Archive pour 11 juin 2009

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Juin
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« Pony Pony Run Run »

Voici un trio qui fait pas mal parler de lui en ce moment, et, oh surprise, ce groupe est composé de trois français, nantais pour être exact! Pour une fois, faut-il y reconnaitre enfin un semblant d’originalité dans la production française? A vous de juger, comme dirais Arlette Chabot!

Gaëtan, Amaël et Antonin ont formé ce groupe lors de leurs études aux Beaux Arts et ont très vite fait les premières parties de groupes connus dans le milieu électro.

Certains morceaux de leur premier album, sonnent très « rock » quand d’autres s’aventurent vers une « pop » que l’on sent influencée par le début des années 80. Toutefois, elles se rassemblent toutes dans leur aspect très très Dancefloor. Leur dernière production, You Need Pony Pony Run Run, se fait donc une place parmis les albums en vogue du moment.

 

Et voici le titre Hey you dont vous avez peut-être entendu un extrait au fameux Grand Journal, de Michel Denisot:

Et ici vous retrouverez leur Myspace: http://www.myspace.com/ponyponyrunrun

Oceanlook.

Vos avis sont les bienvenus!

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Mon ami George Lucas

Troisième article et encore un sur le cinéma. Mais après avoir lancé des fleurs à Miyazaki et aux Studios Pixar, cette fois-ci, je vais vous parler de mon super pote George Lucas. Attention, c’est long (et je vous passe la partie biographique du bonhomme).

george-lucas

Aaaah George (soupir), revenons un peu sur ton passé. Après avoir réalisé THX 1138 (reconnu par grand nombre de geeks et de cinéphiles comme étant une oeuvre incontournable) puis American Graffiti (de même), tu te lances dans un projet insensé avec La Guerre des Etoiles.

Et là, la machine est en place, tu réalises le premier film et scénarises les deux autres. Ton épisode V L’Empire contre-attaque est considéré comme un des plus grands films de SF.
Star Wars, première série, est alors lancée, et c’est un symbole pour plusieurs générations (et encore maintenant).

Entre temps, tu reprends Harrison Ford pour commencer la licence Indiana Jones, réalisée par l’immense Steven Spielberg, incroyable trilogie d’aventures. Et là, on se dit, à raison, que tu es un génie. Tu as en effet créé deux univers incontournables pour tout cinéphile qui se respecte et même pour tout amateur de cinéma.

indiana-jones

Et puis c’est le drame. Laissant Indy au stade de mythe, tu relances la franchise Star Wars. Tu annonces une nouvelle trilogie, une prélogie comme on dit, et tu en profites pour ressortir les trois « premiers » au cinéma, remasterisés, avec des scènes en plus. Personne ne dira rien, parce que revoir Star Wars au cinéma, ça fait plaisir (et je suis le premier à le dire).
1999 : Star Wars Episode I : La menace fantôme. Ca ne commence pas très bien. Tu nous offres une flopée d’incohérences scénaristiques, des personnages insipides (qui a dit Jar-Jar Binks?) hormis Liam Neeson et un Anakin Skywalker à baffer. Mais on se dit que c’est le début, que ça ira mieux après.
2002 : Star Wars Episode II : L’attaque des Clones. Le verdict tombe. Hayden Christensen, qui a autant de charisme qu’une huître, endosse le rôle du futur Dark Vador. Il lance pleins de regards méchants et il crie partout. Ouuuuh qu’il fait peur. Mais pire, tu t’immisces encore un peu plus dans le scénario et tu nous offres des scènes dans les champs avec des vaches ou des dialogues tel que « Reste, ta présence m’apaise » ou encore « des négociations musclées », le tout sur une réalisation pas tip top. Reste que Ewan McGregor et Samuel L. Jackson remontent un peu le niveau.
Entre le 2 et le 3, tu nous donnes, à part une masse énorme de produits dérivés, une excellente série animée, notamment dû à l’incroyable travail de Genndy Tartakovsky.

2005 : Star Wars Episode III : La revanche des Siths. La boucle est bouclée. Avec un Anakin Skywalker bouh qu’il est méchant, il a les cheveux longs, une cicatrice, il a les yeux tout rouge et une grande cape sombre. Les sabres lasers font office de ventilateurs, où le film pourrait se résumer par « amour, baston, baston, cri, amour, baston », le tout aggrémenté de fond de l’Etna copié/collé. On ne pourra s’empêcher de verser une petite larme, parce que « Lord Vader, rise »! Reste que certaines scènes sont quand même excellentes, et on se dit, comme juste au dessus « la boucle est bouclée » et on ressort les yeux embués.

Mais bien sûr, tu ne vas pas t’arrêter là. Tu continues ton merchandising envahissant et annonces une suite à Indiana Jones.
Notre 6ème sens de geek est à l’affût, et à l’aperçu de la première bande-annonce (et du script), des frissons de nostalgie nous parcourent l’échine, et on se dit surtout que Harrison Ford a toujours autant la classe.

Et quand on voit le film, un ersatz de Benjamin Gates, malgré une excellente réalisation, on se demande alors pourquoi. Et tu tues la saga Indy en 2h00, en perdant toute crédibilité auprès des fans, à coup de marmottes et de Shia Labeouf Tarzan.
Tu continues en achevant la franchise Star Wars en sortant un immonde long métrage en CGI suivi d’une série toute aussi dégueulasse.

On espère que tu rattraperas le coup avec Indy 5. Je retournerais bien à la fin des années 70/début 80 moi.

Kristen-Bell-Chewbacca-1




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