Retard, Retard, Retard. Oui, Xidius est en retard sur son cycle musical de folie et pourtant, il a de très bonnes raisons puisque vous aurez une surprise demain. En attendant le retard a touché la rubrique des incontournables des années 90 et il est temps de repartir dans la Time Machine à la (re)découverte d’albums majeurs qui ont influencer un grand nombre d’artistes par la suite et qui ont marquer l’histoire de la musique ! Et aujourd’hui, on touche à du lourd, du mythique, du vrai. C’est la rentrée et ça tombe bien puisque nous allons faire notre Homework en compagnie des Daft Punk !
Début 1997, vous ne pouviez pas le manquer. Un clip étrange, avec un homme ayant une tête de chien se baladant dans les rues de New York en ayant des discussions atypiques de par son apparence avec les passants. Le son est ultra accrocheur et le groupe responsable de cette chanson s’apprête à envahir les Dancefloor du monde entier avec son premier album… Les Daft Punk allaient mettre tout le monde d’accord avec ce disque !
Utilisant le simple sample d’une voix qui sera déformée en boucle, Daftendirekt impose directement le style du groupe : des samples ultra accrocheurs, facile à retenir, accompagnés d’une rythmique simple et efficace basée sur un beat constant tout en fignolant le tout par d’autres petits samples sortis ici et là avec quelques variations histoire de renouveler constamment l’intérêt du morceau. Une formule qui fera un malheur tout le long du disque, avec tout d’abord Revolution 909 puis le célèbre Da Funk réputé pour son clip donc, mais aussi pour son sample de base presque criard mais hypnotisant. Pheonix montre la capacité du groupe à introduire à morceau, en faisant monter le rythme de façon crescendo avec seulement des sonorités beats simples avant d’envoyer un sample une fois de plus accrocheur, tout comme Fresh tout du long parcouru par des bruits de vagues et reposant sur une rythmique simple accompagnant l’ambiance marine. Vient ensuite le cultissime Around the World, lui aussi très réputé pour son excellent clip et qui propose une voix entêtante accompagnée d’une ligne de basse très funk, de samples rigolos et du beat caractéristique du groupe, donnant un morceau fantastique qui ne prépare cependant pas à la claque Rollin’ & Scratchin’, véritable hymne à la distorsion sonore avec ce coup çi une rythmique plus péchue qu’à l’ordinaire chez le groupe, que l’on entendra cependant à nouveau sur Rock’n Roll. On retrouvera aussi d’autres très bons morceaux, comme le délirant Teachers, le simplissime mais efficace Oh Yeah ou High Fidelity démontrant que le groupe est très à l’aise dès qu’il s’agit de livrer de petits bombes house pourtant loin d’être agressives mais déclenchant une irrépressible envie de bouger à la moindre écoute, au même titre que Indo Silver Club. Achevant son disque sur le non moins excellentissime Alive, énième variation de la formule Daft Punk et sur Funk Ad, distorsion pure et simple de Da Funk (d’où le titre…), le duo français livra ici les fondations d’un nouveau style sonore, que l’on considérera immédiatement comme fer de lance de la French Touch en matière d’éléctro et qui sera maintes fois copiée (Justice récemment…) mais jamais égalée. Un disque parfait, sans temps mort ni fausse note qui marque le début d’une grande carrière que le groupe amènera à son firmament avec le plus pop Discovery et qui s’est révélé rarement mais assurément comme l’un des plus grands groupes lives éléctro du monde, comme l’a si bien démontré l’hallucinant Alive 2007. Culte !
Xidius, qui verra un jour les robots sur scène.
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