peut d’or et déjà en voir quelques uns dans le trailer, dont Kilowog et Tomar-Re), mais aussi affronter Hammond et… Parallax, si on en croit le synopsis du film. On peut d’ailleurs voir furtivement quelque chose qui ressemblerait à l’apparition de ce personnage, mais ça m’étonne qu’il soit aussi discret dans cet bande annonce. Le scénario est écrit à huit mains, avec Greg Berlanti, Michael Goldenberg, Michael Green et Marc Guggenheim (dont certains reconnaitront le nom) et c’est à l’homme qui a redéfini le personnage de James Bond, j’ai nommé Martin Campbell, que l’on retrouve derrière la caméra pour réaliser ce space opéra/film de super-héros. Et devant, on y retrouve Ryan Reynolds (incroyable dans Buried) dans le rôle d’Hal Jordan, mais aussi Blake Lively (Carol Ferris), Mark Strong (Sinestro) ou encore Peter Sarsgaard (Dr. Hector Hammond). Voici donc, après plusieurs lignes de blabla, la bande annonce :

 

Sur twitter et ailleurs, on a pu lire énormément d’avis négatifs, soulignant la mocheté des effets spéciaux, et le côté cheap et kitch du film. Je trouve que au contraire, les effets spéciaux sont particulièrement bien foutu surtout pour du travail inachevé (ce qui est une info officielle), notamment le moment ou il montre son costume à son pote, car je vous rappelle quand même que le costume est uniquement réalisé en image de synthèse, ce qui donne ce côté seconde peau au costume. Ce qui me plait surtout dans cette BA, assez riche en images tout de même, c’est le côté space opéra super-héroïque mais également la « non prise de tête » (je sais pas si ça se dit) du film, un petit peu comme Iron Man. En tout cas, j’attends avec impatience ce film, tout comme les aventures du capitaine étoilé et du dieux nordique hein.

In brightest day, in blackest night,
No evil shall escape my sight
Let those who worship evil’s might,
Beware my power… Green Lantern’s light !

Green Bigorneau.




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