R.E.M. ? R.E.M. ? Mais que veulent bien dirent ces initiales étranges ? Je suis sur que vous avez déjà quelques idées à propos de qui nous allons parler cette semaine, non ? Si vous ne savez vraiment pas, ne vous inquiétez pas, lisez la suite et vous saurez… maintenant ! R.E.M. est un groupe de Rock alternatif très productif qui nous vient des États-Unis et plus précisément de Géorgie. Ce groupe officie depuis 1979, et n’a pas fini de nous étonner avec leur style musical dont ils étaient les quasiment uniques représentants au tout début des années 1980. On peut dire merci à ce groupe pour avoir popularisé le rock alternatif à travers le monde. Prenez vos places, et préparez-vous pour le groupe aux trois initiales !
À la fin des années 1970 et après la déferlante punk, le rock doit se remettre sur pied et se trouver de nouveaux sons,ce qu’il fait avec le genre du post-punk (un nom pas très original certes). C’est bien cet héritage qui va influencer R.E.M. qui ont pris l’initiative de transformer le post-punk en rock alternatif, celui-ci devient entièrement indépendant des autres genres musicaux populaires de l’époque comme la new wave. C’était un pari risqué mais qui a rapporté ses fruits puisque le groupe s’est imposé comme les précurseurs d’un nouveau style musical. Ne nous méprenons pas, R.E.M n’a pas inventé quelque chose de totalement inédit mais a su reprendre et remettre au goût du jour des sons originaires des années 1960, à tendances « mystiques » et au ressenti folk-rock comme en témoignaient des artistes comme les Beach Boys, les Stones ou encore Patti Smith. R.E.M. a pourtant déroulé un tapis d’honneur à d’autres groupes connus avec le rock alternatif : Radiohead, Nirvana, Pearl Jam peuvent en témoigner. L’influence de R.E.M. s’étend aussi à leur engagement pour des causes humanitaires et leur engagement politique en faveur du parti démocrate.
R.E.M. est avant tout une rencontre entre deux duo, celui de Michael Stipe et Peter Buck et celui de Mike Mills et Bill Berry. Les quatre jouent de la musique et ont des influences musicales communes, le groupe est vite formé. R.E.M. obtient peu à peu un succès auprès des jeunes américains de l’époque qui découvrent une musique nouvelle. Le groupe parcourt le sud des États-Unis en van dans des situations parfois précaires. Néanmoins, cela ne les empêche pas de sortir leur premier single, Radio Free Europe, qui reçoit de bonnes critiques. En 1981 sort un premier EP Chronic Town, puis en 1983, le premier album est fin prêt, Murmur, qui s’avère être très apprécié par la profession. Le succès du groupe se confirme en 1984 avec l’album Reckoning. L’album qui suit n’est malheureusement pas à la hauteur des espérances, Fables of the Reconstruction parait trop triste, résultant d’une ambiance tendue lors de l’enregistrement entre le groupe et leur nouveau producteur. Lifes Rich Peagant, sortit en 1986, remonte le niveau et rassure les fans.
Document est véritablement l’album qui propulse le groupe vers un succès certain, il contient The One I Love, un single qui séduit l’Amérique toute entière. L’engagement politique se fait de plus en plus ressentir, notamment avec la sortie de l’album suivant, Green en 1988 avec des titres comme Stand, Orange Crush, ou World Leader Pretend, à propos de la guerre du Viet-Nam. Le groupe entame une grande tournée à cette occasion. Sort ensuite, à l’aube des années 1990, l’album Out of Time, un succès flamboyant grâce à des titres très populaires comme Losing My Religion ou Shiny Happy People. Cet album sera suivit par Automatic For People en 1992, le groupe s’assagit, cette maturité est visible dans des chansons comme Everybody Hurts.
Le succès se prolonge avec les albums Monster en 1994 et New Adventures Hi-Fi en 1996, le premier se vend très bien et propose des morceaux dans la même veine que ceux que l’on a put entendre précédemment mais le deuxième s’avère être quelque peu décevant et les fans se tournent lentement vers d’autres groupes. C’est notamment à cette époque que le rock alternatif se développe de plus en plus et n’est plus la chasse gardée de R.E.M. Et comme un drame en appelle un autre, Bill Berry décide de quitter le groupe en 1997, ôtant au groupe un membre essentiel. Les albums qui suivent cette décevante nouvelle pour les fans sont indéniablement inférieurs à ceux des beaux jours qui sont à ce moment-là, loin derrière le groupe. R.E.M. continue mais perd alors le succès qu’ils méritaient.
Ma chanson préférée de R.E.M. est celle qui détonne par le flot de paroles que l’on ne s’amuserait pas à chanter tellement on risquerait de rester paralysé de la mâchoire tellement il faut arriver à tout dire en se faisant comprendre, les fans savent de quelle chanson je parle. Et oui, c’est bien de It’s the End Of The World (As We Know It). Tous les fans du Visiteur du Futur la connaissent bien évidemment car elle fut la musique du générique de la première saison de la web-série. Le chanteur du groupe Michael Stipe a vraiment un don pour pouvoir chanteur ce morceaux, j’applaudis donc à deux mains chaque interprétation de celle-ci.
Watch a heel crush, crush. Uh oh,
this means no fear – cavalier. Renegade and steer clear! A tournament,
a tournament, a tournament of lies. Offer me solutions, offer me alternatives
and I decline.
It’s the end of the world as we know it.
It’s the end of the world as we know it.
It’s the end of the world as we know it and I feel fine.
R.E.M. a beau ne plus me passionner depuis Automatic For People, le rock alternatif en garde un très bon souvenir, tant ce groupe fut déterminant pour ce genre qui a aujourd’hui trouvé entièrement sa place, voir surplombant les autres styles musicaux dans la musique dite populaire.
Marvel Boy, losing his religion.