Ayant été gentiment invitée a voir Largo Winch 2, j’ai tenté de me souvenir de ce que j’avais pensé du premier opus. Je crois que j’avais gardé une idée de film comique sans le faire exprès, mais qui restait cela dit un assez bon divertissement. Il y avait un coté très américain dans le choix de la réalisation, qui donnait un coté plutôt sérieux au film. Largo Winch 2 est au final une suite parfaite.
Réalisé par Jérôme Salle Avec Tomer Sisley, Sharon Stone, Ulrich Tukur…
Tomer Largo Sisley se retrouve donc propulsé a la tête du groupe W après la mort de son père. Jusque la, rien ne change. Dans un grand élan de générosité sans nom, il décide de vendre son héritage et de donner l’argent a une œuvre humanitaire. Parce que voyez vous, après 3 mois dans un village Karen, il connait ça, l’humanitaire. De là va découler scènes d’action causées par des ennemis économique très très méchants et des scènes de romances incroyables (ou pas).
Pour être franche, la réalisation a l’américaine de ce genre de film en France est un point que j’apprécie. Il y a un rythme, une certaine qualité dans le montage, et on se laisse assez facilement mener de scènes en scènes. Malgré tout, on ressort avec l’impression que le film se prend un peu trop au sérieux, et ne s’assume pas tout a fait en tant que film d’action de divertissement pur.
Pour ce qui est du scénario, je me suis retrouvée un peu perdue face a la situation du début, ne réussissant pas deux secondes a lier les deux films entre eux. Puis, j’ai décidé d’oublier mes souvenirs du premier, ce qui m’a rendu un grand service. Largo Winch 2 n’est pas véritablement une suite, c’est plutôt une alternative, ou un truc comme ça.
De nouveaux personnages font leur apparition, et nous offre un grand bol d’air frais en plein milieu d’une intrigue parfois un peu lourde. Ainsi Simon et Gauthier forment une sorte de partie comique apaisante et délicieuse. En vérité, le « voyage » de Gauthier est même ce que j’ai préféré, pour son léger coté burlesque, peut être, ou au moins pour le jeu de Nicolas Vaude.
Enfin, j’accorde un +1 aux scènes de baston, qui sont très bien découpées, montées, et surtout excellemment bien jouées. On est vraiment dans la confusion et donc complètement plongé dans l’action. Tout est chorégraphié et filmé avec brio et intelligence.
Enfin, malgré de nombreux défauts mineures, Largo Winch 2 est un film sympathique, un bon divertissement, qui risque de ne pas marquer les esprits mais qui reste cela dit relativement sympa.
(PS: Karine a aussi pu rencontrer le réalisateur du film Jerôme Salle ainsi que le co-scénariste Julien Rappeneau, et a même pu filmer cette rencontrer, mais en attendant qu’elle soit en ligne, vous pouvez aller voir cette même rencontre, mais filmé par cloneweb)
0 Réponses to “Critique: Largo Winch 2”