Archive pour juillet 2011

31
Juil
11

Comic Con France: Interview Brian Azzarello

Seconde interview réalisée lors de la Comic Con France S03 et première en audio ! Après le dessinateur David Aja, c’est le scénariste Brian Azzarello que nous avons eu la chance de rencontrer et qui a répondu à nos questions. L’auteur américain, connu pour ses sombres relectures des plus grands vilains DC, ainsi que pour sa série 100 Bullets chez Vertigo, revient sur ses différents travaux (passés, présents et futurs) et donne également son avis sur le grand rebaunch de DC (big up Comicsblog !). Enjoy ! (n’oubliez pas de mettre en 720p et d’activer les sous-titres !)

Agent Xidius, Broken BrProd & Wonder Bigor

27
Juil
11

La Minute Rock HS #2: Rock and the City

Deuxième numéro hors-série de la Minute Rock pour ces vacances, qui repoussent encore plus loin les limites de l’originalité en vous proposant aujourd’hui de partir à la découverte d’un documentaire en cinq parties présentant cinq villes uniques pour leur rapports privilégiés avec le monde du Rock’n’Roll. Ce documentaire s’intitule Rock and the City et nous emmène à Liverpool, New York, Kingston, Berlin et Paris. C’est parti pour ce tour du monde placé sous le signe du Rock !

Vous l’aurez deviné, quand on parle d’un très bon documentaire comme Rock and the City, on fait vite le rapprochement avec la chaîne la plus regardée des français Arte. En effet, c’est la boîte Arte qui produite Rock and the City et ça s’en ressent : le doc est concis, très bien fourni en informations et permet une immersion totale dans n’importe laquelle des villes présentées, ainsi que dans leur style musical respectif. De plus, de nombreuses interviews et de visites dans des lieux mythiques sont au rendez-vous, on découvre aussi bien des lieux qui anciennement étaient incontournables que les bonnes adresses qui sont toujours utiles si le téléspectateur a pour idée de faire une escapade dans les villes présentées.

« De lieux mythiques en clubs branchés, les artistes prennent le pouls de la ville », c’est par cette phrase de Philippe Manœuvre, qui est ici notre guide à travers le monde du rock, que s’ouvre chaque épisode du documentaire. Et cette phrase s’applique bien à chaque ville explorée même si l’ambiance et le son de chacune d’elle diffère totalement. En effet, à Kingston, on découvre la Jamaïque d’aujourd’hui, qui regrette grandement la perte de Bob Marley, qui faisait office de Dieu vivant en quelque sorte sur ces terres, cependant on découvre que la ville essaie de tourner la page et de continuer à faire évoluer la musique reggea.  Tout à l’opposé, Berlin a un passé rock (les salles de concert de l’époque sont maintenant des boîtes de nuit) mais un présent house music avec l’avènement des artistes électro qui sont très courants en Allemagne. À New York, c’est encore différent : c’est effectivement là-bas que le Hip-Hop a débuté et on nous rappelle au bon souvenir des premiers du genre comme Run DMC ou Sugarhill Gang. On nous présente en parallèle tout le passé rock’n’roll de la ville avec les Ramones, Blondie … qui ont laissé place aujourd’hui au rock alternatif avec Chairlift par exemple. À Liverpool, la Beatlemania est encore présente et le cœur musical de la ville résiste encore et encore par le biais des vendeurs de vinyles ou par les vendeurs de vêtements que l’on ne retrouve nulle part ailleurs car uniques en leur genre et tellement british. Enfin, à Paris, on visite les grands clubs de la capitale comme le Bus Palladium, les salles mythiques comme l’Olympia et on revient aussi aux premiers pas de la musique électro française en parcourant les studios d’enregistrement des Daft Punk par exemple.

Mais tout ça n’est qu’une présentation très succincte des différents lieux et thèmes abordés dans Rock And The City, qui reste encore aujourd’hui la meilleur visite du rock à travers le monde et à travers les époques, tout en présentant d’autres styles musicaux tout aussi intéressants. Ce documentaire est divisé en cinq DVD que vous pourrez trouver au rayon musique de votre magasin culturel, si il en reste encore !

Marvel Boy and the City.

24
Juil
11

Comic Con France: Interview David Aja

Parmi les artistes présents à la Comic Con France, David Aja, artistes espagnol qui a travaillé pour des journaux avant d’atterrir chez Marvel pour dessiner du Wolverine, du Daredevil ou du Iron Fist ! Nous avons eu de la chance d’interviewer ce merveilleux et adorable artiste. Mais malheureusement, à cause d’un problème de son, nous ne pouvons vous proposer cette rencontre en vidéo. par conséquent, voici la retranscription écrite de cette rencontre, où l’artiste espagnol nous parle de ses dernières projets ainsi que de ses influences. Enjoy !

Absolute Zone: Pouvez-vous vous présenter et résumer votre carrière ?

David Aja: J’ai commencé à travailler en tant qu’illustrateur depuis 10… Peut-être 11 ans. Je suis vieux! Non ce n’est pas vrai… J’ai commencé à travailler en tant que dessinateur en Espagne pour des magazines, des livres pour enfants, j’ai fait beaucoup de choses. Et depuis 5/6ans, je travaille dans la BD. J’aime les comics depuis toujours, et j’ai commencé par des fan-arts avant de travailler en tant que dessinateur

AZ : Pourquoi avez-vous arrêtez de travailler pour des journaux ?

Pourquoi j’ai arrêté d’y travailler comme dessinateur vous voulez dire ? Parce que je n’avais plus le temps. Au début, je pensais qu’en travaillant chez Marvel, ils allaient me demander des mini-séries, des numéros, des couvertures çà et là. Mais tout est allé très vite. J’ai fait mon premier numéro, je crois que c’était un one-shot de Wolverine avec David Lapham et quand je l’ai fini, j’ai fait un numéro de Daredevil, avec Ed Brubaker. Et quand je faisais ça, on parlait déjà de faire Iron Fist. J’ai dû faire la première couverture du premier numéro d’Iron Fist quand je faisais le numéro de Daredevil. Et quand j’ai fini le travail Daredevil, j’ai continué à faire Iron Fist. Et je me suis dis « attends, tu travail dans les comics ! » Je n’avais pas le temps. Si tu fais du mensuel, tu n’as pas le temps de faire autre chose. Donc j’ai dû dire au revoir à mes clients en Espagne. Donc c’est surtout parce que je travaille pour Marvel.

AZ : Vous faites beaucoup de couvertures, comme celles de la mini-série Red Skull Incarnate où vous vous êtes inspirés d’affiches de propagande. Comment avez-vous eu l’idée ?

C’était incroyable qu’ils me demandent de faire ça. La mini-série Red Skull va être géniale, j’ai lu les scénarios, et ils sont très très bons. C’est sur l’enfance de Red Skull et comment il devient un monstre. Red Skull n’est pas une biographie, c’est plus une BD sur l’avènement du 3ème Reich et comment un mec se transforme en monstre. Ma proposition était, évidemment, que Red Skull doit être sur la couverture. Je pense que nous devons montrer aux gens que cet enfant va devenir un monstre à un moment. Donc j’ai décidé de faire quelque chose de fort et je me suis évidemment inspiré de la propagande nazie, comme de vrais posters, de vrais journaux, avec certaines phrases qui sont de réelles phrases de propagande nazie. J’ai fait de très vastes recherches. Et j’ai eu très très peur, parce qu’au début, je ne pensais pas que Marvel allait accepter cette idée. J’étais là « bon, on verra » mais ils ont accepté et ont adoré, j’ai eu de très bon retour, ils étaient très contents de ça.

AZ : A propos de couvertures, on a vu, avec quelques-unes telles que Iron Fist #16 et Green Arrow  #12 que vous adoré les formes géométriques. Qu’est-ce que vous aimez dans ce type de compositions ?

Vous mentionnez Iron Fist 16. C’est le numéro sur l’anniversaire de Danny Rand, qui à 23 ans. Et je ne sais pas si vous avez vu, mais il y a « 23 » sur la couverture. C’est ma petite touche. J’aime beaucoup de choses qui viennent des posters de films des années 70. Et j’essaye de faire des choses dans ce style. Quant à l’utilisation du blanc sur les couvertures, sur Iron Fist ou sur d’autres, c’est parce que, en regardant sur les étalages des comic-shops, j’ai vu beaucoup de couleurs, de noir. Et je me suis dit que ça pourrait marcher de mettre une couverture blanche, ça ressortirait mieux. Je suppose que c’est comme ça.

AZ : Comme pour celle de votre dernier one-shot sur Wolverine (Debt of Death) avec David Lapham. Comment est né ce projet ?

En fait, c’est né il y a deux ans. Nous avions déjà fait un numéro de Wolverine, je ne sais pas si vous vous en rappelez, c’était une sorte d’histoire horrifique, c’est la première chose que j’ai fait pour Marvel. Celui-ci va être très diffèrent, l’histoire se déroule dans les années 70 au Japon avec Nick Fury. C’est plus une histoire pulp. Et ça s’est fait comme ça, nous voulions retravailler ensemble, on en a parlé à un éditeur qui était d’accord. Il a écrit un scénario, et comme ce projet n’avait pas de deadline, je n’ai commencé à travailler dessus que récemment, parce que j’avais d’autres choses à faire. Des fois, je commençais à travailler dessus, je faisais 5 pages, puis je devais faire quelques couvertures ou d’autres numéros. Après, j’ai essayé de commencer avec DC, et j’ai totalement oublié ce que j’avais fait et pour quoi étaient ces planches, et je devais me remettre dedans. Donc récemment, je me suis dit qu’il fallait que je finisse ce numéro, que je ne devais faire rien d’autre. Et je suis vraiment content du résultat final, c’était un très très bon scénario, à l’ancienne, en 40 pages tu as une histoire complète avec beaucoup de choses, Iron Fist, Nick Fury, des ninjas, des robots, des yakuzas, des meurtres, c’était très amusant à faire.

AZ : Vous aimez les personnages urbains tel que Iron Fist, Wolverine, Daredevil… N’avez-vous jamais été intéressé par des histoires cosmiques ?

Probablement à cause du gout. J’aime ce genre d’histoires urbaines, pulp, noire. Ce genre de choses m’attirent plus. Et aussi, j’ai un trait plus réaliste, donc je pense que je suis meilleur quand je dessine ce genre de choses. Je pense que je suis meilleur quand je dessine des personnages en solo, dans des endroits sombres et ce genre de choses. Je ne serais pas bon à dessiner des grandes batailles spatiales… J’aime Star Wars, mais je ne pourrais pas le faire. J’ai un style réaliste, je préfère ce type d’univers et je pense que je le fais mieux.

AZ : Vous travaillez beaucoup pour Marvel. L’univers DC ne vous intéresse pas ?

Ce n’est pas une question d’univers DC ou Marvel, c’est plus une question de projet et de personnes. Si vous vous entendez bien avec le scénariste, que vous aimez l’histoire, que vous avez une bonne relation avec l’éditeur… Tu dois être à l’aise avec eux. Et je dois aimer ce que je fais. C’est plus ça, qu’une question de personnages.

AZ : Vous êtes espagnol. Avez-vous trouvez difficile de vous « exporter » aux USA ?

Non, en fait…

AZ : Ils sont venu vous trouver ?

Non, pas exactement. C’était dans une convention, il y avait Mike Marts, c’était l’éditeur des X-Men il y a quelques temps, maintenant il fait Batman. Donc il y était, j’étais un dessinateur professionnel et il a vu mon travail. Mais c’était vraiment de l’illustration, comme je vous ai dit, dans des magasines et autres. Il n’y avait pas de comics là dedans. J’avais fait quelques pages pour moi, mais absolument rien en rapport avec les super-héros. Mais il a aimé, et il m’a dit « continue à m’écrire, continue à m’envoyer des choses » et on a commencé une relation. Tout s’est passé très vite. Tout dans ma vie va très vite !

AZ : Quels sont vos futurs projets ?

Là, il me reste un numéro avec Marvel que je vais commencer à faire, qui sort en Octobre. C’est pour une série… Je ne sais pas si je peux vous dire. Ce sera qu’un seul numéro, et ensuite on verra. J’ai plusieurs projets, mais je n’ai pas encore choisi. On verra.

AZ : Quel est le dernier film et la dernière BD que vous avez aimé ?

Ahah, c’est une question très difficile. Ok, en BD, X’ed Out de Charles Burns. Et film… Mon problème avec le cinéma c’est que, depuis que j’ai des enfants, je n’ai plus le temps d’aller au cinéma. J’y allais une fois par semaine avant, mais là, je ne saurais pas vous dire. Je ne sais plus quand est-ce que je suis allé au cinéma pour la dernière fois. Désolé.

propos recueillis par Iron Xidius, Luke BrProd & Misty Bigor
merci à toute l’équipe du Comic Con France

20
Juil
11

Sym-Bionic Titan

C’est peut-être parce que je ne fais plus parti de la cœur de cible de la majeur partie des dessins animés actuels ou peut-être parce qu’ils ne sont plus aussi géniaux qu’auparavant, mais je ne regarde presque plus de séries animées. Reste quand même, parce que je suis fan de comics, les séries super-héroïque, telles que Batman The Brave & The Bold, ou la récente (et excellente) Young Justice. Mais une autre production récente m’a touché, et s’est révélée vraiment grandiose. Et il ne fallait pas moins que le magnifique Genndy Tartakovsky pour me faire cet effet là, avec sa dernière production: Sym-Bionic Titan !

Créée par Genndy Tartakovsky, Paul Rudish, Bryan Andrews. Avec Kevin Thoms, Brian Posehn, Tara Strong, Don Leslie, John DiMaggio, Tim Russ.
Ilana (Princesse de la famille royale) de Lance (un soldat qui doit protégé la princesse) et d‘Octus (un robot très intelligent) qui doivent fuir leur planète natale Galaluna, attaquée par des créatures appelés les Mutraddi. Ils arrivent alors sur Terre, et doivent donc se fondre dans la masse afin de passer inaperçu. Ilana et Lance possèdent tous les deux une armure qui leurs permet de se défendre, et peuvent “fusionner” avec Octus pour donner un gigantesque robot de combat piloté à 4 mains. Et ils vont en avoir besoin car bon nombre de dangers les menacent.

Cette série animée de science fiction ne part pas avec un pitch ultra original. Des extra-terrestre au look humain fuient leur planète pour se réfugier sur terre, et vont devoir s’adapter au mode vie terrien tout en combattant, à l’instar de Power Ranger, des monstres gigantesques. Au premier abord, mis à part les designs canons de Tartakovsky, il n’y pas grand chose à garder. Et pourtant ! Les scénaristes vont avoir l’intelligence de ma centrer la série sur l’action et sur les scènes de combats démesurées (même si il y en a) mais plutôt sur la relation littéralement fusionnelle des trois personnages que sont Ilana, Lance et Octus et leurs rapports avec notre mode de vie et notre culture (du moins, la culture américaine, puisqu’ils atterrissent aux USA).

La série va alors, à certains moment, prendre une dimension de critique de la société contemporaine américaine, en caricaturant à l’extrême tous les archétypes des lycéens américains (les pom pom girls débiles et sectaires, les footballeurs beau gosse et un peu beta ou les nerds isolés). Mais cette caricature n’est pas gratuite, puisqu’elle va permettre de faire ressortir la pression sociale qu’il peut y avoir dans le système scolaire américain. Et la série va balayer cela avec, notamment, le personnage de Kimberly, qui représente la possibilité d’une libération de cette pression sociale.
En dehors de cette dimension, il y a également le relationnel entre les personnages qui se développe au file des épisodes, renforçant les liens entre les personnages principaux qui se sont retrouvé ensemble sur terre quelque peu par hasard et qui vont se rapprocher. Leur passé va également être creusé, avec des scènes se déroulant avant leur arrivé sur terre, sur la planète Galaluna. Des personnages de plus en plus attachants avec le temps, jusqu’aux derniers épisodes qui sont émotionnellement fort et touchant.

Outre toute cette partie que certains qualifieront de masturbatoire, Sym-Bionic Titan est avant tout une série de science fiction, avec des scènes d’actions et tout un univers. Ce dernier en lui même n’est pas non plus très original. Si une histoire de trahison est à la base de tout, histoire assez peu éclaircie (et originale) à vraie dire, il y a un réel effort graphique afin de donner une singularité à la série. Son univers, la planète Galaluna, son design et tout le back ground science fictionnel est crédible et bien introduit (même si classique). Les designs de la planète et des extra-terrestre sont très efficaces, avec des monstres réellement effrayant et tout un univers graphique très technologique, avec les robots comme élément principale de la défense de Galaluna, ainsi que la possibilité de faire fusionner plusieurs robots pour en faire un plus puissant (quoi ? qui à dit Megazord ?), assez classe et sobre. Le tout étant parfaitement homogène, grâce à l’inimitable style de Genndy Tartakovsky (Le Laboratoire de Dexter, Clone Wars), qui prouve une fois de plus son talent.

Un style avec toujours plus de géométrie dans les visages, de lignes simples, claires et précises. Une exagération assumé de certains aspect physique qui donne plus de dynamisme à l’ensemble. Et même si Tartakovsky est l’un des rares réalisateur à encore réaliser des séries en 2D (ce qui devient de plus en plus rare) ce dernier utilise la 3D a merveille pour rendre son Titan puissant. En terme de réalisation, là encore, Sym-Bionic Titan s’impose comme ce qui se fait de mieux en série animée à l’heure actuelle. Chaque épisode regorge d’idées de mise en scène pour les scènes de combats. Ces dernières, toujours extrêmement dynamiques, sont ultra jouissive, proposant des moments de bravoures et des scènes puissamment épique. Si cette qualité dans le travail de réalisation se retrouve dans tous les travaux de Tartakovsky, ce dernier passe un cap dans cette série notamment dans l’épisode 5, avec une course poursuite totalement improbable et mais ultra efficace et maitrisée.

La série beneficie d’un très bon doublage pour la VO. Malheureusement, je doute que l’on vois un jour une VF arriver chez nous. En effet, la série, qui n’a visiblement pas rencontré le succès qu’elle méritait, n’a pas été renouvelée par Cartoon Network. C’est d’ailleurs l’un des problèmes de la série. Durant toute la saison, les scénaristes ont distillé quelques éléments sur le back ground de la série ainsi que des pistes pour la suite (la raison de la trahison justement, le personnage mystérieux à la toute fin de la série…) sans jamais avoir de suite. Un petit sentiment de frustration est présent, entre deux larmes, après le final de la série. C’est dommage. Surtout quand on voit la qualité assez médiocre d’autres séries animées de la même chaine (quoi ? Qui a dit le nouveau The Clone Wars tout moche en 3D ?)

Sym-Bionic Titan est donc une excellente série, à la réalisation incroyable et au scénario intelligent et riche, qui est à la fois regardable par un jeune de 8/9ans qui va kiffer les combats (à juste titre) ou même par un homme de 30ans de part sont contenu critique sur la société américaine. Un sentai américain de qualité. Espéreront que Tartakovsky ait d’autres projets en réserve pour nous livrer notre dose de série de qualité (ou peut-être va-t-il enfin faire son projet de comics Luke Cage ?)

Sym-Bionic Bigor

17
Juil
11

La Minute Rock HS #1: Daft Punk

Cette semaine est un petit peu spéciale : en effet, les vacances d’été tant attendues sont arrivées et la Minute Rock change un peu ses habitudes en vous proposant son premier hors-série qui est consacré à la plus grande fierté musicale française qui a conquis le monde entier, je veux bien sur parler du duo Daft Punk, fer de lance de l’Electro depuis les années 90 mais qui se sont fait réellement connaître à l’aube du 21ème siècle. Concernant ce style musical, c’est bien évidemment Daft Punk que je considère comme mon coup de cœur et je suis sur que c’est un avis partagé avec beaucoup de personnes. En piste, et place aux Daft Punk !

Daft Punk c’est la rencontre atypique de deux jeunes hommes, Thomas Bangalter et Guy-Manuel de Homem-Christo, qui se sont connus au lycée Carnot à Paris en 1987. Partageant des intérêts communs et le même amour pour la musique, ils fondèrent avec Laurent Brancowitz (membre actuel de Phoenix) leur premier groupe de rock, Darlin’ qui fit pas long feu. On leur dit alors que leur musique est du « punk idiot », à savoir en anglais daft punk. Plus tard, le duo initial découvre le matériel électronique et commence à composer avec, ce fut le point de départ de Daft Punk, qui se fait repérer par Virgin et qui a eu l’honneur de faire la première partie d’un autre duo talentueux, les Chemical Brothers.

Leur premier album, Homework en 1997, a un succès retentissant et s’exporte de façon incroyable à travers 35 pays, l’aventure du groupe commence donc avec des singles comme Da Funk ou  Around The World (dont le clip est signé par un certain Michel Gondry, autre fierté française cette fois dans le cinéma). Cet album annonce un nouveau son, le son « Daft Punk » qui est emblématique pour ce qu’on appelle la French Touch. En 2001 sort leur premier album live intitulé Alive 1997 qui a été enregistré en Angleterre et qui reprend les titres qui ont fait les débuts du groupe. À la même époque sort leur deuxième album studio, Discovery  qui ne fit pas l’unanimité au départ mais qui réussit à mettre tout le monde d’accord à la sortie en salles du film d’animation Interstella 5555 dont il est la  bande originale. Le public comprend très vite que la musique du duo sied parfaitement à un long-métrage. L’album est célèbre pour son single phare, le très connu et maintes fois repris, Harder Better Faster Stronger.

Deux ans plus tard, un album de remixes du groupe sort sous le nom de Daft Club, les deux premiers albums studios sont remixé par plusieurs artistes divers dont le duo lui-même. Cet album fait patienter les fans qui sont toujours à l’affût de la moindre annonce d’un prochain album, ceux-ci sont comblés quand une date est donnée pour Human After All, dernier album studio en date du groupe. Cet album sort en 2005 et rencontre un très grand succès avec les titres devenus cultes : Robot Rock, Human After All, Television Rules The Nation et Technologic. En 2006 sort leur premier album Best Of, qui est accompagné en parallèle d’une tournée mondiale qui ne comporte que neuf dates mais qui marquera les esprits par la performance scénique du groupe qui est juste exceptionnelle.

En 2007 sort l’album live Alive 2007 qui est encore le meilleur à ce jour, car reprenant les meilleurs titres du groupe, à la fois mixés entre eux et remixés, qui s’enchainent de manière toute à fait naturelle, on retrouve une idée d’unité, tous les morceaux se complétant les uns les autres et offrant une performance musicale électro encore inégalée. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Daft Punk savent donner à leur public une expérience musicale et scènique hors-du-commun, un vrai régal pour les yeux et les oreilles. Malheureusement, depuis 2007, le groupe se fait trop rare à la fois sur scène et en studios, ce qui a pour effet de rendre les fans impatients et à l’affût du moindre indice concernant un éventuel nouvel album ou une éventuelle nouvelle tournée. Néanmoins, les fans ont pu se contenter de la présence du groupe dans la bande son du jeux vidéo Dj Hero ainsi que dans le film Tron Legacy, apparaissant comme caméo car le duo a composé entièrement la bande originale du film. Cet album un peu particulier est juste l’une des meilleures BO de film de ces dernière années, l’univers de Tron étant très propice à ce genre de musique. Les titres comme Derezzed, End Of The Line ou même End Titles sont acclamés, l’album est décrit comme un « opéra électronique », ce qui n’est pas étonnant sachant que l’album a été enregistré avec le London Philarmonic Orchestra (qui ont travaillé avec le grand John Williams) et que le duo est fan de musique classique.

Bien que leur visages ne soient jamais dévoilés, tout le monde connait les Daft Punk, qui est synonyme de qualité à travers le monde lorsque l’on parle de musique électro, le groupe ne déçoit jamais car il est peu présent et même si l’on espère à chaque fois un retour du duo, on peut toujours se replonger dans les anciens albums studios et live dont le son nous  parait toujours aussi novateur et unique.

Robot Marvel Boy, human after all.

15
Juil
11

Critique: Cars 2

Comment dire…Comment commencer…Voyez-vous, je me trouve ici face à une telle déception que je ne sais par ou débuter cette critique. Grande fervente du travail de Pixar depuis des années, dire du mal de l’un de leur films me semble être la pire trahison que je puisse leur faire. Et pourtant, j’y suis dans le cas présent bien obligée.

Réalisé par Brad Lewis et John Lasseter Avec (VO) Owen Wilson, Larry The Cable Guy, Michael Caine, Emily Mortimer (VF) Guillaume Canet, Gilles Lellouche, Lambert Wilson, Mélanie Doutey…
Dans Cars 2, Flash McQueen, la star des circuits automobiles, et son fidèle compagnon Martin la dépanneuse reprennent la route pour de nouvelles aventures. Les voilà partis pour courir le tout premier Grand Prix Mondial, qui sacrera la voiture la plus rapide du monde ! Mais la route du championnat est pleine d’imprévus, de déviations et de surprises hilarantes, surtout lorsque Martin se retrouve entraîné dans une histoire comme il n’en arrive qu’à lui : une affaire d’espionnage international ! Ecartelé entre son désir d’assister Flash McQueen dans cette course particulièrement difficile et celui de mener à bien une mission d’espionnage top secrète, Martin se lance dans un voyage bourré d’action et une course-poursuite explosive sur les routes du Japon et de l’Europe, suivi par ses amis et regardé par le monde entier. Sur la route, Flash et Martin trouveront de l’action, de l’humour effréné et de tout nouveaux personnages – agents secrets, redoutables méchants et adversaires décidés sur les circuits automobiles…

Cars 2 est affligeant, ou néanmoins très mauvais. L’exception confirmant la règle que Pixar est une machine à chef d’œuvres, en quelques sortes. Le premier opus de la franchise me laissait déjà assez perplexe, l’histoire ne me faisant pas rêver, et les personnages me semblant assez antipathique (McQueen en particulier). Faire un film complet sur un univers ou seules les voitures existent, pourquoi pas. L’univers pouvait être intéressant. Mais là ou l’on se retrouve face a un problème majeur, c’est lorsqu’une suite est annoncée. Comment pousser encore plus loin ce qui était déjà plutôt faible pour faire tenir le premier film ?

La première séquence de Cars 2 est en réalité plutôt sympa. On se retrouve embarqués dans un James Bond à la sauce voitures. C’est rythmé, drôle, et véritablement agréable. C’est seulement lorsque l’on retrouve les héros du précédent film que l’on commence à s’ennuyer ferme. Martin, la dépanneuse meilleur ami de Flash McQueen vole la vedette et se place au centre du film pendant cette interminable heure et demi. Très loin d’être intéressant, ou ne serait-ce que drôle, Martin nous saoule du début à la fin par sa stupidité notoire. Personnage le plus insupportable de tous les Pixar réunis, et complétement à l’ouest pendant tout le film, il réussit tout même à sortir de nul part le dénouement à l’histoire de pseudo espionnage que l’on essaie de nous faire avaler. McQueen devient un simple figurant dans son propre film. Il ne se passe rien, et ce, même pendant les courses.

Une fois passé l’étape d’acceptation que l’on n’aura pas droit ici à un film à émotions, à un film autant pour petits que pour grands, on essaie de se rattraper avec des choses plus simples. L’humour, par exemple. On part à la recherche de blagues pouvant nous sortir un peu de l’état végétatif dans lequel on se trouve. Malheureusement, rien n’y fait. On essaie de se rattraper sur les courses, mais il se trouve que même celles-ci ont fui le film. En d’autres termes, malgré tous les compromis faisables pour une personne normalement constituée, le film reste un échec.

Pour conclure, Cars 2, deuxième opus de la franchise la moins appréciable de Pixar, se casse les dents en oubliant de viser un publique varié. Seuls les petits garçons de moins de 7 ans étaient heureux en sortant de la salle. Les personnages, tout comme l’histoire laisse de marbre, ou donne même parfois envie de se taper la tête contre un mur. Le film est clairement le film a éviter si l’on ne veut pas perdre foi en le talent de Pixar pour nous faire rêver, quel que soit notre age.




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