Archive pour 14 mai 2009

14
Mai
09

Pascal Obispo, artiste original? Bien sûr que non!

Vous attendez encore l’incontournable des 90’s et je vous rassure il arrive demain soir. Mais en attendant, je profite de mon mini temps libre (Critika on the road again.) pour vous exposer un phénomène qui m’a mis sur le derrière. N’hésitant pas à expliquer plus ou moins les prétendus plagiats (rappelez vous le premier article musical de ce site !), je viens de tomber de haut en voyant le nouveau Pascal Obispo. Alors vous vous dites oui, Pascal Obispo on a fait pire dans la chanson française, blablabla…Ok. Mais avant d’en dire plus, écoutez sa nouvelle chanson. (attention, c’est mauvais.)

Et là vous vous dites « Mais merde, ça me rappelle salement quelque chose! ». Et vous avez raison. Si la tenue d’Obispo vous rappelle celle d’un Anglais, sa musique ressemble étrangement au plus gros carton (mérité, lui) de 2008, la vibrante et excellente Viva la Vida de Coldplay

Non, là c’est clair, le petit français a tout pompé. Les tenues, la symphonie, la rythmique et même les « OOOOooOOoOOOOooohhhhh!!!! ». Comment ça vous n’avez pas saisi?! Bon, pour faire clair, les Monsieurs de chez AZAP ont résumer la situation.

C’est clair, net & sans appel, on appelle ça un plagiat. Maintenant, la question reste comment une maison de disque a t’elle pu laisser passer un truc pareil? Non parce que là, c’est pas original et surtout d’un gnangnan… Fin bref, cette news est une sorte de prédiction : On en connaît un qui va pas tarder à se prendre un procès pour plagiat. Et ouais, chacun son tour doivent se dire les anglais menés par Chris Martin… Une nouvelle preuve de ce joli dicton : Plus c’est gros, mieux ça passe. Magnifique illustration.

Xidius, qui bug.

14
Mai
09

Les hommes qui n’aimaient pas les femmes. Stieg Larsson.

Chers lecteurs d’Absolute Zone, vous ne le savez pas encore, mais le mois prochain vous retrouverez (avec joie et mélancolie) la dernière émission de Critika de cette saison.

Et au programme de cette future émission, vous retrouverez l’adaptation par Niels Van Oplen du désormais fameux roman de Stieg Larsson, Les hommes qui n’aimaient pas les femmes (Millénium 1). Premier volet d’une trilogie de polars, Oceanlook a littéralement dévoré ce sacré pavé de plus de 500 pages, pour vous livrer son analyse.

Un polar fascinant

Dès les premières pages, Les hommes qui n’aimaient pas les femmes est un roman intriguant. Plongé dans un monde totalement inconnu pour nous, lecteurs fançais, la Suède, à propos de laquelle nous avons un nombre incalculable de préjugés, on ne sait pas tellement à quoi s’attendre. Volontairement, l’auteur nous emmène sur une piste trompeuse. Mikael Blonkvist, personnage principal, est le rédacteur en chef de Millénium, « revue d’investigations sociales et économiques », et est au tout début de l’intrigue condamné pour diffamation à l’encontre d’un géant de l’industrie suédoise, après avoir écrit un article acerbe sur ce personnage. Mais bientôt, Mikael va se retrouver embarqué dans une affaire bien plus sinistre, une affaire de disparition mystérieuse survenue il y a de ça presque quarante ans. Engagé par Henrik Vanger, figure emblématique de l’économie suédoise, Mikael Blonkvist aura pour mission de résoudre une histoire mille fois remuée par la police, l’affaire « des fleurs séchées », et trouver ce qui est arrivé à Harriet Vanger, la nièce de son employeur. Il aura bien besoin de l’aide de Lisbeth Salander, hackeuse de génie et dérangée psychologiquement, pour surmenter cette épreuve qui s’enfonce dans les méandres des haines familiales, du fanatisme religieux et des meurtres en série.

Au début le roman ronronne un peu le temps que les éléments se mettent en place mais dès que l’intrigue pricipale est lancée, Stieg Larsson mène son roman à un rythme effréné où les éléments s’enchainent parfaitement ainsi que les rebondissements, pour tenir le lecteur constamment éveillé. Peu à peu, en même temps que les personnages du livre, on comprend toute l’ampleur de l’affaire, toute  son horreur. Crainte et angoisse sont rendez-vous dans un polar qui tire sans concessions dans une ambiance sombre, morbide.

Les personnages.

Les hommes qui n’aimaient pas les femmes s’appuit essentiellement sur deux personnages, Mikael Blonkvist et Lisbeth Salander.

Mikael Blonkvist ne ressemble en rien aux habituels enquêteurs, tout simplement parce qu’il est avant tout journaliste. Stieg Larsson se fondera principalement sur cette caractéristique pour construire son personnage. Malin et curieux, « Super Blonkvist » est aussi paradoxalement un homme faible et abattu par la perte de son procès. Cependant il fait partie de ces héros qui savent très bien démêler le vrai le faux et analyser tous les éléments d’une affaire complexe. Avec une pincée de chance et d’aide extérieure, Mikael Blonkvist est ainsi un enquêteur redoutable. Ses relations très complexes avec les femmes nourissent la personnalité contrastée de ce personnage.

Lisbeth Salander, de son côté, ne ressemble à personne. Renfermée sur elle, elle est cependant une hackeuse de génie, qui n’a pas froid aux yeux et qui est par conséquent capable de tout. Froide et souvent irréfléchie, elle est le complément idéal de Mikael Blonkvist dans cette affaire. Placée sous contrôle social, elle traîne derrière elle un lourd passé et semble atteinte du syndrome d’Asperger. Sa personnalité ultra-complexe fait de Lisbeth Salander le personnage le plus énigmatique de « Millénium ».

(Stieg Larsson)

Stieg Larsson et la Suède.

L’auteur, Stieg Larsson, participe grandement à l’intéret succité par  la trilogie Millénium… En effet, mort d’une crise cardiaque en 2004 après avoir remis à son éditeur les trois romans de la série Millénium. Il n’aura donc pas connu l’incroyable succès de ses livres. Stieg Larsson était un journaliste réputé dans son pays pour ses essais sur l’économie et sa revue « Expo », dont il était le rédacteur en chef, et qui est « un observatoire des manifestations ordianires du fascisme ». Le nazisme en Suède est par ailleurs un thème abordé dans ce premier opus, tout comme l’extrêmisme religieux et la violence de certains passages de la Bible qui sont critqués dans l’oeuvre.

Stieg Larsson nous offre une peinture de la société suédoise qui étonne et qui fait grimacer, très loin de l’idée que l’on se fait d’un pays en apparence très lisse, impeccable. Si, il est vrai, les crapules dans le monde de l’économie, les crapules se font nombreuses et internationales, Stieg Larsson met en évidence un problème sociétal bien plus grave: les violences, surtout sexuelles, exercées sur les femmes dans son pays. Il nous glisse un chiffre effrayant: « En Suède, 13% des femmes ont été victimes de violences sexuelles aggravées en dehors d’une relation sexuelle. »

Millénium 1- Les hommes qui n’aimaient pas les femmes. (Actes Sud).

Prochainement sur Absolute Zone:

Millénium 2-  La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette. (Actes Sud).

Millénium 3-  La reine dans le palais des courants d’air. (Actes Sud).

Oceanlook.




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