Anti-conformiste, trash et extrêmement drôle ! Voilà comment on pourrait qualifier la série ayant pour nom It’s always sunny in Philadelphia. Dépassant de loin les limites imposées à d’autres sitcoms qui se veulent « tout propre, tout gentil, tous public », la série crée par Rob McElhenney suit les histoires folles d’un groupe d’amis qui tiennent un bar dans la grande ville de la côte est des États-Unis, Philadelphia. La série marche à l’humour absurde, qui est véhiculé par des personnages tout aussi fou les uns que les autres, n’ayant aucun sens moral et finissant toujours par s’attirer les pires ennuis. Chaque chose qu’il essaie de bien faire part vite en sucette et tous leur plans visant à arnaquer le plus de personnes possibles se retournent contre eux. La bande est composée de Dennis, sa sœur Dee, son père Frank ainsi que ses deux meilleurs potes, Charlie et Mac.
Les problèmes d’argent sont à l’origine de beaucoup de leurs mésaventures, on sait par exemple que la bande touche moins que le chômage même si ils travaillent, cependant, Frank, interprété par Danny DeVito est tantôt riche tantôt pauvre, sachant qu’il trempe dans pas mal d’histoires de jeux, de drogues et j’en passe. Chaque épisode confronte la bande à débats de société comme la limite d’âge pour la consommation d’alcool, le droit à l’avortement, la libre circulation des armes à feu, le harcèlement sexuel, le racisme, la religion ou à des problèmes plus spécifiques comme l’addiction, la rivalité fraternelle ou entre père et fils. Tant de sujets sont abordés et poussés à l’extrême, et toujours de façon léger et drôle. Chaque personnage est cependant très intéressant à suivre, évoluant sensiblement au cours des saisons, et accompagnés par des personnages secondaires plus ou moins réguliers qui sont tout aussi fous que les principaux : la serveuse dont Charlie est amoureux , Artemis qui est une amie de Dee, Cricket qui est un prêtre se retrouvant à la rue ou encore les McPoyle, les éternels rivaux de la bande.
La série a un format classique de 22 minutes par épisodes, commençant toujours par les personnages principaux se donnant la réplique sans que l’on voie ce qu’ils font, avec un générique nous montrant la ville de Philadelphie comme si nous y étions. La série est servie par une bande son de qualité au sonorités rock et purement années 80-90, musique dont est féru toute la bande. Au bout de 6 saisons, la série réussit à ne jamais se répéter et à offrir des situations encore plus décalées qu’auparavant, ce qui ravît les fans dont je fais partie. Un vrai régal pour ceux qui aiment rire sans trop se prendre la tête !
It’s always funny with Marvel Boy.
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