Archive pour septembre 2009

30
Sep
09

Le geek, c’est chic

Big-Bang-Theory-tv-03

Geek. Tel est le maître mot de cet article qui trainait depuis longtemps dans un coin de mon cerveau, et c’est l’article de mon ami Chandleyr, du blog Buzzmygeek, qui m’a donné le déclic, et ce billet est aussi (mais pas que) une sorte de réponse à Chandleyr
Je ne reviendrais pas sur ce que représente un geek, enfin, pas sur ce qu’est un geek, il l’a assez bien fait pour moi. Mais il oublie quelque chose, ce qu’il décrit ici c’est la vision que nous, geeks, avons de notre « espèce ». Il oublie que une personne « normale » dirons-nous, si on lui demande ce qu’est un geek, comment il pourrait le décrire, la réponse sera « une personne qui fait peur » : gros, pas rasé, généralement avec des lunettes, portant des T-shirts informes « Superheroes does not exist except me », regardant avec envie toutes les jolies filles, et en ayant jamais vu une seule paire de seins excepté en JPEG (toute ressemblance n’est que fortuite).

Mais si les gens en ont cette image là, c’est parce que c’est celle-ci qui est diffusée, et là on pense notamment à la série The Big Bang Theory, ou encore à Cyprien, qui représentent plus des nerds hardcore que des geeks, mais savent-ils vraiment faire la différence?

Mais surtout, le but de cet article, c’est de montrer que, oui, « le geek, c’est chic ». Être geek, enfin, soit-disant, c’est à la mode. Combien de personnes maintenant s’appelle de ce terme simplement parce qu’elles passent quelques heures sur la Wii, MSN ou Facebook, parce qu’elles ont un Iphone, le dernier VAIO ou parce qu’elles lisent Boulet et Laurel.
Prenons l’exemple de Twitter, qui à la base était plus ou moins utilisé par les bloggeurs pour leur permettre, en plus du « microblogging » d’annoncer un nouvel article sur leurs sites sans pour autant aller le voir tous les jours. Maintenant, ce réseau se voit de plus en plus (mais bon, ça reste minime comparé à Facebook) envahir par des hordes de kikoolol en pensant y trouver justement, un nouveau Facebook.

mr_geek

L’autre point important, c’est que la mode vestimentaire aussi se « geekifie ». C’est maintenant chose courante de voir des T-shirts avec des logos Batman et Superman, simplement parce que c’est hype. La Fraise, qui faisait il y a quelques temps des t-shirts excellents (le « Superheroes does not exist except me » que je citais plus haut, c’est eux), est maintenant devenu un site terriblement fashion depuis le changement de direction et n’hésite pas à accumuler les partenariats avec des vrais marques de fringues.
Ah oui, aussi, le geek se « fashionise » si je peux dire, et là je fais référence aux T-shirts geeks mettable (parce que oui, un gros logo Green Lantern c’est pas toujours hyper classe (même si en soit ça l’est)), et surtout à l’excellent site Last Exit to Nowhere qui va beaucoup plus dans la subtilité et dans la culture cinéphile.

Parlons en de culture! Un geek c’est bien plus qu’un fervent d’ordinateur, il faut les distinguer, ce que parfois les gens ont du mal à faire. On peut avoir plusieurs centaines de DVD, acheter énormément de comics et de figurines en tout genre, avoir 6 consoles, écrire pour des blogs ou avoir en possession les dernières technologies. Mais notre situation change peu à peu, et on se rend compte que derrière nos écrans se cachent un être normal. Et surtout, on comprend que nous avons une culture, différente certes, mais elle est quand même présente. Qui pourra se vanter de savoir se servir de WordPress, de lire le html, de connaître la mythologie Marvel ou DC ou encore savoir simplement déviruser un PC (combien de fois un pote nous appelle pour nous demander de l’aide hein?).

296hy5lFanboys

Il est dur de clore un article de cette longueur, et il ne sera probablement pas aussi complet que ceux de Mr. Poulpe.

Mystermask, qui remercie Trumper de lui avoir inconsciemment trouvé le nom de l’article

29
Sep
09

Incontournables des 90’s…Dummy

Ce qui est vachement bien quand même sur ce site que vous lisez actuellement, c’est qu’on parle un peu de tous les genres musicaux. Certains y vont de leur références ultra radiodiffusées ou médiatisées tandis que d’autres vous sortent des artistes qui galèrent et quand à moi, je fouille les archives pour ressortir des albums qui envoient grave et qui ont eu un impact important lors de leurs sorties! Et force de constater que pour ce nouvel incontournable nous nous retrouvons une fois de plus à un album qui a véritablement marquer une génération et qui a immédiatement placer ses géniteurs comme un groupe culte puisque nous allons parler de Portishead et de son célèbre Dummy.

Tandis que la planète entière découvrait le trip-hop avec Massive Attack qui avait connu un immense succès dès 1991 et qui est considéré comme le créateur du genre, Portishead arriva avec ce premier album seulement en 1994, alors que le précédent groupe sortait son second disque. Cependant il n’est pas étonnant de voir que l’un de ses membres, Geoff Barrow, avait travaillé pour Massive Attack sur Blue Lines… Mais quoi qu’il en soit, autant dire qu’immédiatement le groupe a véritablement explosé avec cet album qui s’est dès lors imposé comme un incontournable.

Et autant dire qu’une écoute suffit pour comprendre pourquoi. Dès le début, Portishead imprime le genre de sa marque unique. Le groupe démarre sur un Mysterons à la rythmique entêtante et une aura fantomatique basée sur des bruitages étranges, tandis que la sublime voix de Beth Gibbons imprègne le tout pour un résultat sombre, envoûtant et captivant. Ce son unique va être remis en question constamment dans le disque, montrant une capacité à varier la formule des plus étonnantes. A vrai dire, le groupe a tenté, avec succès, de synthétiser une palette d’émotions au travers de ces chansons. Ainsi croise t’on la souffrance retenue dans Pedestal, l’amertume dans Sour Times ou encore la tendresse dans It’s a Fire. Et si l’album se révèle constamment sombre & inquiétant dans ses sonorités, c’est pour mieux mettre en valeur la voix de Beth Gibbons qui resplendit tout le long de l’album, notamment sur Wandering Star ou sur Roads, montrant au passage une maîtrise phénoménale du genre puisque la musique du groupe se révèle constamment touchante et ne tombe jamais dans l’excès ou le grotesque. Mais comme tous les incontournables, Dummy possède LA chanson dévastatrice, que tout le monde a déjà entendu au moins une fois et qui laisse un souvenir impérissable. Glory Box, hallucinante de beauté devant la voix sublime de son interprète, par la puissance de ces paroles, par le désespoir émanant de cette chanson et par la pertinence de sa composition, chaque instrument semblant parfaitement utilisé, jouant la bonne note au moment parfait, emportant l’auditeur vers de nouveaux cieux. Écouter Dummy est semblable à une long nuit d’insomnie étrange, on vogue entre différents états d’âme, on est toucher au plus profond de nous même et surtout, on en garde un souvenir ineffaçable, nous poussant à replonger encore et encore dans les ténèbres de cet album hallucinogène. Dieu que c’est bon.

Xidius, parti vers d’autres cieux

28
Sep
09

Matthieu L. Le coup de coeur du moment…

Mes chers lecteurs, ce n’est pas parce que je connais personnellement Matthieu L. que j’ai décidé de vous parler de lui et de son album « Intrigues à l’eau de rose », son premier album.

Image-2

C’est réellement, et surtout parce je crois qu’il mérite que l’on parle de lui, et bien sûr de sa musique. Aujourd’hui, à l’heure où les daubes les plus insignifiantes se répandent sur les ondes (cf « Grégoire » ou « Tom Frager »), il est nécessaire de parler de ces artistes qui travaillent dans l’ombre et l’anonymat et qui nous servent, Dieu merci, de la vraie musique.  Matthieu L. fait partie de ces artistes, non seulement parce qu’il est auteur-compositeur-interprète, mais aussi il n’hésite pas à associer une musique pop-rock avec des textes écrits en français, véritable qualité trop rare sur la scène française.

Matthieu L.

Son premier album studio « Intrigues à l’eau de rose », est un travail de longue haleine, le fruit de plusieurs années de labeur. Des textes travaillés, où il n’oublie pas de rendre hommage à sa région natale, la Normandie, comme dans son single « On mange des pommes », un sens des mélodies, qu’il veut « entrainantes » selon ses propres termes. Au-delà de l’amour de ses terres d’attache, il n’oublie pas d’évoquer des sujets aussi variés que la vie à deux, la famille et le             « mystère féminin » (notamment dans une chanson consacrée à Scarlett Johansson, à bon entendeur…).

C’est donc un album « éclectique »  à proprement parler qui sortira le 20 novembre prochain. Il sera disponible sur de nombreuses plate-formes de téléchargements (légales, ça va sans dire) comme Amazon, I Tunes et Myspace.

7724_278635395113_273717195113_8836125_4398544_n

En attendant, vous pouvez toujours écouter ses deux premiers titres: « On mange des pommes », et « Côte Ouest », en exclu sur son Myspace: http://www.myspace.com/mlemetais

Pour les utilisateurs de Facebook, vous pouvez lui adresser des messages sur son sa page fan: http://www.facebook.com/pages/Matthieu-L/273717195113?ref=ts

Oceanlook, parce que Matthieu L. le vaut bien :)…

27
Sep
09

Xidius présente…Batman : Arkham Asylum

HE’S BACK ! Après trois mois d’absence non expliqués, Xidius et son émission sont de retour pour une nouvelle saison chargée en émotion et qui s’annonce riche en aventures. Pour ce retour fracassant, le bougre se paie même le luxe d’avoir un générique, un vrai et débarque avec un jeu de malade mental pour le plaisir de tous. Alors certes, tous le monde l’a sûrement déjà fini mais ne serait ce que pour le déguisement, cette émission est immanquable. Et puis vu l’activité flamboyante (hum, hum) sur ce site actuellement, ce n’est pas comme si vous n’aviez pas le temps. Bref, Xidius présente saison 2 c’est ici, maintenant et nul part ailleurs !

Xidius, qui n’a pas honte.

25
Sep
09

Elvis VS Zombies : Round 1

Entre deux cours d’éco, votre serviteur continue à lire des bd et des comics pour vous (et surtout pour lui). Car oui, quitte à rater un contrôle de géo, quitte à avoir une bulle en oral d’espagnol, Bigorneau vous (oui, vous) fait passer avant tous. Et aujourd’hui, le coup de cœur de la semaine, approved par une partie du staff d’Absolute Zone : Rockabilly Zombie Superstar.

Mais qu’est-ce que c’est que ce Rock Ah Bilie Nombie Uberstare ? Et bien c’est une bande dessinée, créée et réalisée par deux frenchies, Lou et Nikopek dont le 1° tome est sorti chez Ankama éditions il n’y a pas si longtemps. Ça raconte quoi ? L’histoire de Billy Rockerson, sosie quelque peu raté de Elvis Presley, vivant dans une région en quarantaine pour cause de zombies (certains étant « sauvages », d’autres « domestiques »). Et, durant l’une de ses représentations dans un bar paumé, Billy se fait mordre par un zombie, pendant qu’une horde dévorent les clients du bar. Voici le point départ d’un récit fun, assumé et ‘Roooock N Roll !

En effet, ce Rockabilly Zombie Superstar est jouissif au possible (rien que la couv’ l’est, c’est dire). La faute à quoi ? A un scénario, certes qui n’évite pas les clichés, mais qui reste très bien écrit, plaisant et qui casse (et pas que) du zombie et assume, mais aussi grâce à des planches sublimes signé par un Nikopek qui se fait plaisir a dessiner des scènes bien bien gore comme il faut. Oui. Car c’est gore. Mais « vive les zombies qui bouffe leur ex-nana » comme disait mon grand père ! Bref, tout ça pour vous dire d’acheter ce Rockabilly Zombie Superstar qui est vraiment une tuerie, en plus, il y a de très belles couvertures réalisé par des blogeurs à la fin…

Bigorneau, qui cassedédi cet article à Karine, Xidius et ce chanceux de Mr.Paul

23
Sep
09

La découverte musicale du moment…The Young Republic

Le code d’honneur. Indispensable dans la vie pour tout être voulant être estimé digne de confiance et comme étant quelqu’un de responsable, de respectable et bien sûr d’honorable, le code d’honneur est un outil qui permet la cohésion et le respect du travail de chacun. Comme vous le savez, certains rédacteurs d’Absolute Zone n’en ont pas et en ont tellement rien à secouer que voler les rubriques des autres sans même leur demander la permission serait en passe de devenir le sport local. Mais ne fléchissons pas devant les faibles, et montrons une fois de plus que nous tenons la barre mieux que quiconque dans nos domaines. D’ailleurs, le groupe dont on va parler aujourd’hui, The Young Republic… Bah ils en ont sûrement un, de code d’honneur !

D’ailleurs, quand on sait que le groupe est constitué de 8 membres et que ces derniers sont musicalement très productifs depuis le début de l’année, cela ne fait aucun doute. 8 musiciens venant du Tennessee donc et qui sont actifs depuis 2006, même si tout à vraiment démarrer cette année, avec pas moins de deux Ep et deux albums à leur actif, dont un prévu pour le mois d’octobre! Mais en attendant la nouvelle fournée, autant se concentrer sur la première, à savoir 12 Tales from Winter City, sorti début 2008!

On ne va pas y aller par 4 chemins, 12 Tales of Winter City est principalement un album de ballades. Mais attention car le groupe regorge de subtilités et vous offrira au travers de ses sonorités folk quelques surprises bien venues. Disposant avant tout d’un large panel d’instruments, tel le piano, le violon ou bien sûr cette bonne vieille guitare acoustique, The Young Republic est tout d’abord le parfait remède contre la mauvaise humeur, avec des chansons envoûtantes de simplicité et de beauté. Si Everybody Looks Better in Black and White (A Reference to Film) démontre parfaitement qu’on a pas besoin de 150 accords pour faire naître l’émotion,  on croisera au détour de Modern Plays des touches de pop ou bien de country dans Excuses to See You.  Et si She Comes and Goes laisse place à une petite touche lyrique tout en cordes du plus bel effet, le groupe ne fait jamais aussi bien ressortir son folk que sur Paper Ships, l’une des chansons les plus rythmées du disque. Mais abordez ce disque sans citer le superbe Goodbye Town, conclusion sucrée sentant bon la pop américaine des 50’s qu’on ne serait pas surpris d’entendre dans un conte de fée tout droit sorti de chez Disney, ce serait ne pas avoir retenu le principal et ce qui fait la musique de The Young Republic : un savoureux et doux moment supprimant la mauvaise humeur en deux notes et sentant bon la mélancolie. Et si vous êtes déjà amoureux du groupe après avoir écouter le disque en cliquant sur sa pochette, vous serez heureux d’avoir un petit aperçu du  prochain album Balletesque prévu pour le 12 octobre, en téléchargeant gratuitement et légalement deux extraits : The Alchemist & Black Duke Blues. Et surtout, ne me remerciez pas moi… Remerciez The Young Republic !

Xidius, qui s’apprête à dire Goodbye Town…




Agenda du mois.

septembre 2009
L M M J V S D
 123456
78910111213
14151617181920
21222324252627
282930