Il n’est pas là mardi parce que le boss décide de poster une journée en retard, il n’est pas la mercredi parce que Bigorneau fait un article et on va pas l’en empêcher… Il est donc là jeudi. Mais qui ça? L’article musicale de la semaine bien sûr ! Et figurez vous qu’à l’origine, j’étais censé parler des Them Crooked Vultures. Puis figurez vous que j’ai écouté l’album, qui m’a laissé froid. Comme le hasard fait bien les choses, Meekko en a parlé récemment et donc du coup, j’ai refouillé le calendrier des sorties avant de tomber sur du rock, du vrai, du bien. Du Wolfmother même.
Et oui, encore un nom étrange lorsque l’on traduit et qui est rarement énoncé dans nos biens beaux médias. Et pourtant, les petits gars de Wolfmother sont réunis depuis 2000 et ont creusé leur petit bout de chemin jusqu’au succès en 2006 avec leur premier album éponyme, célébré par des critiques enthousiastes et un public chaud à chaque passage du groupe en festival. La réputation monte et ça se paie même le luxe de prendre un petit Grammy Award pour le tube Woman ainsi qu’une pluie d’autres récompenses qui arrivent d’à peu prêt toutes les cérémonies de la planète. Évidemment, les petits gars sont attendus au tournant avec le passage fatidique du deuxième album. Il arrive de l’espace, et il leur permet de confirmer en beauté… Mesdames & messieurs, Cosmic Egg !
Une basse qui ronronne grassement, une rythmique qui assure le rythme impeccablement, une guitare qui s’installe avec un son dont l’écho est quasi spectral avant de tout faire péter dans de grands riffs qui envoient du lourd et des solos qui chatouillent les cordes comme il faut. Wolfmother, c’est le groupe de hard rock qui partirait presque avec un morceau à l’ambiance proche d’une transe électrique sur son nouvel album avec California Queen. Mais ce qui fait que l’ensemble marque immédiatement l’esprit, c’est aussi (surtout?) la voix d’Andrew Stockdale qui sonne bon les 70’s. Une voix haute, indiquant immédiatement qu’on est pas là pour se prendre la tête, on est là pour une seule chose : le Rock ! On compare le groupe à Led Zeppelin, à Black Sabbath, à Deep Purple, aux White Stripes ou même aux Doors. (faut aller la chercher celle là…). Que nenni, si Wolfmother sent les inspirations nombreuses et variées, le résultat est encore une fois là : Cosmic Egg envoi son lot de chansons qui déboitent comme il faut, à l’instar des tubesques New Moon Rising, Sundial, le très classe Cosmic Egg ou encore Pilgrim. Vous êtes nostalgique et vous souhaites changer la bande son de votre prochaine virée en Harley sur la Route 66? Wolfmother est tout indiqué les mecs. Alors maintenant, vous cliquez sur la pochette !
Xidius