Archive pour décembre 2009

31
Déc
09

Bilan musical de l’année 2009

Et oui, c’est la fin de l’année, le dernier jour, The Last day of the Year… Et même de la décennie ! Mais ne me croyez pas assez fou pour faire un récapitulatif de tout ce qu’on a entendu ces 10 dernières années parce que d’une je ne serais sûrement pas très objectif et de deux… Je ne serais sûrement pas très objectif. Mais au final, cette année, qu’est ce qu’il fallait écouter, voir en concert, à quel moment fallait t’il se boucher les oreilles, etc, c’est ici…

The Prodigy, une renaissance flamboyante
On les croyait définitivement morts et pourtant, les fous furieux de The Prodigy ont effectués une renaissance tel le Phoenix. Indéniablement, les bourrins menés par Liam Howlett ont opérés un come back fracassant avec un album à l’efficacité dantesque (en enterrant définitivement le déjà oublié Always Outnumbered, Never Outgunned) et surtout en retournant systématiquement le public partout où ils passaient, que ce soit en concert ou en festival, comme nous avons pu ici même l’expérimenter lors du Rock Werchter cette année, où être en fosse tenait de la survie. Un vrai uppercut dans la gueule comme on en attendait plus, nous rappelant que lorsqu’il s’agit de déchainer les foules, The Prodigy reste un groupe majeur. A expérimenter en 2010 pour ceux qui n’ont pas froid aux yeux puisque le groupe refait une tournée en France avec notamment deux dates aux Zénith de Paris les 17 et 18 avril.

Les grands noms toujours présents…
Malgré les petits nouveaux qui chaque année font leur apparition sur la scène pour souvent faire un carton sur le moment et disparaître aussi tôt, de grands noms de la scène internationale ont démontré qu’ils étaient toujours là et qu’on pouvait compter sur eux. Si U2 avec No Line on the Horizon (album de l’année selon le magazine Rolling Stone) ou Depeche Mode et son très bon Sounds of the Universe viennent immédiatement à l’idée, on oubliera pas dans des genres tout aussi variés Bruce Springsteen avec Working on a Dream, Rammstein pour Liebe Ist Für Alle Da, Pearl Jam avec Backspacer, Eminem avec Relapse, Green Day avec 21th Century Breakdown, Muse avec The Resistance ou encore Bob Dylan et son Together Through Life.

Les révélations/confirmations.
Comme tous les ans, on a donc eu droit à un défilé de nouveaux artistes qui envahissaient la scène ou d’autres qui confirmaient leur présence. Si personne n’a pu éviter l’ouragan Lady Gaga (chez Absolute Zone, faut avouer qu’on s’en serait bien passer), la délicieuse Katy Perry (on parle pas de sa musique attention) a réussi à faire face avec ses singles tandis que Lily Allen a montré qu’elle pouvait tenir la distance avec un excellent second album intitulé It’s Not Me, It’s You, dont le single Fuck You est toujours sur toutes les lèvres. Dans les quelques noms qu’on connaissait déjà et qui continuent gentillement mais sûrement leur bonhomme de chemin, on ne pouvait pas ne pas citer Jamie Cullum et son excellent The Pursuit tout comme Joss Stone avec Colour Me Free! ou encore Norah Jones avec The Fall. Parce que oui, quand on aime chez Absolute Zone, on hésite pas à le signaler.

Le Roi est mort, Vive le Roi.
Bien évidemment, l’information musicale de l’année reste la triste disparition d’un pur génie, Michael Jackson. Le Roi de la Pop nous a quitté alors qu’il préparait son grand retour, laissant derrière lui une carrière incroyable remplie de tubes tout aussi inoubliables que Billie Jean, Thriller, Don’t Stop ‘Till Get Enough, Man in the Mirror, Black or White ou encore They Don’t Care about Us. Encore une fois, chapeau l’artiste.

Le concert de l’année
Il nous avait déjà fait halluciné au Zénith de Paris cette année mais pour le tout dernier concert de Nine Inch Nails, on peut dire que Trent Reznor a été royal. Avec comme invités sur scène Mike Garson (un pianiste de renom), Gary Numan, Atticus Ross, Dave Navarro ou encore The Dillinger Escape Plan, le groupe a livré une performance de 3h20 avec 37 morceaux au compteur, dans une salle de Los Angeles fanatique au possible. Un show hallucinant qui a fait parler de lui sur le web, tandis que les vidéos s’arrachent sur YouTube. NIN arrête le live (un dernier album est prévu pour 2010…), vive NIN !

Ainsi se conclue une année riche, durant laquelle on aura fait plein de découvertes musicales, pleins d’incontournables des 90’s et quelques revues de concerts bien sympas, tandis que Meekko nous a rejoint pour toujours plus d’articles musicaux. Et quand à vous, quels sont les albums, artistes ou concerts qui vous ont fait vibrer tout au long de l’année? On attend vos commentaires et en attendant… On se retrouve très vite pour 2010 et une nouvelle décennie !
HERE WE GOOOOOOOO!!!

Xidius

30
Déc
09

L’année comics 2009 vue par Bigorneau (1/2)

C’est la fin de l’année pour Absolute Zone, et comme à chaque fin d’année, en plus de Noël, du vieux barbu, des cadeaux, du nouvel An et de la crise de foie annuelle, c’est l’heure de faire le bilan. C’est donc parti pour le bilan comics (en 2 parties) (bah oui, ya tellement de trucs qui sont sortis aussi) de l’année 2009 :

  • Secret Reign ou Dark Invasion ?

Comme chaque année, depuis prêt de 5ans, un grand évènement frappe l’univers Marvel, avec la promesse que, à la fin, l’univers ne sera plus jamais le même. Il y a 2 ans, c’était Civil War qui frappait, avec au final, la mort de Captain America et la mise en place de l’Initiative. L’année dernière c’était World War Hulk (avec au final… bah pas grand chose en fait). Et cette année, ce fut Secret Invasion ! Alors, le pitch : des Skrulls (race d’extraterrestres métamorphes) ont infiltrer la Terre et ont pris la place de certains super-héros. Et c’est maintenant l’heure de dévoiler son jeu, et d’éliminer tous les super-héros. Le voilà le crossover-de-la-mort-qui-tue-que-le-scénariste-il-y-pense-depuis-qu’il-a-8ans de l’année 2009. A côté de la série principale, on avait le droit à de longs épisodes ties-in.
Si la mini série principale était sympa au début, mais longue et lourde à la fin, certains arcs ou mini-séries sortent du lot de « bête tie-in pour vendre ». Parmi ceux-là, on trouve la mini série Thor (intéressante, et bien dessiné), celle sur les X-Men (très déconnecté de la série principale et qui se résume à « des Skrulls ! vite, tuons-les », avec des jolies dessins de Cary Nord) ou encore le début de la nouvelle série Deadpool (ultra fun et agréable à lire). Et ce crossover a aboutis à un nouveau statut quo : le Dark Reign (je vous dis rien dessus, si jamais vous avez pas encore la fin de Secret Invasion).  Donc voilà, 2009, c’était l’année des skrulls tout vilains pas beaux et, au final, de la victoire des méchants ! (du grand n’importe quoi, en gros)

  • Alan Moore est à la mode

On ne présente plus le grand Alan Moore (quoi que… pour les 4 endormis du fond, regardez ça, et dites merci à Xidius). Et cette année 2009 a été en quelque sorte son année. La sortie du film Watchmen de Zack Snyder, lecture superficielle de l’œuvre d’origine,  donna des idées aux éditeurs français. Méconnu du grand public dans nos lointaines contrés, ce demi-dieu du comics a vu une grand majorité de son œuvre republiée en France. Déjà, Panini Comics à réédité Watchmen, cité précédemment, dans 3 collections différentes (DC Absolute (à 70€), DC Cult (30€) et DC Big Books (15€)) afin de toucher un large public. D’autres œuvres cultes du maestro ont été publiées, comme V pour Vendetta (récit traitant de la liberté, se déroulant dans une Angleterre fasciste), La Ligue des Gentlemen Extraordinaires (en 2 tomes) (où l’auteur réuni les grands personnages de la littératures SF comme l’homme invisible ou Capitaine Nemo)  ou encore The Killing Joke (qui nous plonge dans la folie du Joker). Toutes ces œuvres, grandioses et incontournables, rencontre un grand succès (à l’image de V pour Vendetta ou de The Killing Joke, qui sont à l’heure actuelle, déjà en rupture de stock ou encore de Watchmen qui s’est écoulé à 50000 exemplaires). Delcourt aussi se met à publier du Alan Moore,  en ré-éditant Lost Girls, œuvre co-écrite avec son épouse, ainsi que From Hell. Delcourt a aussi publié du matériel inédit, avec la second tome de Suprême. On en aura mangé de Alan Moore cette année (ce qui n’est pas une mauvaise chose en soi), et ce n’est pas prêt de s’arrêter, quand on voit dans les prochaines sorties Panini, la réédition de Saga of the Swamp Thing 1 et du tome 7 de Promethéa

  • Le coming back du Golden Age

Allez savoir si c’est un effet de la crise, mais certains auteurs, probablement nostalgiques de l’âge d’or des comics, ont, cette année, ressusciter des vieux personnages oubliés pour leur faire vivre des aventures contemporaines. Ça commence avec The Twelve (dont le premier tome est sorti chez nous), écrit par J. Michael Straczynski (Thor) et dessiné par Chris Weston (Les Invisibles), qui raconte comment un groupe de 12 super-héros qui combattaient aux côtés de Captain America durant la 2nd Guerre Mondiale, se réveillent à notre époque. La série n’est pas achevé aux USA (faute de tensions entre l’auteur et le rédacteur en chef de Marvel, Joe Quesada), mais ce premier tome est un régal, qui nous en met plein la vue (merci Weston) et qui nous plonge dans la psychologie des personnages d’une très belle façon (merci Straczynski). Ensuite, chez Dynamite, on trouve Project Superpowers, la série de Jim Krueger et Alex Ross (2 tomes sont sortis en France). Le pitch est à peu près le même que The Twelve, à la différence que, au lieu de les faire venir dans notre univers, il les fait atterrir dans une Amérique fasciste, et traite moins la psyché des personnages. Et enfin, le dernier : Avengers/Invaders de… bah Jim Krueger et Alex Ross, encore eux. Pour cette série limité en 12 épisodes, les 2 auteurs font revenir l’équipe des Invaders (première équipe de superhéros de l’univers Marvel puisqu’ils ont combattu durant la 2nd Guerre Mondiale) et les allies aux Avengers (qu’ils soient Nouveaux ou Puissants) contre une menace commune. Même si c’est la moins bonne série du lot, le récit de Ross est pas mal et nous donne envie de plonger dans nos anciens numéros de Captain America.

Voilà, c’est tout pour cette semaine. Dans sept petits jours, je vous parlerais de la fin et du renouveau de l’univers Ultimate, de Milady, de Dc Comics (oui, un peu, quand même) mais aussi de toutes les autres sorties qui ne méritent pas un paragraphe à elles seules, mais qui méritent quand même qu’on en parle. Exceliooooooor ! (copyright Stan Lee)

Bigorneau, qui a eu plein de comics à noël \o/

27
Déc
09

Xidius présente…Ninja Blade

La dernière émission de l’année, c’est toujours un casse tête. On se demande si il faut la jouer best-of, rétrospective, bêtisier ou simplement faire une émission de la mort sur un jeu incroyable, naze, rigolo… Et bien sachez que Xidius a trouvé la solution. En faisant un jeu à la base bien débile et rigolo, l’émission est devenue un sketch à elle toute seule tant le PC bataillait entre une programmation en dents de scie limitant le nombre d’images par seconde et la capture vidéo de l’ensemble, provoquant moultes ralentissements et n’hésitant pas à s’exprimer avec des BIPS en folie. Un vrai bêtisier en somme, dont l’auteur n’est pas forcément très fier mais bon, quand on vous offre une superbe émission sur Wallace & Gromit vous ne la regardez pas alors le voilà votre machin de bourrin !

Xidius

26
Déc
09

Le Père Noël fait dans le métal cette année !

Ah les durs lendemains de Noël ! On digère encore la traditionnelle dinde, certains ont abusé du chocolat et ont une crise de foie. Mais on profite aussi de ses cadeaux. J’espère donc que vous avez eu ce que vous souhaitiez, sinon ebay est là. Sur ceux parlons musique ( parce que je suis un poil à la bourre cette semaine mais j’attendais Noël pour vous en parlez justement ! ). Ils ont décidé d’être ‘Français pour une nuit’, et pour reprendre le slogan du jeux vidéo qui leur est consacré ( jeux qui est tout simplement génial aussi ! ) :  » Ils sont les dieux du métal et tu n’est qu’un simple mortel« . Trève de blabla, parlons … Metallica !

Du son pour se faire péter les esgourdes, ce concert enregistré aux Arènes de Nîmes est à marquer d’une pierre blanche. 18 chansons, que du bonheur. Tradition de Metallica : l’intro est une fois de plus The ecstasy of gold d’Ennio Morricone. On n’y trouve aucunes chansons de St. Anger(ahah, je vais encore m’attirer les foudres de Xidius !) et c’est pas dommage parce qu’on a ici du grand classique ‘metallica-esque’ ! On y retrouve Nothing else matters, Enter Sandman mais aussi la géniallissime Fuel avec son célèbre  » Gimme Fuel, Gimme fire, gimme that wich I desire« . S’agissant du World Magnetic Tour, forcément on y retrouve quelques chansons : Broken, beat & Scarred, Cyanide, All Nightmare long, The Day that never comes. Et que dire de la prestation scénique ? Qu’elle ne laisse pas de marbre ? Peut-être. James Hetfield qui, contrairement à certain(e)s chanteurs(euses), a la même voix en live qu’en studio et envoie. Kirk Hammett et Lars Ulrich sont toujours aussi impressionnant. Robert Trujillo n’a rien à nous prouver : il s’impose sur scène, ajoutant un côté ‘bestial’ qui n’est pas pour déplaire. Ajoutez à cela quelques effets de pyrotechnies et le tour est joué, vous avez là un concert d’exception. Niveau bonus on trouve une interview des Four Horsemen ainsi que 5 videos du concert filmé par des particuliers ayant eu l’autorisation. Metallica n’est pas mort avec le black album, loin de là. Le prochain à le dire, devra avoir vu ce dvd. Sinon le mieux serait qu’il se taise.

Meekko.

25
Déc
09

Merry Christmas Absolute Readers !!!!!

HO HO HO ! De la part de toute la sainte équipe de ce super site que vous aimez tous (on le souhaite du moins), je vous souhaite un joyeux noël à tous et espère que vous avez ou que vous êtes en train de passer de bonnes fêtes de Nowel, cette célébration magique à base de sapins et de cadeaux en tout genre.
Vous avez sûrement remarquer qu’effectivement cette semaine, aucun article musical n’avait encore vu le jour. Et pour faire d’une pierre trois coups, non seulement on vous souhaite Noël mais en plus, on fait de l’actualité musicale avec l’arrivée sur le net d’un, excusez moi le terme…
Putain de beau cadeau !!!!

A moins de ne pas lire ce blog ou d’avoir manqué ceci, cela ou encore ça, non seulement vous savez qu’on adore (euphémisme) Nine Inch Nails mais surtout que Trent Reznor est un mec vachement sympa, à l’image de la communauté de fans qui l’entoure. C’est pour cela que le bougre s’était permis de lâcher 500 Go de vidéo live HD (remember),  faute de pouvoir sortir un vrai dvd pour une sombre histoire de droits. Mais quand la communauté NIN s’attaque au projet de donner une jolie forme à tout ça, ce n’est pas pour déconner et c’est pour cela qu’en cliquant sur la pochette ci-dessus, vous pourrez télécharger gratuitement le live Another Version of the Truth tiré de la tournée 2008 Lights in the Sky complètement folle avec des effets de scène tout bonnement monstrueux! Les bougres de l’équipe This One is on Us ont tellement bien fait leur boulot que vous pourrez voir l’ensemble sous différentes formes, puisque le tout est téléchargeable soit pour un Blu-Ray (qualité HD au rendez-vous), soit pour un DVD double-couche, simple couche, pour PS3, iPod, Quicktime, Apple TV ou encore tout simplement sur Youtube à cette adresse où vous pourrez voir le résultat intégralement!
Bref, on se dépêche de télécharger le format qui nous contient, d’imprimer une belle cover, de graver le tout et de ranger ce beau live dans nos dvdthèque, après l’avoir mis à fond sur le home cinéma.
MERRY CHRISTMAS MY FRIENDS !!!

Xidius

22
Déc
09

Internet, la culture de l’ennui. Billet d’humeur d’oceanlook.

Après deux semaines d’absence, revoilà Oceanlook qui repointe le bout de son nez!

Aujourd’hui, un constat me crève les yeux… Internet, de plus en plus pour moi, est un lieu d’un ennui mortel. Il est à la fois incontournable, attire comme un aimant chaque jour, mais une fois qu’on y est, que faire? Lentement mais sûrement, l’Internet que nous connaissions est-il en train de mourir? L’effet de fascination est-il en train de s’essouffler?

Le soir, vous rentrez chez, vous avez travaillé, et vous devez travailler. Trop cool. Mais avant de vous remettre à la tâche, vous allumez votre PC. Vous faites un check de votre Facebook, de votre Twitter, de votre blog si vous en avez un, et après? Aller se marrer sur Youtube, ça va bien cinq minutes, seul Deezer résiste et vous occupe les oreilles. Mais ça n’est que de la musique! Que faire pour vos yeux? Vous ne savez plus, vous ne savez pas, la page devant vous est vide, c’est normal: vous êtes en train de vous ennuyer. Typique de l’ennui sur Internet, dont les possibilités, les recoins semblaient sans limites il y a peu…

Le dégoût monte en vous. Vous regardez votre page d’accueil, qui ressemble à la couverture de Voici, et en même temps un condensé de tout ce que vous devez savoir: votre horoscope du jour, la façon dont vous devez vous habiller en fonction du temps, la dernière bourde de Sarkozy. Et ça défile et ça défile sous vos yeux ébahis, fatigués aussi, sans liens, sans connecteurs, sans raisons. Cette gigantesque bouillie ou ratatouille que vous offre Internet vous embrouille le cerveau. On a tort de dire qu’Internet est le signe de la liberté de l’Homme vers l’information. C’est plutôt l’inverse: l’info vous harcèle, elle vous poursuit, sous mille formes, sous mille titres, sous mille images, et vous n’avez rien demandé.

Dégagez de cette page: allez sur votre Facebook, cette daube qui vous pourrit la vie plusieurs fois par jour. Machine aime quand vous dites que vous aimez le chocolat. Et Machin vous demande de rejoindre un groupe débile. Abrutissement total: vous parlez à une page numérique qui vous répond. Magique. Vous ne viendrez pas pleurer quand votre boss tombera sur une photo sympa de vous en soirée. Facebook est l’endroit au monde où sont débitées le plus d’âneries. Vous en dites vous-même une par jour, multipliée par 300 000 000 d’utilisateurs, vous avez la communauté la plus stupide de la planète. D’ailleurs, ‘sont tellement stupide qu’ils s’appellent « communauté », mais dont les membres sont chacun chez eux, derrière une vitre brillante. C’est d’un ennui, mais le pire c’est qu’ils ne se rendent pas compte qu’en jouant avec Paf le Chien ils avouent qu’ils s’emmerdent comme des rats morts. Et Twitter n’est pas en reste.

Internet peut-il mourir? Il n’a pas tué le cinéma, du moins pas encore, il a mis KO l’industrie musicale, mais il n’en est pas à se suicider. Il évolue. On le transporte dans un I Phone, merveilleuse machine qui vous dit quelle route prendre, où aller manger, ce qu’il convient de faire et de ne pas faire, histoire d’annihiler encore un peu votre libre arbitre. Et n’essayer pas de fuir: vos amis vous retrouveront grâce à une sorte de radar.

C’est vulgaire Internet. Regardez ce qu’il a fait de l’art. Il l’a bouffé, comme on bouffe un Big Mac. Plus rien n’est exceptionnel, tout est à la portée de tout le monde. Les tableaux, la musique, les films sont devenus aussi gratuits que des brins d’herbe. Où est passée l’excitation de la rareté? Elle est morte, au fur et à mesure que notre ennui grandit devant cet étalage de génie vulgarisé.

Oceanlook, utilisateur d’Internet, de Facebook et de Twitter qui s’ennuie ferme.




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