Aujourd’hui commence le second cycle « musical » de mardi, les Incontournables des années 90! En réalité, le mardi va désormais être synonyme d’actu musicale. Sur trois semaines vont tourner trois types de news : le premier mardi sera synonyme de découverte musicale du moment (que vous connaissez déjà), le second laissera place aux incontournables des années 90 et le troisième vous filera les bons plans musicaux du web!
Mais avant de commencer par cette première édition, qu’est ce que c’est les Incontournables de 90’s?! C’est simple : un article = un album incontournable des années 90. Et on commence fort cette semaine, avec un des groupes les plus marquants de cette décennie et leur album phare…Massive Attack et son Mezzanine !
Troisième album du groupe culte Massive Attack qui démocratisa le trip-hop dans les années 90, Mezzanine succède à Blue Lines & à Protection et signa dans la carrière du groupe une véritable évolution. Les deux précédents albums avaient étés de véritables chocs, apportant une dose de frais à la musique éléctronique et plaçant immédiatement le groupe comme l’un des plus importants de la décennie. Avec cet opus, l’objectif est clair : signer un album qui marquera véritablement dans l’histoire de la musique l’empreinte unique de ses géniteurs. Et il faut dire que l’album apporta tout d’abord du renouveau dans la musique du groupe. Auparavant teintée de hip hop & de soul, la musique sonne ici plus rock & blues. Et le tout débute sur un tube incroyable, le très sombre Angel, qui annonce la couleur dès le démarrage. Peut être moins accessible qu’auparavant et plus glacial que jamais. En témoignent Dissolved Girl ou encore Mezzanine, au son torturé et caractéristique de la formation anglaise. Empruntant aussi bien à l’industriel (Inertia Creeps) qu’au rock planant & aérien (Group Four), l’album n’en oublie pas les titres à la chaleur et à l’émotion intacte, avec des morceaux aussi fouillés que le cultissime Teardrop ou encore Black Milk et prend même des inspirations blues avec Exchange. Seul ombre au tableau presque parfait, un Man Next Door à l’instrumental quelconque et surtout au chanteur qui en fait trop.
En reste un album majeur, sûrement le meilleur dans la discographie d’un groupe déjà très bien fournie. Indispensable? Assurément.
Xidius, qui plane…