Vous n’y avez sûrement pas échappé, je veux parler de cette polémique, qui ébranle le petit monde de l’humour, à savoir la chronique de Stéphane Guillon sur France Inter, dirigée contre Dominique Strauss-Kahn.
Pour ceux qui seraient passées à côté, petit rappel:
Depuis, énorme polémique, tout le monde en parle, même le président s’en est mélé. Ce dernier (comme si son avis nous intéressait) ne trouve pas amusant que l’humoriste s’attaque au physique et à la vie personnelle des gens.
C’est vrai que c’est moche, que c’est vilain.
La vérité, c’est que Guillon dérange. C’est un électron libre, incontrôlable, dont la fonction est de de touher là où ça fait mal. Certes il est méchant, et certes cette chronique n’est pas la plus drôle qu’il ait écrite, ni celle sur Martine Aubry, mais la liberté de l’humoriste devrait être totale.
Guillon prend pour les autres, qui quelquefois peuvent être plus méchants que lui. Anne Roumanoff ne fait-elle pas rire sur le physique du président? Les Guignols non plus?
Les politiques devraient pourtant le savoir: ils ont un métier où ils sont sans cesse sous le feu des projecteurs, donc des critiques.
Soit-dit en passant, Strauss-Kahn a gagné neuf points d’opinion favorable depuis l’affaire. Comme quoi, il a lui aussi su tirer son épingle du jeu…
Oceanlook.
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