Archive pour mai 2009

31
Mai
09

Ashes to Ashes : Batman version Sin City…

Si vous êtes un lecteur régulier d’Absolute Zone, vous êtes quelqu’un de bien. Surtout, vous ne devez pas être sans savoir qu’ici on apprécie tout particulièrement le Dark Knight de Gotham City, ce bon vieux Batman ! Comme on est pas les seuls, ce dernier a les honneurs de toute sorte de fan arts, que ce soit des fan fictions, des artworks ou bien même des fans films ! (Mais si, souvenez vous…) Et attention parce qu’aujourd’hui, on va vous parler d’un fan film qui a fait parler de lui et qui a sorti les grands moyens, le fameux Ashes to Ashes de Julien Mokrani & Samuel Bodin !

Ce fan film est avant tout un défi incroyable, pari fou relevé par des fans plus déterminés que jamais dont le désir était ni plus ni moins que de méler l’univers de Batman avec la patte graphique de Sin City, un concept tout de même alléchant au potentiel phénoménal, quand bien même les moyens pour mettre un tel film en oeuvre allaient être colossaux. Tourné en 2006, le film ne fût pas forcément pris au sérieux lors de son annonce mais à tout de suite sû attirer les foules lors de ses premières images. Et figurez vous mesdames et messieurs que vous avez de la chance puisque vous n’aurez pas à attendre, le film étant sorti la semaine dernière (après un long travail) et se étant disponible çi-dessous!

Alors, que pensez vous de cette rencontre incroyable entre deux univers cultes de la bande dessinée? Qu’importe la qualité du film, il faut féliciter l’équipe qui a tout de même effectuer un travail d’orfèvre pour un résultat s’approchant des productions professionnelles. Bref, une initiative à soutenir et en attendant…Bon film !

Xidius, qui a tout de même été déçu.

30
Mai
09

La découverte musicale du moment…Bat for Lashes

Samedi soir et toujours pas d’article musical of ze week écrit par Xidius. De plus, deux nouveaux rédacteurs envahissent Absolute Zone dont un déjà très prolifique. Et pour vous enfoncez un peu plus, vous vous morfondez devant le concert de Johnny Halliday sur TF1. Mais miracle, Xidius est de retour et est prêt à servir votre dose de nouvelle musique sur votre blog préféré! Et quelle musique, puisque nous allons parler de la très belle Bat for Lashes.

Alors oui je sais, je voix déjà la bande de connaisseurs qui vont débarquer en hurlant « Non mais attend Bat for Lashes est un groupe ! » Certes. Mais tout de même, quand bien même Ben Christophers, Charlotte Hatterlay & Sarah Jones font partie de la bande, Bat for Lashes c’est avant tout la jolie demoiselle que vous voyez au dessus, Natasha Khan. Car c’est elle qui a permis au groupe de passer à la prospérité en une seule année. Comprenez que seulement un an après le début des choses sérieuses, Bat for Lashes sortait Fur And Gold et mettez à peu prêt tout le monde d’accord, avec un son envoûtant, très posé et relaxant. Ce qui correspond à peu prêt aux adjectifs pouvant qualifier le nouveau disque, un cran au dessus… Le très bon Two Suns !

Meilleur pour quoi? Le but de l’article étant évidemment de faire découvrir un artiste original et bien, cette négation pourrait faire penser que ça n’avait pas toujours été le cas! Et bien figurez vous que si le précédent disque était bien, celui là est autrement supérieur car effaçant à peu prêt tous les défauts du premier. Evitant de tomber dans la mièvrerie et bénéficiant d’un gain de maturité non pas négligeable, la chanteuse nous sert avec Two Suns un univers doux, sensuel, vaporeux, mélangeant sonorités zen et aériennes avec d’autres plus tribales, offrant au final un voyage auditif des plus dépaysants. Tantôt érotique (Good Love) ou ultra spirituel (Two Planets), ce Two Suns n’en reste pas moins complètement hypnotique & lunaire, rappelant parfois des groupes comme CocoRosie ou Björk mais sans les crises d’épilepsies et en étant constamment au service de la voix sensible de Natasha Khan qui est ni plus ni moins que parfaite sur ce disque. Bat for Lashes, c’est donc une grand et belle expédition qui vous fera oublier pendant quelque temps la brutalité de ce beau monde ! Cliquez sur la pochette, appuyez sur Play et sentez vos pieds quitter la terre. Vous êtes bien en train d’écouter la musique si gracieuse de Bat for Lashes. Bon voyage.

Xidius, toujours dans l’ombre…

30
Mai
09

« On n’est pas couché », le « talk-show » du samedi soir!

Quand on regarde le paysage audiovisuel français, et si l’on quitte M6 un petit peu, une émission assez incontournable attire notre regard…

Chaque samedi soir, c’est un peu l’événement en deuxième partie de soirée sur France 2, chaine du groupe France Télévision. On n’est pas couché a succédé en 2006 au tout autant mythique programme de Thierry Ardisson, Tout le monde en parle.

Laurent Ruquier, impeccable animateur de débats, reçoit chaque semaine les personnalités de la politique, de la musique, du cinéma, de la littérature qui font l’actualité. Il est accompagné par ses deux flingueurs professionnels, Eric Naulleau et Eric Zemmour…

La recette qui marche.

Si cette émission connait aujourd’hui tout le succès qu’elle mérite, c’est surtout grâce à son fonctionnement de talk-show, comme l’avait fait Ardisson auparavant. Mais dans On n’est pas couché, le ton employé est bien plus sérieux, et les débats peut-être moins drôles, mais toujours intéressants et approfondis. Sur le plateau sont rassemblées des personnalités qui n’ont toujours quelque chose en commun et qui peuvent réagir sur des sujets divers…

(Zemmour et Naulleau, duo de choc)

Les notes d’humour sont parsemées tout au long de l’émission pour permettre un instant de détente entre des débats souvent houleux. La chronique de Ruquier « Ceux qui ne viendront pas ce soir » lui permet de passer en revue les actualités de la semaine et aussi de se moquer, par le biais de parodies, des personnalités politiques ou du show-business. Les interventions de Florence Foresti et Jean-Luc Lemoine la première saison et Jonathan Lambert depuis deux ans sont toujours très réussies et très drôles.

Les invités sont prévenus:  ils ne seront pas ménagés. Les deux Eric, Naulleau et Zemmour, l’un de gauche l’autre de droite sont de redoutables chroniqueurs. Leurs analyses et leurs questions troublent les politiques, énervent les succeptibles et calment les prétentieux. Mais pour ne pas se place  tomber dans la caricature, ils leur arrivent de donner de très bonnes critiques… mais aussi de louer des choses pas franchement défendables… Les clashs de l’émission restent mémorables (de Bernard Tapie jusqu’à Francis Lalanne il y a peu), et le spectateur est à peu près sûr de s’amuser.

Entre les invités et les chroniqueurs se place un Laurent Ruquier se faisant le porte-parole des uns et des autres. Il assume son rôle assez difficile et doit en plus assurer la promotion de ses invités…

Quelques vidéos…

Clash entre Francis Lalanne et Eric Naulleau

Clash entre Bernard Tapie et Eric Zemmour

Jonathan Lambert:

Oceanlook.

29
Mai
09

Up | Là-haut, la critique avant-première

Le jour du festival de l’ouverture de Cannes, Gaumont diffusait dans quelques salles en France dont une à Paris, la cérémonie d’ouverture ainsi que le film d’ouverture, Up, le niveau bijou des Studios Pixar

Après avoir animé des jouets, après avoir fait un road movie avec des poissons, après avoir créé un amour improbable entre deux robots, Pixar revient avec son nouveau film Up (Là Haut en français). Vous l’aviez sûrement deviné, c’est un chef d’oeuvre. Comme d’habitude, Pixar continue son parcours (presque) sans faute, en nous proposant cette fois-ci une sublime histoire d’amour mêlé d’un film d’aventure à parfois faire pâlir Indiana Jones.

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On retrouve Carl, un petit vieux veuf qui n’a qu’une envie, partir en Amérique du Sud . Il décide alors de partir avec sa maison en gonflant des ballons à l’hélium. Seulement, un petit imprévu nommé Russell vient le déranger dans son voyage. Celui-ci se retrouve sur le porche de sa maison, alors que celle-ci est en vol. S’en suit alors un long périple en Amazonie, le tout sur un fond d’histoire d’amour magnifique.

Il va sans dire que c’est irréprochable. Pixar, c’est comme le vin, ça se bonifie avec le temps. Les animateurs ont fait ici un travail impeccable sur tous les plans, vraiment. On est plongé dans un monde aux mille et une couleurs, rempli merveilles. Les arrières plans sont simplement sublimes. D’autres petits détails nous viennent à l’oeil, comme par exemple la barbe de plusieurs jours de Carl ou encore ses sourcils ou ses cheveux, plus long par rapport au début du périple. Le tout nous donne une merveille visuelle. Nous avons eu la chance de le voir en 3D. Même si celle-ci favorise bien entendu la profondeur, elle n’a en soit rien d’extraordinaire et n’est pas indispensable. On retiendra quand même quelques scènes, dont celle du décollage de la maison qui est, il faut le dire, excellemment bien rendue.

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Le film nous offre une galerie de personnages des plus improbables, mais il me serait impossible d’en parler sans trop vous révélez l’histoire. Carl, vieux grincheux fatigué de la vie, Russell le boy scout, toujours prêt à partir à l’aventure, Doug, Kevin, un doberman hilarant, tout ça font partie intégrante de l’histoire.
L’excellent scénario nous offre des scènes d’anthologie, absolument hilarante. Le film est de loin le plus drôle de tous les Pixar.
Allez, un petit bémol ? C’est très très prévisible. Dommage.

On passe du rire aux larmes , le générique du début, et une scène vers la fin, parfois des frissons nous envahissent tellement nous sommes submergé par la beauté et la simplicité de Up, le tout nous emmenant là haut dans un tourbillon de ballons coloré absolument fantastiques. A voir et à revoir.
9/10

(ps : article déjà posté il y a quelques temps sur Pingoo)

28
Mai
09

Totoro totoooro

N’ayant pas trop d’idées pour mon premier article, après avoir mûrement réfléchis et surtout grâce à quelques conseils,  j’ai décidé de commencer sur le thème ciné (histoire de changer de Critika). Et pour ça, on va parler du grand maître Hayao Miyazaki.

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Oh mais j’entends au loin des cris « nooooon, c’est nul, les dessins animés c’est pour les mômes ». Et les nerds qui rappliquent avec leurs gros sabots « n’importe quoi, c’est trop bien! ».
Étant un éternel enfant, je ne pourrais qu’approuver les deux. Alors oui, « c’est trop bien », cependant, ne pas aimer Miyazaki (et les Ghiblis en général) peut (difficilement, certes, mais ça peut quand même) se comprendre.
Quant à « c’est pour les enfants », ça dépendra desquels… Princesse Mononoké (qui, disons le, est un véritable chef d’œuvre) n’est pas adapté à la vision d’un môme de 8 ans.

Pour résumer, Hayao Miyazaki est né le 5 janvier 1941 à Tokyo, au Japon. Il est co-fondateur des studios Ghibli (pour qui il a donné le logo), avec Isao Takahata. Bon, on passera sur sa période « enfance », on passe directement au plus important.
Entre 1982 et 1994, il publie dans un magazine japonais Nausicaä de la vallée du vent (en papier donc), et il décide de le porter sur grand écran en 1984. Le film, même s’il est considéré comme tel, est antérieur aux studios Ghibli et c’est grâce au succès de Nausicaä que les studios ont pu être créés.
Mais la consécration est surtout arrivée en 1988 avec Mon voisin Totoro.
La même année sort le bouleversant Tombeau des lucioles. Et depuis, ils connaissent un succès phénoménal au Japon, et les films s’enchaînent (Kiki la petite sorcière, Howl’s movie Castle, Laputa, le Royaume des chats, Ponyo sur la falaise…). Entre temps, Ghibli et Disney s’allient pour que ces derniers se chargent de la diffusion des films dans le monde.

Pour ceux qui connaissent, ils le savent, Miyazaki n’a plus rien à prouver, c’est un maître en matière d’animation. Cependant, malgré son ancienneté, il n’est reconnu que depuis début 2000. Princesse Mononoké a eu un petit succès en France. Et c’est depuis Le voyage de Chihiro (2001) et sa consécration au festival de Berlin (il a eu l’ours d’or du meilleur film) que Hayao touche le grand public.

Sans pour autant reconnaître sa réel valeur, aimer Miyazaki, c’est devenu « hype », un peu dans le genre de Tarantino, si on aime pas, on est ringard, même si on ne connait pas vraiment.
Bref, il est un véritable maître et une référence en matière d’animation. Ses œuvres sont classées parmi les plus grandes, pour les enfants comme pour les grands, ses films regorgent de messages (surtout écologique). Si vous ne connaissez pas encore, je ne saurais que vous conseiller Mononoké, Totoro, Chihiro, Le château dans le ciel et Nausicaä. Évitez Howl’s moving castle, œuvre mineur où Hayao se repose sur ses acquis et fait un melting pot de ses autres films.

Ponyo ponyo ponyo sakano ko

27
Mai
09

résultat de la finale de la ligue des champions 2009.

Le FC Barcelone a remporté ce soir la finale de la Ligue des Champions en battant à Rome Manchester United deux buts à zéro…

Les hommes de Pep Guardiola réalisent donc un incroyable triplé cette année: Championnat, Coupe et Ligue des Champions. Les Blaugranas, privés en défense d’éléments très importants, comme les latéraux Dani Alves et Eric Abidal, n’étaient pourtant pas annoncés favoris devant le tenant du titre mancunien.

Après une entame de match très difficile pour les barcelonais, Samuel Eto’o, l’attaquant Camerounais ouvre le score à la dixième minute de jeu, après une percée d’Andrès Iniesta, encore intenable ce soir. Il élimine son adversaire, et trompe le gardien dans son angle gauche. Contre le cour du jeu, puisque MU dominait, le Barça assène la première banderille.

Le reste de la première période est parfaitement maitrisé par l’équipe espagnole, dont le milieu de terrain dévore littéralement celui des mancuniens, pas à la hauteur du tout. Le FC Barcelone déroule son jeu de passe qui a tant fonctionné cette saison.

A la reprise, Ferguson fait rentrer Tevez, mais les intentions mancuniennes sont vite calmées. Un contre de Thierry Henry, qui fait le crochet de trop, manque de  mettre KO MU. Puis Xavi trouve le poteau sur un coup-franc bien placé. Le tenant du titre n’y est plus tout à fait et même les accélérations de Ronaldo s’évanouissent dans le bloc catalan. Enfin, à la 70ème, le petit génie de Barcelone, Lionel Messi, marque un but sensationnel de la tête (oui, de la tête!), qui prend à contre-pieds Van Der Sar. Et le caviar offert par Xavi au petit argentin y est pour quelque chose. Remballez, il n’y plus rien à voir, sauf le Barça qui s’amuse à faire tourner la balle devant une bête épuisée. Jeu, set, et match.

MU, trop faible au milieu de terrain, n’aura quasiment jamais su apporter le danger devant les buts de Victor Valdes. Et la défense expérimentale du Barça aura tenu bon, à l’image du fougueux capitaine catalan, Carles Puyol. Les Messi, les Eto’o, les Xavi, les Iniesta nous ont offert cette année un jeu jamais vu auparavant, une qualité de circulation de balle rarement atteinte. Cette victoire est avant tout la victoire du football.

Oceanlook.




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