Absolute Zone a beau avoir une équipe de rédacteurs à la ramasse (ou qui tournent au ralenti, au choix), c’est aussi un site qui a une petite communauté de gens très biens qui soutienne l’entreprise depuis le début. Et de ce fait, chaque rédacteur est plus ou moins entouré de conseillers qui parfois aident sacrément à ramener l’information, la nouveauté, les dernières choses à savoir. Je ne fais pas exception à la règle et j’ai dans mes réserves un excellent conseiller musical qui de temps en temps (ça devient de plus en plus récurrent même) me souffle les dernières tendances à l’oreille. Et autant dire qu’une fois de plus, le bougre ne semble pas s’être trompé avec un groupe dont vous risquez vite d’entendre parler : Gush !
Gush, c’est un petit groupe bien de chez nous composés de 4 chics types respectivement appelés Yan, Xavier, Mathieu et Vincent. Vous vous en foutez pas mal des noms, et vous avez raison puisque la véritable cause pour laquelle on vous parle de ce groupe aujourd’hui qui se défini comme « un vrai geyser de pop kaléidoscopique », bah… C’est parce que mine de rien, ils risquent bien de faire leur trou d’ici peu avec la sortie de leur premier album intitulé Everybody’s God.
Avec ce disque, on peut d’ors et déjà parier que le groupe va s’apprêter à envahir radio et chaînes de clips ne serait ce que pour le premier single éponyme, No Way. Une guitare acoustique qui sonnerait presque country, une rythmique très con mais tout aussi efficace, une composition de fond assurée par basse ou électrique et surtout un refrain qu’on scande volontiers en mode peace & love en s’agitant joyeusement. Prenez la formule, variez là avec des touches de piano ou de synthés et un son de basse bien groovy et bam, les petits refont le coup avec You Really Got Style. Simplifiez un peu le tout avec une méthode « Claps your hands and say Yeah ! » et bingo, ça remarche de la même manière pour Back Home. Tandis qu’on leur reconnait volontiers un côté I’m From Barcelona avec des titres comme Vondelpark ou Killing My Mind, les bougres se paient des ballades un rien à la ramasse (dans le bon sens du terme) comme Remedy ou Jealousy (qui sent bon le old school) ou certaines chansons aux relents funk comme Dragster Cowboy ou Jeg Digger Deg. On reprochera sans problème à ces 4 mecs là de nous emmerder légèrement avec un soupçon d’anecdotique (In The Sun, My Favorite Song, Let’s Burn Again…) et de ne rien révolutionner mais pourtant, la sauce apparemment ultra vu et revue prend étonnement et on se sentirait presque coupable d’aimer la musique de Gush, pourtant inoffensive et ne demandant qu’à vous mettre le smile. De toute façon, on peut déjà prendre les paris concernant le futur succès d’un groupe qui aura bientôt squatté votre poste de radio mais très franchement, vu ce qu’il y a en comparaison à côté, on leur en sera fortement reconnaissant.
Bonne chance les mecs, vous le méritez.
Xidius, qui aime son conseiller mystère.