Archive pour 8 décembre 2009

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Incontournables des 90’s…Nevermind

Il faut admettre que quand on regarde dans le passé, on trouve parfois des horreurs qu’on aurait préféré oublier. Souvent, c’est pour une question vestimentaire. Et quand on revoit les années 90 et les vêtements portés à l’époque, que des séries comme Hartley Coeur à vif ou Hélène et les Garçons nous rappelle, on se dit que c’était pas toujours très beau. Pourtant, on était pas toujours pleinement conscients de notre habit. On avait même tendance à suivre le mouvement à la mode ou certains courants forts appréciés pour avoir l’air cool. Parmi l’un des mouvements les plus forts au début de ce siècle chez les adolescents, on a notamment eu celui nous faisant porter des jeans déchirés, des tee shirts trop grands et poussant les amateurs à être dans un état défoncé. Et ouais, le grunge c’était du rock’n roll tout en étant bien plus. C’était tellement underground que ça a été un véritable phénomène, porté par un disque au succès monstrueux… Nevermind de Nirvana !

Nirvana, c’est le groupe tombé au bon endroit au bon moment et qui surtout faisait la musique qui fallait à l’époque propice. Après un premier album Bleach qui n’aura pas retourner les foules tant que ça, la tornade Nirvana explose tout sur son passage en 1991 avec cet album Nevermind, étant 1er des charts devant Michael Jackson dans de nombreux pays et étant ultra diffusé que ce soit à la radio ou à la TV. Et si on n’expliquera pas la suite et le destin tragique de la fin du groupe, on va cependant se pencher sur le summum de leur carrière.

Nevermind est à vrai dire bien plus qu’un simple album en raison de son succès et notamment du premier titre de l’album, mondialement connu et que vous avez assurément déjà entendu de nombreuses fois, l’ultra cultissime Smells Like Teen Spirit. Un côté décharné avec sa guitare saturé, sa ligne de basse programmée pour faire péter les enceintes sans compter la batterie de Dave Grohl qui martyrise gentiment son instrument tandis que l’icône Kurt Cobain vocifère gueule grande ouverte durant le refrain, voilà les ingrédients qui auront fait de cette chanson un tube interplanétaire et même le véritable hymne du mouvement. Et à vrai dire, la formule va être réutilisée tout le long du disque, que ce soit avec In Bloom et sa guitare bien défoncée durant les couplets (même si Cobain est compréhensible durant toute la chanson ce coup çi), Come as you Are avec une composition plus posée sur les cordes même si le rythme est toujours aussi rapide. Le gros riff montrant immédiatement l’inspiration du punk sur le mouvement et le groupe vient avec Breed, tout comme Territorial Passings qui marche sur la même structure tandis que Lithium permet au leader d’épiloguer sur l’un de ses sujets préférés : la drogue. D’ailleurs, ça parle de thèmes très joyeux à travers tout le disque comme la mort, la solitude, la souffrance, etc… Et quand bien même ça gueule pendant tout le reste du disque, Nirvana nous fait la surprise de terminer sur une ballade plutôt efficace avec Something in the Way, qui étonne de par son calme vis à vis du reste, signalant bien qu’on est arrivé à la fin!
Certains détestent, d’autres adorent. Il n’empêche que Nevermind permet de retomber dans le passé au détour d’un seul disque qui s’est imposé comme le symbole d’une génération et comme l’un des monuments d’un phénomène culturel qui sera mis à mal très rapidement par la musique industriel notamment. Enfin ça, c’est une autre histoire…

Xidius




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