Author Archive for Laetitia Reboulleau

06
Mar
14

Mark Daumail en solo : plongée dans un nouvel univers !

Après l’aventure Cocoon, Mark Daumail se lance de nouveau dans la musique, mais cette fois-ci en solo. Son nouvel album devrait sortir sous peu, précédé par un EP baptisé Mistaken, déjà disponible, et suivi par une tournée. De passage à Paris, il a trouvé un moment dans son emploi du temps pour répondre à Absolute Zone… Lire la suite ‘Mark Daumail en solo : plongée dans un nouvel univers !’

20
Jan
12

Critique: Café de Flore

J’ai toujours eu tendance à avoir un a priori sur les films français. Trop lents, trop plats… J’y vais généralement à reculons. Café de Flore est une exception, puisque l’actrice principale n’est autre que Vanessa Paradis, qui est certainement la seule actrice française que j’apprécie. J’avais donc envie de voir ce film, même si le pitch ne m’avait pas convaincue.

Il n’est pas facile de dire adieu à ceux qu’on aime ; pour y parvenir, il faut parfois toute une vie – ou deux. Entre le Paris des années 1960 et le Montréal d’aujourd’hui se déploie une vaste histoire d’amour à la fois sombre et lumineuse, troublante et malgré tout pleine d’espoir. Café de Flore raconte les destins croisés de Jacqueline une jeune parisienne mère d’un enfant unique, d’Antoine un DJ montréalais ainsi que des femmes qui l’entourent. Ce qui les relie : l’amour, troublant, maladroit, imparfait et inachevé… humain.

L’histoire se déroule à moitié dans le Paris des années 60 ainsi que dans le Montréal de nos jours. Le synopsis est confus, et la première demi heure du film l’est tout autant. Les scènes jonglent entre les époques, les personnages se ressemblent, bref, difficile de s’y retrouver. Pourtant, c’est ce joyeux mélange qui donne toute sa saveur au film. Le réalisateur a réussi la prouesse de fondre les époques de façons à mettre en avant leurs similitudes tout en marquant leurs différences. Bon, dit comme ça, ce n’est pas très clair, mais vous comprendrez mieux en voyant le film.

Le véritable point fort de Café de Flore, c’est l’équilibre parfait entre les contrastes. L’ombre et la lumière, l’espoir et le dépit, le passé et le présent, la santé et la maladie, l’amour et la haine… Autant de sentiments et de sujets traités sous tous les angles avec brio. La performance des acteurs est également à saluer. Travailler avec des enfants trisomiques, simuler le somnambulisme ou encore une terreur extrême… Autant de prouesses qu’on ne retrouve que rarement dans le cinéma français. A voir sans contre-indication.

Café de Loun

12
Jan
12

Plays Everywhere: Et si je regardais un film sur mon mobile ?

Regarder des films, ce n’est pas nouveau, j’aime ça. Sauf que je n’ai pas toujours un lecteur dvd/bluray ou à défaut un ordinateur sous la main. Tandis que mon mobile, il est toujours dans ma poche (à condition bien sûr d’avoir de la batterie bien sûr). Alors quand on m’a parlé de l’application Plays Everywhere, je me suis dit « Pourquoi pas » ?

Première bonne surprise : je peux transférer les DVD et Blurays que je possède directement sur mon téléphone portable à deux conditions : qu’ils appartiennent au catalogue de la 20th Century Fox (ça va, le choix est large), et de transférer la copie digitale directement de mon ordinateur sur mon téléphone portable grâce au site : http://www.foxdigitalcopy.com. Une fois cette petite formalité faite, je n’ai plus qu’à choisir le film dans ma bibliothèque via l’appli, et à m’installer confortablement.

Deuxième bonne surprise : la qualité est plutôt bonne ! Vu le mini-écran de mon téléphone, je m’attendais à devoir froncer les yeux pour voir correctement les images, et pourtant, même après le visionnage de La Planète des Singes, je n’ai mal ni aux yeux ni à la tête.

Un (tout petit) bémol cependant : la « technicité » du transfert de vidéos. Quand j’ai téléchargé l’appli, je n’ai pas regardé le fonctionnement plus en détail, et j’ai donc passé une dizaine de minutes à comprendre COMMENT j’allais retrouver mon film. Puis j’ai ravalé mon estime et je suis allée voir la notice (oui oui, je sais, Read the Fucking Manual…) pour comprendre. J’aurais préféré que l’application soit un peu plus intuitive !

Dans l’ensemble cependant, je suis très satisfaite. Un bon moyen de regarder des films dans le métro ou à la salle de sport sans avoir à me trimballer mon ordinateur !

28
Nov
11

Au pays de la dystopie #2: Little Brother

Little Brother de Cory Doctorow s’inscrit dans la veine de 1984, de George Orwell. Afin de protéger les citoyens, ceux-ci sont observés, encadrés à outrance. Jusqu’à ce que le système se retourne contre ses créateurs…

L’Amérique, faisant fi des droits constitutionnels de ses citoyens, observe et analyse les faits et gestes de chacun. Marcus, alias W1n5t0n, est une jeune passionné de jeux vidéos et d’informatique. Pirate en herbe, il est toujours en quête de moyens de détourner le système. Alors qu’il joue à un jeu vidéo grandeur réelle, une bombe explose à San Francisco. Au mauvais endroit, au mauvais moment, lui et ses amis sont arrêtés et torturés, accusés de terrorisme. Une fois libéré, Marcus décide de détruire ce système oppressant en exploitant les failles du système. Il devient alors M1k3y, pirate informatique et leader d’un mouvement de révolte qui enflamme le pays.

Little Brother est exactement le type d’histoire prenante, car extrêmement réaliste. Dans un monde obsédé par le terrorisme, dans lequel certains gouvernements sont prêts à écraser les droits des hommes pour obtenir des résultats, on peut tout à fait imaginer la mise en place de systèmes de surveillance de grande ampleur pour « le bien commun ».
Plusieurs films ont d’ailleurs exploité ce filon, de Minority Report à Equilibrium (dont nous parlerons sûrement un peu plus tard). Ici, l’auteur ajoute la dimension 2.0, afin d’ajouter à la psychose qui peut gagner le lecteur. Aujourd’hui, entre les appareils électroniques truffés de puces, de systèmes de localisation et les facilités d’espionnage en ligne permises par le développement d’Internet, n’importe qui pourrait facilement exploiter son voisin.

Little Brother fait prendre conscience au lecteur qu’il n’y a rien de plus facile que d’espionner son prochain, avec un minimum de connaissances en informatique et de débrouillardise. Aujourd’hui, tout le monde possède un existence sur le web, voulue ou non.
Alors certes, Little Brother est l’histoire d’un garçon qui se révolte contre le système et tente de le détruire. Mais pour cela, il utilise tout de même les informations présentes sur tous les citoyens sur la toile. Amis paranoïaques, prenez garde : nous sommes tous sous surveillance.

Dans 2 semaines, on partira dans un univers un peu plus trash et violent. J’analyserais pour vous Battle Royale à travers ses trois traitements : le livre, le film et les mangas.

Little Loun

14
Nov
11

Au pays de la dystopie #1: Hunger Games

C’est la fin des gentilles histoires à la Twilight ou Harry Potter, avec des créatures mythiques plus ou moins mignonnes. Aujourd’hui, la littérature pour jeunes (et moins jeunes) dis adieu à l’utopie pour se plonger toute entière dans la dystopie. Un nouveau genre dans lequel le héros doit faire face à ses peurs… Et au monde qui se ligue contre lui. Ce genre ne date pas d’hier et est notamment illustré par des romans tels que 1984 de George Orwell. Mais aujourd’hui, la littérature dystopique connaît un regain d’intensité, raison pour laquelle j’ai décidé de lui consacrer cette chronique. Et pour commencer, je vais donc vous parler de la trilogie Hunger Games, de Suzanne Collins.

Dans des Etats-Unis détruits par la guerre et les soulèvements, le Capitole a trouvé un moyen de maintenir les 12 districts sous sa coupe. Chaque année, il organise les Hungers Games, les jeux de la faim, durant lesquels s’affrontent 24 adolescents, un garçon et une fille de chaque district. Sous l’oeil des caméras, et alors que chaque habitant est forcé de les regarder, ils doivent d’entretuer jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un. Malgré sa haine pour ce système oppressant et injuste, Katniss décide de se porter volontaire pour empêcher sa petite soeur de participer, sans savoir qu’elle va devenir la figure de la résistance.
Le concept de « combattre jusqu’à ce qu’il n’en reste qu’un » n’est pas nouveau dans le monde de la littérature (qui n’a jamais vu / lu / entendu parler de Battle Royale ? Je vous en reparlerais dans quelques semaines). Ici, les enfants qui doivent se combattre sont les esclaves d’un système qui impose la terreur comme moyen de garder les populations sous sa coupe. Un concept horrible, mais qui a pu inspirer des émissions telles que Koh Lanta (A la fin, il n’en restera qu’un) dans lesquelles les aventuriers doivent combattre à la fois la nature et leurs adversaires, éliminés un par un, pour obtenir la victoire.

Le premier volume d’Hunger Games est vraiment prenant, original dans le traitement, et plus grand public que Battle Royale car nettement moins trash et sanglant. Les deux opus suivants ont cependant été plus que décevants (pour ma part) car trop prévisibles, avec une fin franchement gnangnan (on reste dans de la littérature destinée aux ados, on coupe pas à la fin à l’eau de rose malheureusement)…
Toujours est-il que l’histoire a su séduire des producteurs, qui ont décidé d’adapter le film au cinéma. Le casting est booké, le tournage en cours et la sortie prévue pour le mois d’avril. L’occasion pour moi de revenir pour un passionnant comparatif. N’étant pas une grande fan des adaptations à la base, et ayant été particulièrement déçue par le casting (Hailee Steinfeld aurait été 1 000 fois mieux que Jennifer Lawrence dans le rôle de Katniss selon moi), je préfère m’attendre au pire, histoire d’éviter une déception !

Dans deux semaine, je me pencherais sur Little Brother, un livre qui devrait paraître au début de l’année 2012. Au programme : geekeries, oppression gouvernementale et terrorisme 2.0 !

Loun

06
Sep
11

Grind’house Night à l’Etrange Festival

Après plusieurs années à rêver d’y assister, j’ai finalement eu l’occasion de me rendre à l’Etrange Festival pour la Nuit Grind’House. Au programme, des films bizarres, gores et whatzefuck de minuit à 8h du matin, bref : un joyeux programme. Sur les quatre films projetés, deux n’ont pas vraiment retenu mon attention : Norwegian Ninja et 2019, après la chute de New-York. Je ne vous en parlerais donc pas (bon ok, j’ai dormi tellement j’ai trouvé ça naze). En revanche, les deux autres films m’ont vraiment enthousiasmée, et vont donc avoir droit à leur place dans cet article.

Hobo with a Shotgun

Un clochard fait régner la justice dans une ville grâce à son fusil à pompe.

La ville d’Hopetown est dirigée par un baron sadique, The Drake, et ses deux fils Ivan et Slick. Policiers corrompues, exécutions publiques et sanglantes, clochards torturés et massacrés et bimbos prenant des bains de sangs sont le quotidien des habitants, jusqu’à l’arrivée d’un SDF, dont le seul objectif est de réunir assez d’argent pour acheter une tondeuse à gazon, et qui se met à dos Slick pour avoir voulu sauver une prostituée. Il décide alors de nettoyer cette ville pour de bon.

Le projet de ce film est parti d’un concours de fausses bandes annonces, mais l’idée d’un clochard et de son fusil à pompe à réussis à séduire suffisamment pour créer un buzz et devenir un long métrage. Malgré le petit budget consacré au film, Rutger Hauer, qui incarne ce SDF, offre une prestation tout simplement époustouflante, dirigé par Jason Eisener qui prouve une fois de plus que le cinéma canadien peut être plein de bonnes surprises. Ils parviennent à eux deux à faire entrer le spectateur dans un monde à part, où le mal règnerait en maître, et où seul un exclu de la société serait prêt à donner sa vie pour des gens qui le rejettent.

Âmes sensibles s’abstenir, car le film ne fait pas dans la délicatesse et tous les tabous sont soulevées, de la violence par pur plaisir ou par jeu à la pédophilie. Sans oublier les gros plans sur les membres arrachés, écrasés, brisés et autres sanglanteries (non, je ne suis pas traumatisée du tout).

Le rythme endiablé de ce film ne laisse pas une seconde de répit au spectateur et blessures et cadavres s’enchaînent à une vitesse fulgurante. Le gore ne fait cependant pas oublier le vrai message du film : même si l’on est rien aux yeux de la société, on peut la sauver.

Tucker & Dale VS. Evil

Tucker et Dale sont deux gentils péquenauds venus se ressourcer en forêt. Ils y rencontrent des étudiants venus faire la fête. Suite à un quiproquo entraînant la mort d’un des jeunes, ces derniers pensent que Tucker et Dale sont des serial killers qui veulent leur peau, alors que nos héros pensent que les jeunes font partie d’une secte et qu’ils sont là pour un suicide collectif ! C’est le début d’un gigantesque malentendu dans lequel horreur et hilarité vont se mélanger.

Dites adieu à tous les standars et stéréotypes que vous pourriez avoir sur les films d’horreurs, avant de voir ce film hautement parodique ! Eli Craig a décidé de s’attaquer à tous ces films d’horreurs, dans lesquels des étudiants (dont une ou deux bimbos blondes) partent fêter la fin d’année en campant dans une forêt sombre, sur le lieu exact où, 20 ans plutôt, une autre bande d’étudiants ont été massacrés par un sérial killer. Vous connaissez le pitch, inutile de vous raconter la suite. De même, deux pequenauds un peu glauques et pas très jojos sont forcément de dangereux criminels consanguins, violents, et complètements tarés.

Alors quand les deux genres se rencontrent, cela donne un mélange explosif inqualifiable, où tous les clichés sont totalement inversés. Par le fait, T&D est plus porté sur la comédie et l’humour que sur l’horreur, malgré les scènes gores. Attention, je sens d’avance ceux qui vont comparer T&D au Scary Movie de Evil Dead ou Massacre à la tronçonneuse, mais que nenni. Ici, l’humour n’est ni lourd ni déplacé, les sketches tombent toujours à pic et au moment où l’ont s’y attendait le moins. Tyler Labine est parfait dans son rôle de pequennaud un peu balourd, qui veut tellement bien faire qu’il enchaîne les catastrophes.

Une petite pépite, à regarder entre amis, sans modération.

Loun




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