Au sein d’Absolute Zone, il y a une petite guéguerre entre Xidius et Mystermask en rapport aux articles musicaux. « Oui, le miens a fait plus de visites. » « Oui, mais le miens est meilleur. » etc… Aujourd’hui, je vais mettre fin à cette guerre en vous parlant d’un des plus grands compositeurs de musique de film. Je veux bien sur parler de l’immense, l’énormissime, le divin John Williams. Vous avez surement entendu parler de ce géant de la musique, mais bon, pour les deux débiles du fond, une piqure de rappel :

John Williams
John Towner Williams né le 8 fevrier 1932, à New York. Il découvre assez tôt la musique. Il sera même, à quinze ans, leader d’un groupe de jazz. Il rejoindra l’UCLA ainsi que le Los Angeles City College. Son premier « vrai » boulot comme pianiste de studio va se présenter à lui en 58 avec la série Peter Gunn et des films comme Some Like It Hot ou The Apartment, entre autres. Il lie une amitié avec le compositeur d’Hitchcock, Bernard Herrmann. C’est à 24 ans qu’il intègre Colombia, puis ensuite Twentieth Century Fox, où il travaillera avec un grand nombre de pointures du genre que son Alfred et Lionel Newman, Dimitri Tiomkin ou encore Franz Waxman. Il travaillera également avec beaucoup d’autres personnes du métier, et va rencontrer Barbara Ruick, à la fois actrice et chanteuse, qu’il va épouser. En 1960, il va travailler pour la télévision sur Cheakmate, Alcoa Première, Gilligan’s Island, Lost in Space, ainsi que Heidi et Jane Eyre, qui seront toutes deux récompensées aux Emmy Awards. Il va aussi travailler pour le cinéma avec, entre autres, Daddy-O. Il gagne son premier Oscar avec Fiddler on the Roof, à 39 ans. Durant les années 70, il va signer la musique de The Poseidon Adventure, Earthquake, The Towering Inferno, Reivers et Images. Cela va attirer l’attention de Steven Spielberg, qui va lui proposer de composer la musique des Dents de la Mer. Williams va gagner son second Ocsar pour la BO de ce film. A partir de là, Spielberg et Williams ne vont plus se quitter et c’est le début d’une longue collaboration.

Soundtrack Star Wars IV : A New Hope
De 1975, avec Les Dents de La Mer à 2008 avec Star Wars : Clone Wars, John Williams a réalisé la musique d’un nombre incalculable d’oeuvres cinématographiques. Parmi tout son travail, on trouve la bande original du film Superman, véritable chef d’oeuvre au main theme absolument renversant, E.T., Indiana Jones, Jurassic Parc, La Liste de Schindler, où l’artiste livre une bande originale pure et sublime, JFK, Harry Potter et, bien sûr, le plus grand travail (ou le plus connu, comme vous voulez) du monsieur : la musique de la saga Star Wars. Ah, vous le reconnaissez le monsieur là hein ? La musique, quand un Star Wars commence, avec les lettres qui volent, c’est lui ! A la base, George Lucas (dont Mystermask vous a fait un article dessus il y a peu) voulait une bande son proche de 2001, odysée de l’espace et faire un film quasi muet. Mais, finalement, Spielberg arriva à convaincre le réalisateur de confier le soin de faire la BO à John Williams. Non seulement, cette bande son est la meilleure vente jamais réalisée d’une musique de film mais en plus, le succés du film est en grande partie grâce à lui. Son oeuvre sur cette saga mythique restera (tout comme la première trilogie) gravée dans la mémoire collectif comme étant LA meilleure bande originale de tous les temps.
Vous l’avez surement compris, mais je suis absolument fan de ce monsieur, qui est, à mes yeux, l’équivalent de Dieu sur Terre. Il aura fait une fausse note avec la BO de Star Wars II, qui n’est pas très lisible et un peu confuse (faute à la qualité médiocre du film, véritable bousasse sans nom) mais cette erreur de parcours n’est que l’exception qui confirme que Williams a des doigts de fée. Amen, John ! Que tu puisses nous gratifier de ton talent pendant encore un siècle !
Bigorneau, who is a jedi