Après l’avoir attendue toute la journée de Mardi, la voici enfin, votre news musicale de la semaine, réalisée par le sous fifre d’Oceanlook qui va pas tarder à faire une crise d’angoisse devant la pression hallucinante (!) que lui impose son boss tyrannique amateur de Koh-Lanta et de matchs de foot (La classe…). Tentant toujours de relever le niveau d’un blog illustré de toute façon au maximum par moi-même, je voulais donner la pêche aux lecteurs avec un son funky des plus dansants et bien sûr des plus incontournables.
Et ce son, c’est celui de Travelling Without Moving de Jamiroquai!
Jamiroquai, contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, est un groupe (et non un chanteur unique) fondé par son leader si charismatique Jason « Jay » Kay en 1992. Alors que les deux premiers albums, Emergency on Planet Earth & The Return of the Space Cowboy, ont eu un succès britannique convaincant, le groupe va devenir véritablement célèbre en 1996 avec cet album, Travelling Without Moving, qui représente pour ainsi dire la quintessence du son Jamiroquai…
Tout d’abord, l’ouverture de l’album. Et quelle ouverture ! Après quelques notes de piano plutôt calmes, la mélodie toujours au même instrument s’enclanche et voici l’un des titres les plus connus du groupe, le fantastique Virtual Insanity… Un titre pop/acid jazz ravageur au refrain cultissime et à l’efficacité intacte. Efficace, Jamiroquai l’est à de nombreuses reprises sur cet album, avec des tubes en puissance comme Cosmic Girl, Alright ou Travelling Without Moving, dans lequel on retrouve toujours une rythmique entrainante accompagnée d’une mélodie funk et de la voix sublime, il faut l’avouer, de Jay Kay. Et si le groupe cartonne sur ce genre de titres, il va toujours approfondir son univers musical, avec des titres plus funk (Use the force, You are my love) ou allant même teinter le tout de rock, notamment dans son très bon High Times. Se permettant même une pause reggae avec Drifting Alone dans laquelle le chanteur s’adapte au genre avec une facilité étonnante, la formation anglaise va partir dans des sessions instrumentales où le Didgeridoo, instrument si rare et si hypnotisant, règne en maître pour donner un résultat des plus passionants (Didjerama, Didjital Vibrations). Et que dire des titres Everyday & Spend a Lifetime, chansons lentes & romantiques dans lesquelles le groupe montre encore sa maîtrise. Et n’oublions pas la Bonus Track de certaines versions de l’album, le terrible Funktion (Ruff Mix), un titre résolument accrocheur malgré son statut non fini.
Travelling Without Moving, c’est un pur album acid jazz/funk dans lequel le groupe montre sa maîtrise avec une large palettes de sonorités et qui brille par sa simplicité et son efficacité. C’est aussi le dernier album de Jamiroquai avant que le groupe se tourne de plus en plus vers des sonorités éléctro, avec les 3 albums suivants, dont les tout aussi bons Synkronized & A Funk Odyssey et le Dynamite plutôt moyen. Mais d’après le leader dans les derniers concerts, le groupe aurait un album de prêt! Mais pas de maison de disques…Allez, prions pour 2009, car cela permettra de voir le groupe de nouveau sur scène, ce qui vaut le détour comme le prouve le formidable dvd Live from Verona. En attendant d’assister au retour d’un groupe qui a su marquer son époque, foncez vous procurer ce Travelling Without Moving pour vous en convaincre! Un album varié, extrêmement riche…et forcément incontournable.
Xidius, qui vous conseille de cliquer sur la pochette une fois de plus.
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